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  • 30 juillet 2009

    Vacances - Episode 2 : Tambour Major et la Grotte Miraculeuse

    5 commentairess
    Depuis samedi soir, me voici dans la contrée de la grotte miraculeuse et des moutons, des bigots et bigottes en quête de spiritualité, des processions au flambeau et des gros cierges (certains sont vraiment énoooooormes hu hu), des enfants de choeur et de la Sainte Vierge... Lourdes.

    Lourdes, petit patelin des Hautes-Pyrénées, au pied des montagnes, dans lequel il y a 150 ans une pucelle dont les hormones devaient jouer de vilains tours, aurait vu à plusieurs reprises la Vierge dans une grotte dite "Massabielle" et a réussi le tour de force de le faire croire au monde entier.

    Lourdes et ses 6 millions de pèlerins annuels, dont une foultitude de malades et invalides venus chercher en ces lieux un espoir de guérison... l'espoir fait vivre, et tant qu'il y a de la vie il y a de l'espoir !

    Lourdes et ses rues typiques parsemées de boutiques (les marchands du Temple) aux noms très évocateurs : "La boutique de la grotte" , "Le bon pasteur", "La grotte bénie", "boutique Ste Bernadette"... Boutiques infestées (le mot est faible) de religieuseries au goût souvent extrêmement douteux : saintes vierges en plastique phosphorescent, coucous suisses à l'effigie de Ste Bernadette (je vois pas le rapport, mais pourtant...), statuettes en plâtre rose qui change de couleur en fonction de la météo, assiettes souvenir, cadres en tout genre (j'en ai un dans mes chiottes, du plus bel effet !) et autres cartes postales que même nos amis britanniques nous envient tellement le mauvais goût y est développé avec un talent qui ne cesse de me surprendre !

    Le plus surprenant demeure quand même un objet bien particulier : le chapelet. Non pas celui que vous connaissez sûrement tous, avec ses petites perles de bois ou de nacre et dont on peut se faire un colier (assez en vogue chez les pédés chics bobo il me semble)... Ici on trouve le modèle Mega-King Size. Sans blaguer, je me demande réellement à quel usage est véritablement voué ce genre de matériel, s'il s'agit de chapelets pour prier ou s'ils ne sont pas destinés à d'autres voies nettement moins impénétrables que celles du Seigneur ! On dirait tout simplement un sex-toy... d'assez gros diamètre. Avant de s'enfoncer tout cet attirail dans le fondement je suppose qu'il faut préalablement acquérir une souplesse et une dextérité qui me laissent pantois !
    A quand les godes en forme de Sainte Vierge qui clignote - que l'on pourrait opportunément rebaptiser "sainte verge" ? smileys Anges

    Mais - pour revenir à nos moutons et à mes vacances - bon sang de bon soir, qu'est-ce qu'il fout là bas ? vous demandez-vous sûrement...

    Comme l'an dernier et l'année précédente, je suis ici non pas en pèlerinage, épris que je serais soudain d'une pulsion mystique invincible, mais en tant que professeur de musique dans une session d'été. Si dans l'épisode 1 je me plaignais de la lassitude que me procure le désoeuvrement estival, cet épisode 2 sera en revanche l'occasion de prendre le parti inverse : je croule littéralement ! Même pendant l'année je ne bosse pas autant... Quel comble pour quelqu'un en vacances !

    Et pendant ce temps, mon chéri se dore la pilule au soleil à se bourrer la gueule au champagne sur la plage, tout en dégustant des coquilles St Jacques grillées... Snif... la vie est injuste...

    21 juillet 2009

    Vacances - Episode 1 : Ennui !

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    Les vacances c'est horrible... y'a rien à faire et je m'ennuie !
    Cette première journée a été éprouvante. Rester là immobile dans le cagnard du mois de juillet non, vraiment, c'est impossible... il faut que je m'occupe ! Sinon je tourne en rond comme un damné et finis par me taper la tête contre les murs. C'est l'enfer !! Je crois bien que je mourrais si un jour je suis incarcéré. Il n'y a pire torture que celle de s'ennuyer ferme. L'ennui, cette forme de torture intellectuelle de la pire espèce par laquelle l'esprit se trouve placé dans une situation de désoeuvrement abyssal... Du coup, afin de ne pas sombrer dans les limbes d'une folie mortifiante, je me dois de redoubler d'inventivité pour combler le vide cosmique qui constitue ma journée. Déjà, un premier élément important qui permet de tromper l'adversaire : se lever très tard, constitue un bon point de départ puisqu'il permet de s'affranchir de la corvée de subir la matinée. Reste alors seulement à combler l'interstice béant que constitue l'après midi et la soirée, voire pour les cas où une insomnie cocasse s'inviterait à la partie, un fragment de nuit qui peut se prolonger facilement jusqu'à une heure avancée, touchant du doigt les premier rayons de l'astre du jour.
    Faire du vélo malgré les 35°C ambiants, rebrancher sa vieille console de jeu et de faire une Nième partie de "Bouldakillor III the lost paradise in my ass of love", bouquiner un peu dans la pénombre rafraichissante, consulter les statistiques de son blog et surfer sur le net, arpenter les super-marché climatisés des environs sans rien acheter, manger et prendre du poids... AU SECOURS !!! Aidez-moi !

