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  • 28 septembre 2008

    Dimanche d'automne

    1 commentaires
     

               Un rayon qui dardre à travers les volets

                      Tendresse de l'oreiller

           moëlleux de la couette                                

    Un grand lit vide

    tu me manques tant

    la douceur du parquet sous les pieds                                                                         

    la douceur de tes bras

                                                                     la fraicheur du carrelage qui fait frissonner

                                                                                  la fraicheur de ton souffle

    Il fait beau dehors

                                                                                                                                                                             Il pleure encore dans mon coeur

                                                                 se faire un manteau de soleil                                                                                      

             Une douce lumière blanche baigne la ville

                                                                                                                          De l'eau qui frémit

    L'odeur doucereuse du thé qui monte en volutes cendrées

    Parfums d'oubli

    Parfums d'amitié                                               

                                                                                                           Un bout de gâteau à la broche grignotté sur la terrasse

    ... des miettes ...                                 tant et tant...

     

                                                                       Indiscrétion

                                                                                 indice crée si-on ?

                                                                                              "Hein ?" dit Scréssion...

                                                                                                          Hendi s'crée Sion

                                                                                                                      Indes hisse Kraicion

                                                                                                                                     Hahahahaha...

                    Je ne t'en veux pas !   

    Ne pas vivre dans le passé...

     

    Respirer le calme d'un matin presque ordinaire.

     

     

     

     

    27 septembre 2008

    Putain de bordel de merde de machine à la con !!

    3 commentairess
    Gros gros gros gros GROS ENORME coup de gueule aujourd'hui...

    La raison de mon ire ? Mon ordi qui refusait obstinément de démarrer ce matin. Il l'avait décidé dans ses petits circuits imprimés entre le moment où je me suis couché et celui où j'ai eu l'idée saugrenue de presser du doigt le bouton "ON", pris d'une soudaine envie de me faire chier, retors à toute imploration larmoyante devant un écran qui restait désespérément vide...

    En fait, après une séquence de démarrage normale, le bureau s'affichait, mais...  rien , aucune icone, et le disque se mettait au repos, hop, encéphalogramme plat. Etrange étrange. Je contrôle le gestinnaire des taches et m'aperçois que le "system" est "inactif"... Sacrebleu, je vais t'en foutre moi de l'inactif !! Je redémarre la bête sans plus de succès : nada, quedalle, niet... le néant intersidéral d'une machine froide, morte, inerte, casse burnes. Je sens une légère crise d'hystérie poindre (non, pas le balancer par la fenêtre, là ce serait vraiment irrécupérable).

    Du coup, afin de booter ce malotru, je décidais d'effectuer une restauration du système à l'aide des CD que j'ai retrouvé dans ma bibliothèque...


    Et....

    ... ça a marché.

    Très bien d'ailleurs.

    Trop bien même ...


    Le point positif c'est que désormais mon ordi fonctionne à nouveau comme au premier jour. J'ai même gagné 37 Go d'espace disque. Incroyable non ? Pas tant que ça lorsque l'on sait que l'opération a littéralement formaté mon disque et basardé tout son contenu !!! Adieu logiciels, dossiers de sauvegarde, photos, configurations, archives de conversations MSN... Car cette saloperie a TOUT bazardé !!! Je suis vert de rage...

    Heureusement, je conserve une grande partie de mes fichiers en double sur 2 clés USB et un disque externe de 500 Go... Ouf.
    Mais putain, maintenant je dois TOUT reconfigurer, faire toutes les mises à jour, et tout un tas d'autres trucs hyper gonflants pour retrouver à peu près mes paramètres d'il y a quelques heures seulement....

    C'est beau l'informatique. Mais quand ça plante...


    24 septembre 2008

    Onan le Barbare

    11 commentairess
    Mais, mais...

    Mais…il y a une faute d’orthographe dans ce titre !! 

    Hééé non, bande de petites mangoustes écervelées... le billet de ce jour n’aura pas pour sujet les aventures héroïques d’un colosse body-bodybuildé se trimbalant cul nu dans une nature hostile, combattant des hordes des trolls et pourfendant la tronche à qui lui chercherait des noises d’un peu trop près. Rien de cela. 

