Le jour brumeux perce mollement à travers les persiennes
Dans la chambre endormie
Les ombres sont reines
Immobiles
Il fait bon parmi les draps
Et le silence
Le bruit sourd de mes pas sur le parquet
Froissement de papier
Volutes vaporeuses et senteurs sensuelles
Encore engourdi
Adossé à la fenêtre
Je contemple indolent
Les arbres qui dégueulent de bourgeons
Sur le gris du ciel
Dans la cuisine le café
Comme la vie
S'écoule
Prendre le temps
De ne rien faire
Savourer le néant
La futilité des choses
Dans la solitude égoïste
D'un matin presque ordinaire
24 avril 2010
8 commentairess:
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Ralaaaaaah, l'art de prendre son temps.
RépondreSupprimerJe vous nevie bien volontiers.
Sincèrement votre.
Elliot
Le verbe "dégueuler" est peut-être un tantinet surprenant... :)
RépondreSupprimerCum vere rubente
Candida venit avis, longis invisa colubris.
oui, j'ai trouvé aussi que "dégueuler" était un peu fort et plutôt négatif pour des bourgeons qui s'ouvrent...
RépondreSupprimerM'enfin, c'est ton poème hein... !
@ Elliot : Une parenthèse accordée à la rêverie n'est jamais un luxe superflu. Elle est au contraire vitale.
RépondreSupprimer@ Bashô & Antoine : Non non, je le trouve au contraire idéalement décadent. N'oublions pas l'éthymologie du mot. Il n'est vulgaire que par le sens péjoratif qu'on lui prête.
Moi je trouve ça très imagé justement un arbre qui dégueule de fruits. Il faut savoir se sortir de ses carcans et oublier les sens communs. Très joli autoportrait aussi. J'aime bien.
RépondreSupprimerTrès jolie photo... et très joli texte ;)
RépondreSupprimerJe m'y suis cru! j'aime bien le café qui s'écoule comme la vie, le temps n'est pas aussi suspendu qu'on l'aurait pensé.
RépondreSupprimer@ Fabisounours : De bourgeons chéri, de bourgeons. Il s'agit en l'occurence des platanes qui bordent le canal du midi sur lequel mon 5°étage offre une vue imprenable.
RépondreSupprimer@ Miss Azerty : Cââââââlin ! :D
@ Flavien : La plasticité du temps me fascine.