    Normalement demain tout devrait aller déjà mieux : j'ai un planning de dingue ! Ouééééééééééééy !!

    Arrêter, moi ? Jamais !

    19 juillet 2009

    Vacance(s) - Prolégomènes

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    • VACANCE
    II. A.Au plur.
    1.
    Cessation d'activité d'un organisme officiel pour une période déterminée de l'année.
    (...)
    2. a) Période plus ou moins longue pendant laquelle une personne cesse toute activité professionnelle pour se reposer, se détendre. Avoir besoin de vacances. Le mois de juillet était brûlant. Tous nos amis se dispersaient, partaient en vacances; je n'avais pas envie de quitter Paris (Maurois, Climats, 1928, p. 175). Les vacances, c'était la grasse matinée. Trois cent vingt jours par an, et davantage, chaque matin, en se levant avec le jour, il se promettait: Quand je serai en vacances, qu'est-ce que je me payerai comme sommeil! (Simenon, Vac. Maigret, 1948, p. 15).
    Ça y est ! Depuis vendredi soir je suis officiellement en vacances pour un mois ! A mon tour de bénéficier des joies du farniente lascif, des matinées oisives et des après-midi à prendre tout mon temps pour ne rien faire, sans la moindre once du plus petit sentiment de culpabilité... Enfin ! Mouahahahahahahaha !
    Enfin... pas si oisif que ça en définitive, mon agenda est déjà booké jusque fin août, presque jour par jour. Hé non un hyper-actif de passe pas instantanément au statut d'hypo-actif d'un simple coup de baguette magique. Au contraire, il en profite pour faire tout ce dont il n'a pas eu le temps pendant ses semaines de travail... Résultat : c'est mille fois pire !!

    Mais quoi qu'il en soit, je commence peu à peu à me déconnecter du boulot, à ne plus penser à la flopée de tracas qui émaillent joyeusement le quotidien, à tous les soucis que je vais devoir affronter lors de la rentrée, aux profs que je n'ai pas encore contacté et qu'il me faudra débusquer en urgence, à ces heures passées à expliquer le pourquoi du comment à ma secrétaire aussi brillante qu'une ampoule cassée et aussi efficace qu'un râteau pour éplucher une pomme, bref toutes ces petits bonheurs du quotidien qui font de notre vie un véritable enfer.

    Fi de tout cela pour le moment car voici venu le temps des rires et des chants, des soirées qui durent jusqu'au bout de la nuit et des plaisirs estivaux dont on serait bien sots de se priver.
    Cela signifie aussi que je serai un peu plus absent de mon blog que je mettrai de temps à autre en vacances lui aussi... quoique cette période de l'année soit peut être riche en anecdotes intéressantes ou en réflexions métaphysique de premier ordre qui vaille le coup d'être partagées. Je verrai bien, vous verrez bien.

    Demain c'est lundi. Et pour la première fois depuis longtemps je ne mettrai pas le réveil à sonner.


    14 juillet 2009

    Cyril

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    Cela devait faire 20 ans que je n'avais pas revu Cyril jusqu'à ce soir. Camarades de classe à l'école primaire nous avons passé quelques années dans la même petite école privée, celle où tout le monde se connaissait, celle où les parents étaient plus ou moins tous amis les uns avec les autres, celle où nous appelions nos maîtresses par leur prénom.
    Je ne me souviens pas exactement de comment nous nous sommes connus, peut être tout simplement dès la petite section - comme ce fut le cas avec Jérôme - ou peut être en maternelle... Ma mémoire a des limites. Les souvenirs sont en revanche plus clairs quoique imprécis lors que l'on s'approche du CP.

    Cyril n'était pas un "bon" élève, c'est à dire le genre à apprendre parfaitement et régulièrement ses leçons ou à récolter les bonnes notes dont les carnets de certains se trouvaient pourtant remplis. A cette médiocrité intellectuelle pour laquelle il n'est pas à blâmer, nous avons tous nos talents, s'ajoutait une lenteur pathologique qui le conduisait régulièrement à être privé de petite récréation (celle de 10 heures) pour finir de recopier la leçon du jour que l'enseignante nous avait écrit au tableau, quelques lignes tout au plus. Je me souviens parfaitement en outre que Cyril avait une écriture assez peu agréable qui se trouvait souvent qualifiée "écriture de chat", sans trop que je comprisse alors ce que cela signifiait exactement.

    Élève médiocre, Cyril était un camarade agréable, sympa, marrant, de bonne compagnie, avec qui j'ai passé un nombre d'heures incalculable tandis que les autres jouaient au foot avec une balle de tennis, deux pneus délimitant la cage des buts. Je ne sais plus trop quelle était la teneur de nos conversations mais j'ai le souvenir de longs instants passés après le repas de midi servi à la cantine, à arpenter la cour de récréation en longeant le mur d'enceinte pour ne pas gêner la partie de foot. Nous nous sommes chamaillés quelques fois, battus même car il me semble sans en être tout à fait certain, que Cyril avait un côté bagarreur ou du moins soupe au lait, doublé d'une certaine fierté personnelle qui le conduisait régulièrement à réagir au quart de tour et à en venir aux mains (et aux pieds) assez facilement.