    Le point de départ sera bel et bien celui de Onan, personnage biblique, second fils de Juda, frère de Er, ayant pris pour épouse Tamar, la femme de Er, à la mort de celui-ci, Er n’ayant pas eu de descendance. En effet, selon l’ancienne loi des Égyptiens et des Phéniciens, leurs voisins, cette pratique s’appelait « susciter des enfants à son frère ». Le premier-né du second mariage porterait le nom du défunt. 

    Il me serait d’ores et déjà facile de glisser subrepticement – en guise de boutade – que c’est dans ces événements historiques que se situe la mémoire lointaine d’expressions aujourd’hui populaires, déformées par l’usage « Avoir l’Er d’un con » et « Nique Tamar », mais la hauteur stratosphérique à laquelle je destine mon récit et dont je m’efforce de maintenir le niveau, m’interdit de tomber dans de telles bassesses indignes de mon lectorat, qui m’en voudrait certainement et non sans raison ! C’est bon de rire parfois… 

    Reprenons le fil de notre discours si vous le voulez bien. 

    Onan, donc, marié à sa belle-sœur, refuse de donner un fils à sa désormais épouse. En effet, il haïssait la mémoire de son frère et pour ne point concevoir d’enfant qui portât le nom de Er, préférait « laisser sa semence se perdre dans la terre », enfreignant ainsi la loi du Lévirat. Quelle outrecuidance ! 

    Vous l’aurez donc compris, ce billet empruntera des voies un peu inhabituelles sur ce blog puisque je n’ai à ce jour encore jamais abordé de thématique purement séquessuelle. 

    L’envie me trottait en tête depuis quelques temps déjà et l’occasion m’est donnée par la découverte vendredi dernier chez un bouquiniste Place du Salin, d’un opuscule de premier choix dont je vais vous narrer tantôt quelques extraits. Car, quoique je n’aie pas encore achevé ce sommet de la littérature médicale, je suis en mesure de vous asséner quelques grandes vérités premières, de celles que la Science hausse au rang de Loi Universelle. 

    Couchez les enfants et éloignez les âmes sensibles de l’écran, ce qui va suivre est destiné à un public adulte et averti : nous allons parler de masturbation ! Si !


    Non, ne rougissez pas, ne soyez pas gênés… ce n’est pas sale ni malsain, et tout être humain normalement constitué âgé de plus de 14 ans y a déjà consacré de longues minutes. Y compris toi qui me lit, rougissant devant ton clavier, au milieu de tes collègues de bureau, espérant que personne n’ait l’idée de lire par-dessus ton épaule. 

    Avant d’aller plus loin, je dois me dois d’adresser un vif remerciement à Méchant Chimiste qui – non ! – ne m’a pas initié à l’onanisme je vous rassure, mais dont les soirées passées chez lui alors qu’il était encore un Toulousain de la rue de la Fonderie, furent l’occasion de découvertes littéraires insoupçonnables dont je ne percevais jusqu’alors pas l’intérêt. 

    Vendredi dernier donc, je flânais entre midi et deux sur la place du Salin où s’installent toutes les semaines des bouquinistes venus de je ne sais où, mais dont la camelote attire toujours le chaland. J’errais donc d’étal en étal, l’œil à l’affût de vieux ouvrages dont la caractéristique première était en l’occurrence une belle reliure en cuir rehaussée si possible de quelques caractères gravés en lettres d’or.

    Ne cherchant rien de précis, mais espérant secrètement débusquer fortuitement l’ouvrage d’un éminent juriste connu des seuls initiés, je parcourais du regard une pile de bouquins dont les intitulés ne m’évoquaient rien de terriblement excitant. Lorsque soudain mon attention se porta sur un petit format en assez bon état au titre doucement évocateur : « Les désordres sexuels » par un obscur Dr R. Schauer, traduit de l’allemand par le très fameux ( ??) D. Decourtemanche. 

    Vu l’âge du bidule, l’époque encore très cul-cul-la-praline à laquelle il fut écrit, et le caractère tout à fait embryonnaire de ce que nous appelons aujourd’hui la médecine, je me doutais que je détenais là un potentiel d’excitation zigomaticale tout à fait exceptionnel…

    J’emportais donc avec moi cet ouvrage après m’être acquitté de mon dû auprès d’une accorte demoiselle qui me rendit la monnaie le sourire aux lèvres.

