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  • 3 décembre 2010

    Les joies du blog

    Les joies du blog ne se limitent pas à raconter quelques bêtises ou à faire sa psychothérapie devant tout le monde. Qu'on le veuille ou non, on ne blogue jamais seul : si le blog est l'oeuvre de celui qui en tient les rennes, il est aussi quelque part à l'image de ceux qui y laissent leur empreinte par leurs commentaires ou, par un effet de miroir déformant, de ce que l'on a pu lire chez eu sur leur propre blog et dont le contenu peut nous amener à réagir. Créer des liens, faire se rencontrer des personnes qui autrement ne se seraient jamais croisées, se faire de nouveaux amis, voilà l'une des grandes forces du net.

    Il y a quelques temps de cela j'avais reçu un mail de Glimpse qui m'informait de son prochain passage éclair dans la Ville Rose et proposait que l'on se rencontre à cette occasion. Quelle bonne idée ! Quelques échanges plus loin et le rendez-vous est fixé place du Capitole où nous nous retrouvons en début de soirée. Il en sait autant sur moi que moi sur lui : je devrai courber le dos pour lui faire la bise et lui se mettre sur la pointe des pieds pour atteindre ma joue. Je sais aussi qu'il est brun et porte une barbe de 3 jours d'après ce que j'avais pu lire ou entr'apercevoir chez lui. C'est somme toute bien peu de choses, vous en conviendrez.

    Comme convenu j'arrive pour 20 heures de la façon la plus mal polie qui soit : le téléphone collé à l'oreille. A ma décharge c'était mon conseiller référendaire en restauration auprès duquel je m'enquerrais d'une bonne table pour passer la soirée, celle que j'avais d'abord choisie étant - par l'un des innombrables effets de la Loi de Murphy - fermée ce soir là. Comme à chaque fois que je rencontre quelqu'un pour la première fois, je suis un peu nerveux. En réalité nous ne nous connaissons que très peu... Raccrochant bien vite j'accueille Mister Glimpse et nous échangeons quelques premiers mots de vive voix cette fois-ci.  D’emblée je me sens à l’aise et je sens - en tous cas, j’ai l’impression - que nous le sommes tous les deux, ce qui est un bon début. La conversation vient tout à fait naturellement, ce qui augure de la suite de la soirée. J'embarque alors mon invité en direction d'un lieu moins frigorifique où nous pourrons continuer papoter à loisir tout en remplissant nos estomacs affamés.

    Après quelques hésitations (mon conseiller référendaire en restauration s'étant un peu trompé sur la situation exacte du restaurant ), et après que la carte ait reçu notre assentiment collégial, nous mettons les pieds sous la table. Choix des plats, choix du vin avec l’avis pertinent - mais pas envahissant - du très sympathique serveur et la soirée peut vraiment commencer. Pour tout dire, je n’ai pas vu le temps passer. La conversation va du coq à l’âne en sautant parfois sur le cochon pour revenir au premier dans une succession de sujets parfois très personnels, presque intimes. Monsieur Glimpse s'est même laissé aller à quelques confidences que je dois être le premier être vivant à entendre… Je suis toujours impressionné de la facilité que l’on a à partager des choses très intimes avec des presque inconnus. Chacun aborde des pans de sa vie, rebondissant sur les propos de l’autre. J’ai parfois eu l’impression de parler un peu trop mais si c’est le cas - je m’en excuse - Mister Glimpse a eu la délicatesse de ne pas me le faire ressentir.

    Ces instants rares où la discussion entre deux personnes que rien ne destinait à se rencontrer se tisse d'elle même, ces soirées où tout se passe comme si de rien n'était, où l'on se comprend avec évidence comme si l'on s'était connu depuis toujours, ont le don de m'émerveiller. Lundi soir fut l'un de ces instants, hors du temps, en la compagnie d'un garçon charmant, vif d'esprit, drôle, touchant, fin gourmet qui plus est... 

    Soudain un petit coup de barre se fait ressentir, confirmé par un rapide coup d'oeil à la montre : il est déjà très tard, les heures ont filé avec une vitesse déconcertante, il nous faut rentrer chacun chez soi. Revêtant mon écharpe et mon épais manteau, je raccompagne Mister Glimpse non-loin de son hôtel, poursuivant  de nos derniers pas une conversation que nous dûmes hélas nous résoudre à laisser inachevée. Car nous aurions sûrement eu encore beaucoup de choses à nous dire. Cela sera pour une autre fois, sans aucun doute. 


    NB  : Les passages en italique de ce billet sont des emprunts directs ou des adaptations du billet de  Glimpse, avec son aimable autorisation.

    22 commentairess:

    1. Amusant le mélange de tes mots avec ceux de Mister Glimpse. J'ai lu ton billet en premier puis le sien. Exercice concluant. J'ai le sourire.

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    2. Il y a des bloggeurs qu'on a envie de rencontrer. Vous deux et le premier commentateur en faitent partie. Je suis nouveau dans la blogospère mais j'aime y être même si je n'ai aucun talent d'écriture.