    Parallèlement, et paradoxalement, je conserve de Cyril une impression d'effacement que je ne parvenait pas à analyser à l'époque. Prodigue en paroles avec ses amis, il devenait transparent face à nos institutrices ou aux personnes qu'il ne connaissait pas. Et, de façon assez contradictoire il pouvait être relativement dissipé en classe, tête de turc facile à punir, il écopait avec une constance forçant l'admiration de punitions plus ou moins méritées, selon l'humeur de la maîtresse.
    C'est imperceptiblement mais sûrement que nos liens ont commencé à se distendre lorsque, admis en CM2, lui était contraint de redoubler son CM1, à moins que ce ne fut son passage en 6° qui ait été retardé d'un an... je ne sais plus exactement. Depuis lors, c'était en 1989, nous ne nous sommes pas revus. Tout au plus nous sommes nous aperçus non mutuellement en ville un samedi de marché, les rares fois où je m'y suis rendu, de sorte que ni l'un ni l'autre n'avions osés nous interpeller.

    Un souvenir très fort que je garde de Cyril c'est son père. Un père très dur, omniprésent, écrasant, en présence duquel il ne parlait pas presque pas, et dont la simple évocation provoquait la sensation amphibologique d'une grande admiration mêlée d'un sentiment puissant de crainte. Je l'ignorais alors, ma mère me le révélera seulement plus tard, mais les coups de ceinturons faisaient partie intégrante de l'éducation que Monsieur C prodiguait à son fiston.

    Lorsque Jérôme m'annonça que Cyril viendrait ce soir au barbecue organisé chez les parents de S, j'éprouvais l'étrange mais contrasté sentiment de joie de revoir ce camarade d'enfance perdu de vue depuis ma foi très longtemps, quoique nos parents se connaissent et se croisent au hasard de leurs pérégrinations, et celui de l'angoisse de n'avoir rien à lui dire tant les années écoulées nous ont séparés, doublée d'un sentiment de pas envie de revoir le Cyril affable et parfois pleurnichard que j'avais connu étant bambin. Quelle ne fut pas ma surprise...

    En lieu et place d'un être effacé, immature, d'un ado à peine dégrossi toujours empêtré dans son oedipe, c'est un homme de 31 ans que j'ai rencontré. Si physiquement il n'a pas tellement changé, ses traits ont mûri de quelques rides encore discrètes au coin des yeux. Désormais pompier marin depuis une dizaine d'année, il voyage aux quatre coins du monde sous les flammes du drapeau tricolore qu'il honorera dans quelques heures pour la fête nationale. Adulte, mature, cultivé, curieux et vif d'esprit, nous avons passé la soirée à discuter sans lassitude de tout un tas de choses, comme si nous nous étions quittés avant hier, tentant ça et là en fin de soirée quelques taquineries fines pour vérifier que la longueur d'ondes était la bonne. Quitter l'étouffant cocon familial et la rude éducation paternelle aura sûrement été la meilleure chose qui ait pu lui arriver pour lui permettre d'enfin s'épanouir sans avoir à supporter le joug pesant de cette épée de damocles injuste et mortifiante. L'autorité militaire, si elle peut s'avérer rude, le sera toujours moins que l'injustice du ceinturon de cuir qui blesse mais jamais ne félicite.
    Peut doué pour les études, c'est à une autre école qu'il s'est formé : celle de la vie et des voyages. Au cours des quelques heures que j'ai pu passer à la même tablée, j'ai lu en lui une richesse intérieure, un vécu, unique, qui ne s'apprend pas dans les livres ni sur les bancs de la meilleure des universités du monde. Le Cyril d'hier a enfin pu devenir le Cyril d'aujourd'hui, un Cyril épanoui, bien dans ses baskets rangers, en phase avec son temps, et capable d'admirer la beauté des choses là où elle se trouve.

    Pendant ce temps, à deux mètres de moi, à peine 3 phrases furent échangées avec S - que je connais depuis la même époque - qui a pourtant un poste à haute responsabilité dans une multinationale d'informatique, marié et un enfant, mais dont la scolarité coûteuse dans l'une des plus prestigieuses écoles de Paris puis sa vie tournée vers la réussite de sa carrière n'ont peut être pas appris l'essentiel...

    10 juillet 2009

    Bi or not to bi ?

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    Hier soir au resto (que je vous recommande : African Queen - 14 Rue Paradoux - 31000 Toulouse) alors que nous discutions de choses et d'autres de notre coté de table, ma voisine d'en face nous lâche :

    - " Vous savez avec qui j'ai fini la nuit vendredi dernier après le Kléo ?
    - Heu... avec C ? (on lui cite le nom d'une nana)
    - Méééééé non, chuis pas gouine !
    - Heu... Avec... L ? (on lui cite le nom d'un mec)
    - Non. Un indice : il est à table.
    - Avec P ?? (P est tout sauf hétéro... mais il est assez joueur et la belle a de sérieux arguments, sait-on jamais, l'alcool aidant !)
    - Non plus... J'ai passé la nuit avec D.
    - Hein ? Avec D ? Mais il est pas gay ???
    - Il est bi...
    - ........................................"