    Et je ne suis pas totalement déçu.

    Franchement, se palucher un bon coup, en matant si possible un bon porno, voilà de quoi réjouir le plus grisâtre des guichetier de l’ANPE ! Sous la douche, au bureau, en plein air… seul ou à plusieurs (2, 3, 4… et beaucoup plus si le cœur vous en dit…) je ne vous donnerai pas de liste exhaustive.

    Mais l’art et la manière des plaisirs solitaires est un univers extraordinaire qui ne connaît aucune limite, si ce n’est celle de l’imagination et du dégoût, pour ne parler que des plaisirs virils…


    Pourtant, pourtant… 

    Pourtant, si Onan est resté dans l’histoire c’est parce que le Très Haut préférât l’occire plutôt que de le laisser répandre sa semence en terre, dévoyant ainsi de sa finalité reproductrice la paire de couilles assortie d'une bite plus ou moins drue dont les fils d'Adam sont normalement pourvus.

    Hé oui, le tripatouillage nouillesque, c’est mal, c’est vilain, c’est pas bô !! Bouh !

    Et la religion de s’emparer de ces faits pour condamner avec une véhémence cupide tout astiquage non reproductif, rejointe bientôt par les lumières obscurantistes de moralistes abscons dont les propos inconsidérés et totalement hypocrites ont terrorisé des générations de jeunes garçons ressentant en leur bas ventre les appels interdits de sirènes langoureuses... 

    Heureusement, dans tout ce fracas de sornettes éhontées, des voix surent s’élever au dessus des autres et ramener les foules à la raison, guidés par une Sagesse forgée à la force du poignet sur l’enclume de la Science Moderne, à l’aune d’observations méticuleuses, sans pour autant que ne suppure ça et là quelques relents de conservatisme mal digéré. 

    Le Dr Schauer fait partie de ces grandes âmes. Gloire lui soit rendue ! 

    Dans son traité de sexologie (édité dans le courant des années 1930, je n’ai pas de date précise), notre grand savant se pose en homme de son temps et propose de restaurer un fragment de dignité masculine fissurée à l’éclatement, chez ceux de ses congénères rabaissés au rang d’intouchable, souffrant de « désordres » infamants appréhendés dans des chapitres aux intitulés doucement évocateurs : « onanisme et névrose » ou encore « les névroses sexuelles », avant que ne soit abordé le très délicat sujet de « l’éjaculation précoce ».

    Tout un programme ! 

    Si je résume d’un trait de plus le premier tiers de l’ouvrage (c’est à ce stade que j’en suis, je n’ai pas encore achevé la lecture intégrale de l’opus), le message est on ne peut plus clair. Enfin, pas tant que cela…

     Laissons la parole à l’artiste qui dans un premier temps met son génie au service de considérations philosophiques de premier ordre : 
     « Dans bien des cas, l’onanisme s’accompagne d’un sentiment analogue à celui de l’éjaculation précoce : l’impression de s’être livré à un gaspillage inutile, sans conquérir ni satisfaire une compagne de l’autre sexe ». 
    J’arrête momentanément la citation pour faire remarquer à notre cher ami que l’altérité sexuelle n’est plus une condition sine qua non des plaisirs du sexe... autres temps autres mœurs...

    Mais reprenons : 
     « C’est en même temps une déception : on sent que « ce n’est pas la vraie façon ». C’est le sentiment décourageant d’être exclu du monde des jouissances véritables, auquel s’ajoute une rage de ne rien pouvoir faire, qui peut aller jusqu’au désespoir. » 
    On pressent déjà l’erreur de raisonnement de notre cher Dr Schauer qui confond reproduction et plaisirs, comme si seul l’acte copulatoire ayant pour finalité une fécondation pouvait procurer le « vrai » plaisir, le seul digne d'intérêt. J'en viens à croire qu'il ne savait pas s'y prendre le pauvre homme !