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    3. Ah non, je ne veux surtout pas rencontrer Tambour Major !
      ...
      Surtout pas !
      ...
      Ah non, s'il vous plait hein !
      ...
      ...
      En plus il parle trop! On n'peut pas en placer une...c'est énervant à la fin !
      ...
      ...
      ...
      Nan !!!
      :)

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    4. C'est toujours rigolo les rencontres de bloggueurs ! Je n'ai jamais été déçu pour le moment !

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    5. bin moi, je ne me laisserais pas aller à raconter ma vie comme ça!!;-))

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    6. C'est toujours agréable de passer au delà de l'écran. A mon tour un jour peut-être.

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    7. Je te rassure : non tu n'as pas été trop bavard ;-)

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    8. Tu en auras rencontré du monde cette année, grâce à ton blogue. :)

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    9. Comment avez-vous pu tous les deux avoir l'impression de trop parler ? Vous parliez en même temps ?!?

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    10. C'est bien agréable de lire le récit de votre rencontre.
      A propos, joli contournement de la loi de Murphy ;)

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    11. @ PascalR : Cela va sûrement le mettre un peu mal à l'aise (c'est un gros sensible le Glimpse, mais chût je n'ai rien dit ^^) mais lorsque j'ai lu son billet (ptet que j'aurais pas du le faire avant d'écrire le mien ?) je me suis exactement reconnu dans ses propos. J'ai trouvé intéressant de lui emprunter quelques phrases pour les glisser parmi les miennes. Une forme de clin d'oeil complice en somme.

      @ Gouli : Je t'ai promis de monter l'été prochain ;)

      @ Gildan : Nan mé ho... Ca va pas la tête ? Oser me critiquer sur mes terres ? Il vous en coûtera, fieffé garnement :D

      @ Fabisounours : Je pense pas qu'il puisse réellement y avoir de déception à proprement parler. On rencontre ceux que l'on suit, on suit ceux que l'on apprécie, on apprécie ceux en qui on se reconnait des points communs ou des affinités...

      @ Nigloo : La joue de boeuf en daube ou un coq au vin jaune et aux morille ont le pouvoir de délier toutes les langues :)

      @ Christophe : L'occasion fait le larron. Parfois il faut provoquer les occasions ;)

      @ Glimpse : Quand un bavard en rencontre un autre ^^

      @ Olivier : Ben ma foi oui ! Toi, Glimpse, Fabisounours, Christophe, Tarvalanion, Maxivirus... d'autres sont déjà sur la liste, sans compter ceux que j'aimerais rencontrer et que la géographie me rend pour l'instant lointains.

      @ Loup : Bah comme Glimpse l'a déjà dit chez lui (c'est un peu n'importe quoi ces réponses par blog interposés ^^), je t'assure que ça peut arriver, même sans parler en même temps. C'est un don qu'on certains esprits supérieurs, dit-on :)

      @ endim : Il faut toujours avoir un conseiller référendaire ad hoc dans son répertoire ;)

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    12. C'est du racisme!!! Personne ne vient en alsace, tout le monde préfère descendre dans le sud!!! Bouhouhou ^_^

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    13. @Kitt67 : c'est faux ! Moi j'y vais dans 3 semaines...

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    14. @TM : ça ne me met pas mal à l'aise, je te rassure. Je trouve ça plutôt plaisant, à vrai dire ;-)

      Sensible ? Moi ? Je vois pas ce qui te fait dire ça ^^

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    15. Kitt : Si tout se passe comme prévu, je monte l'été prochain (oué, passke en hiver, ça caille trop ^^)

      Loup : Toi qui crains le froid, es-tu sûr que ce soit une sage décision ? Et puis le Pérou c'est pas tout à fait dans cette direction hein ! Méfie toi à pas te faire arnaquer par une agence sans scrupule ! :D

      Glimpse : Boarf, disons que j'ai cru comprendre certaines choses à demi mot, voilà tout ;)

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    16. Les blogueurs se rencontrent parfois et c'est vrai que ça peut mener à de jolies amitiés ; j'en connais même qui se sont mariés comme ça...

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    17. Je suis juste effondré : "les joies du blog ne se limitent pas à une psychothérapie"!Je vais devoir renoncer, alors.lol.
      Tu es un rencontreur de blogueurs en série! Et tes compte rendus sont toujours aussi sympas.

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    18. Peut-être rencontreras-tu une blogueuse un jour, pour changer :)

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    19. @loup: je t'aime toi <3
      @TM : chochotte, tu ne serais pas pd par hasard? ^_^

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    20. @ Deef : Ce serait drôle en effet. Pour l'instant ni mariage ni même fiançailles ne sont en vue ^^

      @ Flavien : Lool tu peux continuer ta psychothérapie hein. Je dirais même : "Surtout, continue !" :))

      @ Anouchka : Héhé pourquoi pas ? D'autant que je ne connais pas Marseille :D

      @ Kitt67 : Ca se pourrait bien ^^

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    21. Au moins voilà un bon côté à internet ^^ C'est vrai que les blogs permettent de rencontrer des personnes qu'on aurait peut-être pas eut la chance de rencontrer en vrai

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    22. çaa fait clairement partie des joies du blog, meme si ce n'est pas le but initial !! alors tu viens aquand à Paris ??? je crois que tu connais pas mal de bloggueurs !!!

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    Bonjour, vous êtes bien chez Tambour Major.

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