    L'étonnement suscité par la découverte de la bisexualité de D de la part de ma voisine de droite et de son acolyte de copain /futur mari m'a un peu désarçonné. Ils se mirent à rouler des yeux et à se regarder l'air totalement ahuris comme si le fait qu'un mec puisse prendre son pied tant chez les filles que chez d'autres garçons relève du plus extrême exotisme dont l'espèce humaine se soit parée.

    C'est vrai qu'il est très confortable dans les esprits un brin cartésiens (et pas forcément très ouverts) de classer les personnes derrière une étiquette bien définie ou dans un tiroir hermétique : blond/brune, grand/petit, gros/maigre, de gauche/de droite, homo/hétéro. Mais pour peu que l'on sorte du rang, que l'on ait le malheur de ne pas faire exactement comme tout le monde ou que l'on ne se plie pas aux canons rigides qui découpent le monde façon jardin à la française, tout de suite ça dérange, ça pique, on sait plus quoi faire... Le désordre et le chaos menacent le Monde qui plongera bientôt dans la Géhenne. "Il y aura des pleurs et des grincements de dents !". Cachez ce bi que je ne saurais voir ! semblent-ils s'exclamer dans un silence qui cache leur étourdissement.

    Hé bien non, ce n'est pas si simple... tout n'est pas réductible à une vision binaire, manichéenne et profondément stéréotypée. Certes il y a des gros et des maigres, mais il y a aussi des très gros et des très maigres. Certains sont plutôt maigres tandis que d'autres sont plutôt grassouillets sans pour autant être gros... Dés lors peut être faudrait-il arrêter de vouloir attribuer à chacun son petit bocal et admettre que la réalité de l'espèce humaine est à l'image de la Nature : multiple, diverse, colorée... la vie sexuelle n'y fait pas exception. Être bi n'est pas une hérésie en soi, ni un choix, ni même la marque d'une indécision de la part de celui/celle qui ne sait pas encore de quel coté de la Force trouver refuge.

    Alfred Kinsey l'avait déjà démontré en induisant que la sexualité n'est pas réductible à la seule alternative Gay/Not Gay mais au contraire s'oriente vers trois grands pôles : exclusivement hétéro - bisexuel - exclusivement homo, pôles entre lesquels se trouvent diverses gradations dont le découpage est plus ou moins subjectif mais qui permet déjà d'offrir un panorama bien plus dynamique et détaillé en dégradé de la vie sexuelle non pas telle qu'elle se conçoit mais telle qu'elle est pratiquée :
    0 Exclusivement hétérosexuel(le)
    1 Prédominance hétérosexuelle, expérience homosexuel(le)
    2 Prédominance hétérosexuelle, occasionnellement homosexuel(le)
    3 Bisexuel sans préférence
    4 Prédominance homosexuelle, occasionnellement hétérosexuel(le)
    5 Prédominance homosexuelle, expérience hétérosexuel(le)
    6 Exclusivement homosexuel(le)
    Je vous laisse apprécier à quel degré vous vous trouvez les uns et les autres... pour ma part j'atteins le niveau le plus élevé. Vous noterez en revanche que selon cette échelle l'hétérosexualité représente le degré zéro de la sexualité huhuhu...

    smileys Forum

    9 juillet 2009

    Le don de sang et les Gays

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    Dans une interview parue le 14 janvier 2009 dans le quotidien Libération, la désormais ex-ministre de la Santé Roselyne Bachelot, expliquait pourquoi les homosexuels restent exclus des dons de sang, ce qui lui valut d'être taxée d'homophobie et de tous les mots de la Terre par la communauté Gay. J'avoue moi même que cette interdiction - ou du moins ce que j'en avais entendu - me plongeait dans une certains perplexité et que ses motivations profondes laissaient sous-entendre bien des choses fort désagréables.
    Depuis l'autre coin du Globe, Eric apporte un éclairage très intéressant sur le sujet, qui permet d'appréhender la question sous son véritable jour, tant d'un point de vue médical, que du point de vue comportemental... A mettre entre toutes les mains et à lire sans retenue.