    Enfin... [soupir] 

     Descendons de quelques lignes, l’esprit de Rousseau n’est pas loin (enfin… vous allez comprendre) :
    « La seconde racine interne des angoisses de l’onanisme est plus profonde ». 
     Il n’y a je crois aucun jeu de mot ni allusion graveleuse dans ce passage… le terme « profonde » ne devant pas à mon sens être interprété comme une dénonciation à mot couvert de l’utilisation d’accessoires oblongs à introduction anale. 
     « Chez tout individu animal, l’accouplement est suivi d’une fatigue et d’une détente momentanée de toutes les forces. Chez les insectes, une prompte mort accompagne le plus souvent l’acte sexuel ; la continence peut prolonger la vie de l’insecte jusqu’au printemps suivant. L’agave mexicaine fleurit après sept ans d’existence, donne des fruits et meurt. (…) Il y a eu prolongement de la vie individuelle aux dépens de l’espèce. L’espèce est l’ennemi de l’individu. Pour beaucoup d’êtres inférieurs, l’accouplement est la mort ».
    Voilà ce qui nous pendait au nez alors que nous nous balancions d’un pied sur l’autre à l’ère où nous n’étions que primates et que notre cerveau reptilien conserve en mémoire, relique inutile d’un passé lointain.

    S’astiquer la nouille ferait donc remonter en nous cette angoisse animale de la mort, source de culpabilisation et de dépression chez le branleur invétéré. Replacé dans le contexte de ce grand tout qu’est le Monde et de ce grand rien qu’est la mort, l’homme serait mis face à sa propre finitude… 

    Alors, oui c'est joli, ça parle d'insectes, de pays lointains et de fleurs exotiques, mais mon dieu… C’est extraordinaire ce qu’on peut raconter comme conneries au nom de la Science !

     Ne tirons toutefois pas trop vite à boulet rouge sur le Dr R. Schauer qui s’empresse de rectifier le tir :
     « Il en est autrement chez l’homme. L’usage régulier et même parfois excessif de la puissance sexuelle ne raccourcit pas la vie, comme le croyait encore Schopenhauer. »
    Haaaaaaaaa !!! Nous y voilà !

    Branlez vous en paix mes frères, vous ne risquez rien pour votre santé ! Non ça ne rend pas sourd, ni aveugle, ça ne fait pas pousser les poils sur les gencives (il peut s’en trouver à cet endroit mais pour de toutes autres raisons que je n’évoquerai pas ici) ni tomber les dents. 

    On serait presque rassurés devant cette vérité assénée avec un aplomb de sénateur. Pourtant, gardons nous de nous réjouir trop vite, car le Vénérable Dr Schauer nous réserve un superbe coup du lapin intellectuel : 
     « Cependant, on a beau répandre la vérité à ce sujet, les hommes ont beau se raisonner, ils ne peuvent résister, quand ils se livrent à des éjaculations inutiles, à l’impression qu’ils gaspillent de la force. (…) L’inutilité dont nous prenons conscience, le gaspillage que nous pressentons, nous rapprochent du vrai sens de la vie et nos font éprouver sa désolante immensité. »
    Quel splendide retour en arrière… !

    La bonne vieille morale n’est donc pas enterrée qui nous rend honteux de nous faire du bien. Attendez de connaître la suite pour enfin percevoir tout le talent de ce médecin à la noix : 
     « Nous reconnaissons, ou plutôt nous vivons dans les éjaculations de l’onanisme l’essentiel de la vie : nous voyons qu’elle n’est que l’illusion suprême, en même temps que nous éprouvons le tourment infernal de la peur de la mort. La production du germe détachée de tout lien avec l’éternité de l’espèce, le sentiment de la terrible finitude de l’individu nous conduisent aux profondeurs et à la véritable origine de la peur, qui est la peur de la mort ».
    Et hop, une volte face absolument admirable !

    Ainsi, après nous avoir expliqué que l’homme n’a pas de raison d’avoir peur de se branler parce que sur le plan médical l’activité est sans risque (à condition de rester soft quant aux joujoux qui accessoirisent ces petits moments de bonheur : l’utilisation d’une scie circulaire ou d’une perceuse à percussion peut avoir des conséquences indésirables voire regrettables), que l’homme ne meurt pas après avoir joui, ce qui peut lui donner l’occasion de recommencer autant de fois que son métabolisme le lui permet, voici que notre formidable Dr Schauer nous fait trembler en nous mettant face à une angoisse existentielle à laquelle personne de normalement constitué n’a jamais pensé et qui pour le coup nous fait flipper pour de bon.

