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  • 14 juillet 2010

    "Pratiques particulières" - A lire chez Tarvalanion

    Tarvalanion vient d'achever la publication sur son blog d'une série de billets forts intéressants sur des pratiques sexuelles très mal connues du grand public (à commencer par moi même) souvent considérées comme d'épouvantables déviances : le BDSM.
    " BDSM est littéralement un acronyme pour Bondage & Discipline, Domination & Soumission, Sado Masochisme. 
    Ce qu'on appelle le BDSM relève donc de l'une ou l'autre de ces pratiques, prises séparément ou conjointement ; et par extension de pratiques annexes qui peuvent se lier à l'un ou l'autre de ces thèmes.
    La définition littérale (littéraire ?) posée, la compréhension de ce qu'est le BDSM n'est pour autant pas plus claire, tant elle laisse paraitre une variété infinie de concept et de pratiques. On va donc essayer de rentrer un peu plus dans le détail.

    C'est quoi, le BDSM, alors ?
    C'est un jeu, sexuel ou connoté sexuellement, entre deux personnes, l'une (dominateur) prenant le contrôle du jeu, l'autre (soumis) abandonnant l'initiative au premier.

    C'est un jeu, donc le but est de s'amuser."

    Outre son expérience personnelle, les billets comportent un certain nombre de témoignages, anonymes ou non, sur le vécu réel d'adeptes du BDSM, très loin des clichés gores et crades véhiculés par la presse de bas étage et certains films ultra gores.  "Vu le sujet, il est possible que vous soyez choqué, voire très choqué" prévient Tarvalanion. Certes, certains propos dérangent, piquent un peu. D'autres suscitent la curiosité. On n'est pas obligé d'aimer, on peut même franchement détester comme le rapporte l'auteur à propos du mari d'une lectrice, horrifié. Le but n'est pas de convaincre ni de convertir. Mais de lever le voile sur une autre façon de vivre sa sexualité. 

    Ces billets sont une somme intelligente, sans tabou, évitant l'écueil de la vulgarité au profit de la vulgarisation et qui, au delà d'un certain nombre de réponses apportées, invitent à une réflexion globale sur sa propre sexualité, sur ce que l'on fait, sur ce que l'on aime ou que l'on refuse d'aimer, par peur ou/et ignorance. Et ne plus avoir peur de soi-même.

    13 commentairess:

    1. "Et ne plus avoir peur de soi-même".

      Bien vu, c'est exactement le but du jeu.

      (Pierre)

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    2. J'ai beaucoup aimé lire ces articles, car même si je n'ai jamais pratiqué, c'est un fantasme d'être dominé.

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    3. Il n y a pas de mal à se faire du bien et quels plaisirs...

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    4. Maintenant je comprends pourquoi, au camping, on entend des bruits étranges la nuits dans les tentes....Ils s'amusent avec leurs sacs de couchage!!;-)

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    5. De toutes façons, le sexe c'est sale.
      Enfin... quand c'est bien fait :-P

      Très louable entreprise de banalisation et de démythification, des témoignages dans lesquels chacun peut retrouver un peu de soi-même et de ses expériences, sans se lancer dans de la psychanalyse à deux balles, en restant dans les champs du plaisir et du respect partagés. Bien vu.

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    6. Je suis en train de lire et c'est intéressant, même si perso, je ne suis pas choqué. En plus, les réactions des lecteurs sont bonnes, c'est bien.

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    7. Je suis sans doute naïf ou stupide mais en quoi une une sexualité entre adultes consentants est forcément bonne?

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    8. Bashô, on n'a pas dit "bonne", on a dit "acceptable". Une relation entre adultes consentants est forcément acceptable et ne devrait pas faire l'objet d'un quelconque jugement de valeur. (Sauf par les adultes concernés. ("oh oui, c'est bon!"))

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    9. Soit. "Toute relation entre adultes consentants est forcément acceptable et ne devrait pas faire l'objet d'un quelconque jugement de valeur." Je disconviens respectueusement mais d'abord prenons un exemple un peu extrême. En 2001, Armin Meiwes passa une petite annonce "Recherche un homme prêt à se faire manger." Un répondit à cette annonce. Après avoir sectionné le penis, ils le firent flamber et le mangèrent. Après quoi, Armin tua son partenaire qui était consentant jusqu'au bout. Les deux adultes étaient responsables (au moins d'un point de vue judiciaire) et étaient consentants. Mais était-ce une relation acceptable?

      Je pense donc que le consentement n'est pas un critère suffisant (même s'il est nécessaire).

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    10. @ Bashô : Ton exemple est vraiment extrême... je ne suis pas certain qu'il reflète la réalité de la grande majorité des pratiques SM.
      Si la question t'intéresse, je t'invite à lire le très bon article de Agnès Giard sur son blog Les 400 culs, "Ma viande est à toi", dans lequel elle décortique l'affaire Armin Meiwes. Ou encore cet autre, "Entretien avec un castreur", dans lequel elle décrit des pratiques qui font froid dans le dos, totalement hors la loi, mais qui pourtant ont lieu... Alors, qu'en penser ? A chacun de se faire son opinion. Ce qui est sûr c'est que la loi les réprime, pour peu que la Justice en ait connaissance et en identifie les auteurs.

      Par ailleurs, la question que tu poses est celle de la limite aux pratiques SM. Cela me fait immédiatement songer à la désormais célèbre affaire "KA contre Belgique" dans laquelle la Cour Européenne des Droits de l'Homme s'est prononcée le 17 février 2005 et que tu peux consulter ici. C'est assez long, mais la lecture en reste assez simple, si l'on passe outre les fastidieux éléments de procédure. Surtout l'analyse que fait la Cour Européenne des Droits de l'Homme des libertés individuelles en général, de la liberté sexuelle en particulier, est sidérante.

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    11. Merci pour les liens que je viens de lire. Tout d'abord, en quoi l'analyse de la CEDH est-elle sidérante?

      Et je n'interrogeais pas tant les limites des pratiques SM que le postulat accepté par presque tous "toute relation entre deux adultes consentantes est acceptable". J'avais pris ce cas extrême pour souligner les limites d'une telle assertion. Mais on peut imaginer d'autres exemples. Par exemple, il y a l'équivalent sexuel de l'alcoolisme : un homme (ou une femme) devient complètement addict au sexe au point que ça ruine sa vie affective et sociale. On peut alors dire que les relations sexuels qu'il (ou elle) entretient sont mortifères pour lui (ou elle).

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    12. Méchant Chimiste23 juillet 2010 à 21:51

      J'allais oublier d'ajouter une touche de musique à tout ceci...

      http://www.deezer.com/listen-1161941

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    13. Cet article devrait t'intéresser:
      http://sitcomologie.over-blog.com/article-36123319.html

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    Bonjour, vous êtes bien chez Tambour Major.

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