    6 juillet 2009

    Joshua Hoffine

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    En surfant sur le ouebe, j'ai eu le plaisir de découvrir l'effrayant travail photographique de Joshua Hoffine. Chaque clichet, dont ont peut découvrir les dessous techniques sur le blog de l'artiste, est une micro-sainette digne des pires cauchemars de notre enfance - ceux qui nous faisaient nous réveiller en sursaut au beau milieu de la nuit trempés de sueurs, criant à s'en étrangler.
    C'est mardi soir et la journée s'est mal passée pour Manon. A l'école Danny lui a volé son goûter et la maitresse l'a punie parcequ'elle n'avait pas ses feutres pour faire du dessin. Après Sylvie lui a tiré les cheveux pour une vieille histoire de poupée et elle s'est mise à pleurer. Quand Manon est rentré à la maison, elle a fait ses devoirs sur la table de la cuisine puis Maman a servi le repas : des petits pois. Manon déteste les petits pois. Parce que c'est tout vert, que ça a un goût bizzare, et que ça laisse plein de jus dans l'assiette. C'est pas bon. Mais Papa l'a forcée à finir son assiette. Manon, elle, ne voulait pas et Papa l'a grondée. Maman lui a ensuite donné son bain et l'a mise au lit en laissant la petite lampe allumée, sinon Manon peur. Manon a peur du noir et de sa chambre ... elle est toute sombre et parfois le plancher fait des bruits comme si quelqu'un d'invisible marchait à coté d'elle. Parfois elle a même l'impression que quelque chose respire sous son lit. Alors elle serre fort son nounours contre ses bras pour qu'il la protège. D'ailleurs, Papa dit que les fantômes n'existent pas... Mais ce soir les craquements sur le parquet ne sont pas comme d'habitude et elle serre son nounours plus fort que jamais. "Les fantômes n'existent pas, les fantômes n'existent pas" chuchotte-t-elle à l'oreille de sa peluche les yeux fermés. Tandis qu'elle r'ouvre les paupières et que d'étranges ombres se dessinent sur le sol, un petit détail fait penser à Manon que Papa n'avait pas tout à fait raison...
    Les photos de Joshua Hoffine sont réellement terrifiantes parceque, selon ses propres mots, inspiré par ses propres souvenirs d'enfance, il cherche à mettre en scène des peurs universelles dont nous avons tous rêvé un jour ou l'autre et dont les générations futures rêveront encore : le monstre qui sort du lit ou celui qui sort du placard, la sorcière dévoreuse d'enfants (souvenez-vous Hamsel et Gretel !) et un personnage central - une tête blonde innocente - à laquelle nous nous identifions ou dans laquelle nous projetons nos propres angoisses... Outre les personnages, l'ambiance des clichets est elle même anxiogène de par le traitement des couleurs et le déploiment d'ombres franches et immenses, décuplant l'effet théatral de la mise en scène.
    A frémir de plaisir !

    5 juillet 2009

    Caniche

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    " Comme chacun sait, les caniches sont des genres de chiens frisés détenus par des retraités poujadistes, des dames très seules qui font un report d'affection ou des concierges d'immeuble tapis dans leurs loges obscures. Ils peuvent être noirs ou abricot. Les abricots sont plus teigneux que les noirs, qui sentent moins bon. Tous les caniches aboient hargneusement à la moindre occasion mais spécialement quand il ne se passe rien. Ils suivent leur maître en trottinant sur leurs quatre pattes figées sans bouger le reste de leur petit tronc de saucisse. Surtout ils ont de petits yeux noirs et fielleux, enfoncés dans des orbites insignifiantes. Les caniches sont laids et bêtes, soumis et vantards. Ce sont les caniches. "

    Muriel Barbery, L'élégance du hérisson, Gallimard, p.44


    2 juillet 2009

    Onan le Barbare

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    En prélude à un billet auquel je cogite depuis assez longtemps mais pour lequel quelques vérifications techniques sur le terrain me contraignent à repousser la publication - mais aussi parce que j'ai un peu la flemme d'écrire en ces jours où la chaleur écrasante harasse mes neurones déjà défaillants - je sacrifierai la bien séance de la fraîcheur sur l’autel de la paresse intellectuelle et de l’éco-bloggage pour vous proposer un billet réchauffé, sorti de mon ancien chez moi, et inspiré par la lecture d’un ouvrage de premier choix dont j’avais alors fait l’acquisition place du Salin. Il s’agit de Onan le Barbare, daté du 24 septembre 2008.


    Onan le Barbare


    Mais, mais, mais…il y a une faute d’orthographe !!

    Hééé non, bande de petites mangoustes écervelées... le billet de ce jour n’aura pas pour sujet les aventures héroïques d’un colosse body-buildé se trimballant cul nu dans une nature hostile, combattant des hordes des trolls et pourfendant la tronche à qui lui chercherait des noises d’un peu trop près. Rien de cela.

    Le point de départ sera bel et bien celui de Onan, personnage biblique, second fils de Juda, frère de Er, ayant pris pour épouse Tamar, la femme de Er, à la mort de celui-ci, Er n’ayant pas eu de descendance. En effet, selon l’ancienne loi des Egyptiens et des Phéniciens, leurs voisins, cette pratique s’appelait « susciter des enfants à son frère ». Le premier-né du second mariage porterait le nom du défunt.

    Il me serait d’ores et déjà facile de glisser subrepticement – en guise de boutade – que c’est dans ces événements historiques que se situe la mémoire lointaine d’expressions aujourd’hui populaires, déformées par l’usage « Avoir l’Er d’un con » et « Nique Tamar », mais la hauteur stratosphérique à laquelle je destine mon récit et dont je m’efforce de maintenir le niveau, m’interdit de tomber dans de telles bassesses indignes de mon lectorat, qui m’en voudrait certainement et non sans raison ! C’est bon de rire parfois…

    Reprenons le fil de notre discours si vous le voulez bien.