    Car, je te pose la question, à toi lecteur de sexe masculin qui me lis à l’instant guettant alentours le passage d’un collègue curieux de savoir ce que tu fais sur ce blog :


    As-tu déjà pensé à l’immensité du cosmos alors que tu t’astiquais le manche ? 

    Hein ? Sérieusement ? Répond en toute quiétude… 

    La réponse est à n’en pas douter un NON rauque et vibrant, et tu aurais raison.


    Vous l’aurez compris, cette littérature de pacotille, écrite pourtant sur le ton le plus sérieux qui soit, me fait doucement rire de par la mauvaise foi sous-jacente qui l’imprègne et l’approximation fantasmagorique des arguments utilisés à l’appui d’une démonstration téléologique bancale. 

    Rendons justice à Onan et honnissons en chœur ces Barbares qui vandalisent nos esprits au rang desquels je place désormais le Dr Schauer, pour le meilleur et pour le rire !

    23 septembre 2008

    Coup de gueule du jour...

    1 commentaires
    En attendant d'avoir davantage de temps pour écrire un billet digne de ce nom,

    (et le temps aussi de terminer un ouvrage scientifique de premier ordre)

    mon coup de gueule du jour :




    Et toc !

    12 septembre 2008

    17:20 – 18:49

    2 commentairess
    17:20
    Quatre chiffres qui s’affichent en blanc sur fond bleu en bas à droite de mon écran. Et dire que je m’étais juré de partir au plus tard à quatre-heure et demi ! Encore une fois je me suis fait berner par mon enthousiasme face aux mille-et-une petites choses qui a priori ne doivent chacune prendre qu’une seconde et qui, en fait, grignotent une après-midi avec une voracité tout à fait remarquable. De toute façon, maintenant, j’ai le temps ! Rentrée universitaire oblige, quatre-vingt-dix étudiants à accueillir aujourd’hui même en guise de prologue à une rentrée toute en douceur avant que n’ait lieu le premier acte dès lundi matin et que ne surgissent les premiers soucis. Comme s’il n’y en avait pas déjà assez eu cette semaine marathon ! De crise de nerfs en sueurs froides, je puis vous assurer que depuis 10 jours mes journées sont bien remplies. Moi qui en dépit des apparences suis un glandeur dans l’âme, quoique hyper actif en apparence (hé oui, je ne suis plus à une contraction près !) j’en ai eu pour mon compte, merci ! Mais tout est bien qui fini bien : le premier contact de ce matin s'est parfaitement déroulé et c'est rempli d'émotions que je contemplais du haut de mon estrade la toute nouvelle promotion de futurs juristes en herbe qui s'adonnera dans quelques jours aux joies sans commune mesure du droit civil et du droit constitutionnel.
     
    17:27…
    C’est enfin la fin d’une longue semaine de stress, annonciatrice de beaucoup d’autres. Je suis exténué. J’avais prévu d’aller au sport mais je préfère remettre ça à demain. Pour l’instant je n’aspire qu’à une seule chose : du calme !
     
    17:38
    C’est aussi l’espoir d’un week-end réparateur que je sais déjà utopique étant donné que mon samedi se déroulera à l’ombre des rayonnages d’une bibliothèque, vaguement éclairée par la lumière blafarde de néons anxiogènes et de leur bourdonnement caractéristique. J’en trépigne déjà d’impatience ! Mais je n’ai pas le choix. Voici déjà 2 mois que je dois réaliser un dossier pour les TD de 1ère année et que je n’ai pas encore ouvert l’enveloppe contenant les documents ni même recherché quoi que ce soit qui puisse venir les compléter. Arf… fait chier tient !
     
    17:55
    Dehors des nuages gris endeuillent un ciel d’azur de leur voile cotonneux. Le vent froid qui fait s’agiter quelques feuilles pourpres me rappelle que l’automne n’est pas très loin. Automne… Un corbeau que je ne vois pas croasse mollement. Dans une heure et demi je dois aller rejoindre des amis pour un apéro dans un bar sympa du quartier des Carmes. Cela va faire un peu plus de deux mois qu’on ne s’est pas vus. Pendant ce temps, d’autres convolent pour New York après des péripéties dignes de celles qui ont précédé mon départ au Mexique en avril dernier. Les pauvres. Ils ont cru devenir fous !
     