    Onan, donc, marié à sa belle-sœur, refuse de donner un fils à sa désormais épouse. En effet, il haïssait la mémoire de son frère et pour ne point concevoir d’enfant qui portât le nom de Er, préférait « laisser sa semence se perdre dans la terre », enfreignant ainsi la loi du Lévirat. Quelle outrecuidance !

    Vous l’aurez donc compris, ce billet empruntera des voies un peu inhabituelles sur ce blog puisque je n’ai à ce jour encore jamais abordé de thématique purement séquessuelle. L’envie me trottait en tête depuis quelques temps déjà et l’occasion m’est donnée par la découverte vendredi dernier chez un bouquiniste Place du Salin, d’un opuscule de premier choix dont je vais vous narrer tantôt quelques extraits. Car, quoique je n’aie pas encore achevé ce sommet de la littérature médicale, je suis en mesure de vous assener quelques grandes vérités premières, de celles que la Science hausse au rang de Loi Universelle.

    Couchez les enfants et éloignez les âmes sensibles de l’écran, ce qui va suivre est destiné à un public adulte et averti : nous allons parler de masturbation ! Si !



    Non, ne rougissez pas, ne soyez pas gênés… ce n’est pas sale ni malsain, et tout être humain normalement constitué âgé de plus de 14 ans y a déjà consacré de longues minutes. Y compris toi qui me lit, rougissant devant ton clavier, au milieu de tes collègues de bureau, espérant que personne n’ait l’idée de lire par-dessus ton épaule.

    Avant d’aller plus loin, je dois me dois d’adresser un vif remerciement à Méchant Chimiste qui – non ! – ne m’a pas initié à l’onanisme je vous rassure, mais dont les soirées passées chez lui alors qu’il était encore un Toulousain de la rue de la Fonderie, furent l’occasion de découvertes littéraires insoupçonnables dont je ne percevais jusqu’alors pas l’intérêt.

    Vendredi dernier donc, je flânais entre midi et deux sur la place du Salin où s’installent toutes les semaines des bouquinistes venus de je ne sais où, mais dont la camelote attire toujours le chaland.

    J’errais donc d’étal en étal, l’œil à l’affût de vieux ouvrages dont la caractéristique première était en l’occurrence une belle reliure en cuir rehaussée si possible de quelques caractères gravés en lettres d’or. Ne cherchant rien de précis, mais espérant secrètement débusquer fortuitement l’ouvrage d’un éminent juriste connu des seuls initiés, je parcourais du regard une pile de bouquins dont les intitulés ne m’évoquaient rien de terriblement excitant. Lorsque soudain mon attention se porta sur un petit format en assez bon état au titre doucement évocateur : « Les désordres sexuels » par un obscur Dr R. Schauer, traduit de l’allemand par le très fameux ( ??) D. Decourtemanche.

    Vu l’âge du bidule, l’époque encore très cul-cul-la-praline à laquelle il fut écrit, et le caractère tout à fait embryonnaire de ce que nous appelons aujourd’hui la médecine, je me doutais que je détenais là un potentiel d’excitation zigomaticale tout à fait exceptionnel… J’emportais donc avec moi cet ouvrage après m’être acquitté de mon dû auprès d’une accorte demoiselle qui me rendit la monnaie le sourire aux lèvres. Et je ne suis pas totalement déçu.

    Franchement, se palucher un bon coup, en matant si possible un bon porno, voilà de quoi réjouir le plus grisâtre des guichetier de l’ANPE ! Sous la douche, au bureau, en plein air… seul ou à plusieurs (2, 3, 4… et beaucoup plus si le cœur vous en dit…) je ne vous donnerai pas de liste exhaustive. Mais l’art et la manière des plaisirs solitaires est un univers extraordinaire qui ne connaît aucune limite, si ce n’est celle de l’imagination et du dégoût, pour ne parler que des plaisirs virils…

    Pourtant, pourtant…

    Pourtant, si Onan est resté dans l’histoire c’est parce que le Très Haut préférât l’occire plutôt que de le laisser répandre sa semence en terre, dévoyant ainsi de sa finalité reproductrice la paire de couilles assortie d'une bite plus ou moins drue dont les fils d'Adam sont normalement pourvus.


    Hé oui, le tripatouillage nouillesque, c’est mal, c’est vilain, c’est pas bô !! Bouh ! Et la religion de s’emparer de ces faits pour condamner avec une véhémence cupide tout astiquage non reproductif, rejoint bientôt par les lumières obscurantistes de moralistes abscons dont les propos inconsidérés et totalement hypocrites ont terrorisé des générations de jeunes garçons ressentant en leur bas ventre les appels interdits de sirènes langoureuses...

    Heureusement, dans tout ce fracas de sornettes éhontées, des voix surent s’élever au dessus des autres et ramener les foules à la raison, guidés par une Sagesse forgée à la force du poignet sur l’enclume de la Science Moderne, à l’aune d’observations méticuleuses, sans pour autant que ne suppure ça et là quelques relents de conservatisme mal digéré. Le Dr Schauer fait partie de ces grandes âmes. Gloire lui soit rendue !

    Dans son traité de sexologie (édité dans le courant des années 1930, je n’ai pas de date précise), notre grand savant se pose en homme de son temps et propose de restaurer un fragment de dignité masculine fissurée à l’éclatement, chez ceux de ses congénères rabaissés au rang d’intouchable, souffrant de « désordres » infâmants appréhendés dans des chapitres aux intitulés doucement évocateurs : « onanisme et névrose » ou encore « les névroses sexuelles », avant que ne soit abordé le très délicat sujet de « l’éjaculation précoce ». Tout un programme !

    Si je résume d’un trait de plus le premier tiers de l’ouvrage (c’est à ce stade que j’en suis, je n’ai pas encore achevé la lecture intégrale de l’opus), le message est on ne peut plus clair. Enfin, pas tant que cela…
    Laissons la parole à l’artiste qui dans un premier temps met son génie au service de considérations philosophiques de premier ordre :


    « Dans bien des cas, l’onanisme s’accompagne d’un sentiment analogue à celui de l’éjaculation précoce : l’impression de s’être livré à un gaspillage inutile, sans conquérir ni satisfaire une compagne de l’autre sexe ».


    J’arrête momentanément la citation pour faire remarquer à notre cher ami que l’altérité sexuelle n’est plus une condition sine qua non des plaisirs du sexe... autres temps autres mœurs...
    Mais reprenons :


    « C’est en même temps une déception : on sent que « ce n’est pas la vraie façon ». C’est le sentiment décourageant d’être exclu du monde des jouissances véritables, auquel s’ajoute une rage de ne rien pouvoir faire, qui peut aller jusqu’au désespoir. »


    On pressent déjà l’erreur de raisonnement de notre cher Dr Schauer qui confond reproduction et plaisirs, comme si seul l’acte copulatoire ayant pour finalité une fécondation pouvait procurer le « vrai » plaisir, le seul digne d'intérêt. J'en viens à croire qu'il ne savait pas s'y prendre le pauvre homme ! Enfin... [soupir]

    Descendons de quelques lignes, l’esprit de Rousseau n’est pas loin (enfin… vous allez comprendre) :


    « La seconde racine interne des angoisses de l’onanisme est plus profonde ».


    Il n’y a je crois aucun jeu de mot ni allusion graveleuse dans ce passage… le terme « profonde » ne devant pas à mon sens être interprété comme une dénonciation à mot couvert de l’utilisation d’accessoires oblongs à introduction annale.


    « Chez tout individu animal, l’accouplement est suivi d’une fatigue et d’une détente momentanée de toutes les forces. Chez les insectes, une prompte mort accompagne le plus souvent l’acte sexuel ; la continence peut prolonger la vie de l’insecte jusqu’au printemps suivant. L’agave mexicaine fleurit après sept ans d’existence, donne des fruits et meurt. (…) Il y a eu prolongement de la vie individuelle aux dépens de l’espèce. L’espèce est l’ennemi de l’individu. Pour beaucoup d’êtres inférieurs, l’accouplement est la mort ».


    Voilà ce qui nous pendait au nez alors que nous nous balancions d’un pied sur l’autre à l’ère où nous n’étions que primates et que notre cerveau reptilien conserve en mémoire, relique inutile d’un passé lointain. S’astiquer la nouille ferait donc remonter en nous cette angoisse animale de la mort, source de culpabilisation et de dépression chez le branleur invétéré. Replacé dans le contexte de ce grand tout qu’est le Monde et de ce grand rien qu’est la mort, l’homme serait mis face à sa propre finitude…
    Alors, oui c'est joli, ça parle d'insectes, de pays lointains et de fleurs exotiques, mais mon dieu… C’est extraordinaire ce qu’on peut raconter comme conneries au nom de la Science !

    Ne tirons toutefois pas trop vite à boulet rouge sur le Dr R. Schauer qui s’empresse de rectifier le tir :


    « Il en est autrement chez l’homme. L’usage régulier et même parfois excessif de la puissance sexuelle ne raccourcit pas la vie, comme le croyait encore Schopenhauer. »


    Haaaaaaaaa !!! Nous y voilà !
    Branlez vous en paix mes frères, vous ne risquez rien pour votre santé ! Non ça ne rend pas sourd, ni aveugle, ça ne fait pas pousser les poils sur les gencives (il peut s’en trouver à cet endroit mais pour de toutes autres raisons que je n’évoquerai pas ici) ni tomber les dents.
    On serait presque rassurés devant cette vérité assénée avec un aplomb de sénateur.