    17:58
    Cela fait trois fois que je relis ce billet, ce que j’en ai écrit, et que je corrige ça et là quelques détails, que je peaufine un petit peu. J’ai regardé hier soir « A la rencontre de Forrester » que Bruno m’a prêté samedi dernier parce que mon billet « confidence pour confidence » lui avait fait penser à ce film. Je me rappelais vaguement l’histoire et l’ai revu avec plaisir. Oui, effectivement, la trame est assez similaire. Bien vu ! Mais certains détails t’échappent encore l’ami ! Héhé… Et oui, j’aime bien laisser une part de mystère. Boarf, au fond, suis-je si mystérieux que cela ? Ben… heu… Oui finalement ! Faut juste savoir lire entre les lignes, et les bonnes.
     
    18:10
    Déjà quarante minutes que j’ai entrepris ce billet auquel je n’ai pas encore mis de point final…
    Je pense à une quantité de choses qui me sont arrivées cette semaine.
    Un mail qui me laisse mi figue mi raisin (arrivé trop tôt peut être ?) qui m’a fait très plaisir dans le fond parce que j’espérais avoir des nouvelles, mais qui ravive aussi certaines choses que je commençais doucement à digérer ; je me pose des questions (comme d’habitude) sur moi… sur… sur le sens de beaucoup de choses, sur ce que je dois faire, même si je crois avoir la réponse. En fait non, je suis paumé. Le cœur contre la raison. Le combat est inéquitable et le deuil pas encore terminé ; je sais qu’il sera long. On ne se remet pas de ce genre de chose en un clin d’œil. Voici bientôt 3 mois que cela dure. Enfin…
    Des retrouvailles sur MSN avec quelqu’un que j’appréciais beaucoup du temps où nous nous croisions régulièrement sur un certain Forum et qui pour des raisons personnelles qui ne me regardent pas, a préféré se retirer un peu du monde. Lui aussi a des démons à exorciser visiblement, et ce n’est pas simple non plus. Une belle soirée de discussion que j’espère pouvoir renouveler dans un petit moment. Si tu me lis… !
     
    18:31
    Bon, après un peu plus d’une heure de thérapie, il ne me reste plus qu’à mettre un point final à ce bavardage sans intérêt.
    J’ai supprimé pas mal de passages de ce billet au cours de mes nombreuses relectures. Passages trop directs, trop forts, trop introspectifs pour les livrer tout de go même à mes amis, bien que l’envie soit là… mais un blog est-il le bon lieu pour dire certaines choses par trop personnelles ? Au fond, peut être tout cela n’est-il qu’un joli jeu de dupes.
     
    18:45
    Un rayon de soleil embrase la ville rose.
     
    18:49


    6 septembre 2008

    Tempus fugit... nec mergitur...!

    1 commentaires
     

    Vous l'aurez remarqué, le titre de ce billet ne veut pas dire grand chose. Il faut dire que j'ai un peu la tête en vrac en raison d'une semaine de fou furieux. Haaaa, les joies de la rentrée, son lot de problèmes à résoudre dans l'urgence alors qu'il aurait été si simple de les anticiper tranquilement dès le mois de Mai dernier, les coups de feu, des coups de bec, les coups de fil incessants, les prises de tête...

    Vous le croyez si je vous dis que j'ai déjà besoin de vacances...? Non hein...? Si ? Rhôôôô, vous êtes meugons !

     

    J'abrège ici ce billlet car je dois filer à la bibliothèque faire quelques recherches pour mon Maître Vénéré de Directeur de Thèse et cogite déjà au billet suivant dont le thème est, je peux d'ores et déjà vous l'annoncer : mes chiottes, ou "De la manière dont on peut décorer ses chiottes". Le titre n'est pas définitivement arrêté...

     

    A suivre !

    2 septembre 2008

    Insomnie

    3 commentairess

     

    La nuit est faite pour dormir m’a-t-on toujours dit petit enfant alors que je rechignais à rejoindre ma chambre et à éteindre la lumière. J’ai découvert par la suite que la nuit était également propice à bien d’autres activités aussi diverses que variées, offrant à nos sens un panel d’ivresses fantastiques dont l’ultime limite est celle de l'imagination, voire de nos dispositions physiques. Mais là n’est pas le sujet.

     

    Quitte à faire une révélation fracassante, je n’hésiterai pas à avouer que le Tambour Major n’est pas un animal du petit matin. Non. Son cerveau extraordinairement développé suppose un temps d’éveil qui le conduit à une inaptitude quasi-totale à quoi que ce soit – hormis boire du café – jusqu’à une heure assez avancée, bien après qu’ait déjà résonné fort dans les rues de la Ville Rose, la voix agréablement discordante des clochers annonçant Tierce. Et ce n’est qu’au prix d’une violence inouïe que je puis m’extirper de ma tanière de chambre chaque matin, tel un Sisyphe du sommeil. L’esprit du Totoro est en moi, que voulez vous !

     

    Le rite du réveil est donc une épreuve en soi, quand bien même la nuit a été bonne et réparatrice, emporté dans des délires oniriques dont seul Morphée détient le secret.

    Il l’est encore davantage lorsque par pure mesquinerie ce même Morphée décide de me faire un bras d’honneur et abandonne le Tambour Major sur le seuil de l’univers des songes, livré qu’il se trouve à une belle insomnie.

     

    Il n’y a rien de pire qu’une insomnie… On se tourne, se retourne, se re-retourne, se re-re-retourne, un coup on a trop chaud, puis on a un peu froid, avant d’avoir à nouveau chaud, de virer la couverture, puis de la remettre… On regarde l’heure et le cadrant du réveil qui semble s’être arrêté sur "03:48", les tensions de la journée remontent peu à peu à la surface de notre inconscient, les soucis, les tracas, on peste, on s’énerve… On pense qu’un verre d’eau nous fera du bien et l’on maque de se casser la figure en tentant de se lever en raison d’un équilibre plus que précaire ; on n’en peste que davantage : « non mais bordel de merde, pourquoi ne puis-je fermer l’œil alors que je suis totalement KO ? ».

    On se re-couche. Le réveil marque maintenant "04:07". Plus que trois heures vingt trois avant que l’alarme ne sonne… et j’ai une journée de dingue qui m’attend. On repense à cette grosse vache de "Mme D." que l’on ne peut pas encadrer et à qui l’on rêve de régler son compte une bonne fois pour toutes, histoire de la calmer définitivement en une humiliation publique qui ferait date dans l’histoire de la diatribe assassine et que l’on enseignerait dans les livres.

    "04:24" nargue sournoisement le réveil… plus que trois heures six… Et merde ! On stresse à l’idée d’être totalement décalqué le lendemain car depuis la minute où l'on s'est couché, notre regard a pu contempler, un à un, chacun des clignotements hypnotiques des deux points ":" superposés séparant les heures des minutes sur le cadran du réveil électronique éclairant fébrilement la chambre d'une cauchemardesque lueur verdâtre…

     

    Puis peu à peu, pour une raison inconnue, une douce léthargie vous saisit. Tout d’un coup, votre oreiller devient incomparablement confortable, les bruits de la rue ont disparu, un calme sans précédent règne dans la pièce, une douce brise fraîche vous caresse avec volupté, on frissonne savoureusement, on se sent bien… on s’endort.

     

     

    [...Silence...]

     

     

    Un vague grondement incompréhensible et désagréable retentit au loin.

     

    Hein... ? Quoi... ? Où ça... ?

    De quoi... ? Qui... ?

     

    On entrouvre un œil, on a la tête comme prise dans un étau, les yeux qui collent, la bouche pâteuse.

    Peu à peu, au fur et à mesure que l'on reprend conscience, les borborygmes se font langage :

     

    « Et n’oubliez pas que pour 3 pneus achetés, Nidas vous offre le 4°. Taaaaaditou tadii tam pouët ! ».

     

    C’est votre radio-réveil qui s’agite sur la table de nuit. En fidèle chien de garde il vous annonce imperturbable qu'il est 07:58, et cela fait déjà 28 minutes que vous devriez être debout à vous préparer pour aller bosser.

     

    07:58…

    Déjà ?

    Oui, déjà …