    Pourtant, gardons nous de nous réjouir trop vite, car le Vénérable Dr Schauer nous réserve un superbe coup du lapin intellectuel :


    « Cependant, on a beau répandre la vérité à ce sujet, les hommes ont beau se raisonner, ils ne peuvent résister, quand ils se livrent à des éjaculations inutiles, à l’impression qu’ils gaspillent de la force. (…) L’inutilité dont nous prenons conscience, le gaspillage que nous pressentons, nous rapprochent du vrai sens de la vie et nos font éprouver sa désolante immensité. »


    Quel splendide retour en arrière… ! La bonne vieille morale n’est donc pas enterrée qui nous rend honteux de nous faire du bien.
    Attendez de connaître la suite pour enfin percevoir tout le talent de ce médecin à la noix :


    « Nous reconnaissons, ou plutôt nous vivons dans les éjaculations de l’onanisme l’essentiel de la vie : nous voyons qu’elle n’est que l’illusion suprême, en même temps que nous éprouvons le tourment infernal de la peur de la mort. La production du germe détachée de tout lien avec l’éternité de l’espèce, le sentiment de la terrible finitude de l’individu nous conduisent aux profondeurs et à la véritable origine de la peur, qui est la peur de la mort ».


    Et hop, une volte face absolument admirable ! Ainsi, après nous avoir expliqué que l’homme n’a pas de raison d’avoir peur de se branler parce que sur le plan médical l’activité est sans risque (à condition de rester soft quant aux joujoux qui accessoirisent ces petits moments de bonheur : l’utilisation d’une scie circulaire ou d’une perceuse à percussion peut avoir des conséquences indésirables voire regrettables), que l’homme ne meurt pas après avoir joui, ce qui peut lui donner l’occasion de recommencer autant de fois que son métabolisme le lui permet, voici que notre formidable Dr Schauer nous fait trembler en nous mettant face à une angoisse existentielle à laquelle personne de normalement constitué n’a jamais pensé et qui pour le coup nous fait flipper pour de bon.

    Car, je te pose la question, à toi lecteur de sexe masculin qui me lis à l’instant guettant alentours le passage d’un collègue curieux de savoir ce que tu fais sur ce blog : as-tu déjà pensé à l’immensité du cosmos alors que tu t’astiquais le manche ? Hein ? Sérieusement ?

    Répond en toute quiétude…
    La réponse est à n’en pas douter un NON rauque et vibrant, et tu aurais raison.

    Vous l’aurez compris, cette littérature de pacotille, écrite pourtant sur le ton le plus sérieux qui soit, me fait doucement rire de par la mauvaise foi sous-jacente qui l’imprègne et l’approximation fantasmagorique des arguments utilisés à l’appui d’une démonstration téléologique bancale.

    Rendons justice à Onan et honnissons en chœur ces Barbares qui vandalisent nos esprits au rang desquels je place désormais le Dr Schauer, pour le meilleur et pour le rire !

    Illustrations :

    1 juillet 2009

    Eau sèche en conserve...

    1 commentaires
    De l'eau sèche en conserve... quelle idée ?!
    J'avais déjà songé à liophyliser de l'eau, mais l'alternative proposée - tout aussi suréaliste - a tout pour me séduire : comment fabriquer de l'eau en conserve. A lire absolument sur le blog de Vincent le Canneux. Faites un tour sur les autres articles, c'est tout ausssi délicieux, au propre comme au figuré.

    Merci à Anne !

    Mise à jour

    4 commentairess
    Houlà houlà houlà... Que le temps passe vite ! J'ai honte de n'avoir rien écrit depuis si longtemps, d'avoir laissé en jachère ce blog et surtout d'avoir laissé mes lecteurs adorés dans l'expectatives de nouvelles Tambour Majoresques ! Sèchez vos larmes, réjouissez-vous, tressaillez de joie, sacrifier le veau gras et faites couler le bon vin : me voici de retour pour abreuver votre vie d'un souffle ardant, tel une pluie d'été sur la savane mourrante.

    Quinze jours sans poster le moindre petit billet, alors qu'il s'en est passé des choses ! Une soirée diadème en l'honneur de mon 31° anniversaire (bouh, chuis vieux !) durant laquelle mes invités se sont joyeusement ridiculisés m'ont fait le plaisir de se plier au dress code imposé : port du diadème obligatoire. Ha que c'est bon de voir même le plus farouche des hétéros arborer un diadème en essayant de garder son sérieux et de nier l'évidence du ridicule (promis les photos ne sortiront pas du département). Même les plus coincés ont joué le jeu, avec plus ou moins de panache, mais l'effort fut plaisant. D'ailleurs, je crois disposer maintenant de la plus belle collection de diadème de la ville puisque Laurent eut la bonne idée (enfoiré ^^) de suggerer que les couvre-chef me soient laissés en souvenir de cette soirée... pffffffff !
    Quinze jours sans poster le moindre petit billet...
    Entre temps, tellement de choses se sont passées, rendant soudainement totalement obsolète le message précédent dans lequel je me morfondais d'une certaine solitude. Cupidon est vraiment un sacré farceur !
    Bientôt les vancances, encore deux semaines à me morfondre dans l'étouffante canicule de mon bureau orienté plein sud. Le ventilo de mon ordinateur tourne à fond les ballons, j'ai l'impression qu'il va décoller ! A moins qu'il ne grille vraiment, ce qui serait l'occasion de le changer pour un matériel plus récent... ou pas.
    J'arrête là ce bavardage sans queue ni tête, la médiocrité n'a pas besoin de beaucoup d'espace. Ce premier billet de juillet en est la preuve !