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  • 28 février 2011

    Au pays du Cèdre

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    Depuis quelques années, une bonne dizaine, je prévois de faire un voyage au Liban. Ce petit bout de pays en plein Moyen Orient me fascine de par son histoire, sa richesse, la diversité de ses paysages, ses sites antiques, sa cuisine...  Je ne sais pas pourquoi mais j'ai une envie terrible d'aller visiter cette région du globe qui n'est pas forcément celle à la quelle on pense en premier lieu pour des vacances.

    En réalité j'y ai quelques connaissances amicales avec qui j'entretiens une relation épistolaire suivie et qui se feront une joie de m'accueillir. Sans compter que me savoir immergé dans un peuple dont la population masculine est essentiellement composée de beaux nounours bruns à la peau cuivrée, vous imaginez bien que ça me donne des envies de viol met les phéromones en ébullition et que cette seule raison pourrait amplement justifier le déplacement. Si l'on peut joindre l'encore plus agréable à l'agréable, hein, ben on va pas se priver (comme si c'était le genre de la maison ^^).

    En attendant mon émancipation prochaine d'une besogne personnelle dont je devrais être affranchi dans quelques mois, ce petit projet murit tranquillement dans un coin de ma tête et si la situation géopolitique le permet, c'est là bas que je passerai Nahel.

    D'ailleurs en parlant tourisme, dimanche après midi j'étais en train regarder une rediff de Culture Pub lorsque je suis tombé sur ce spot pour le moins surprenant :



    Du coup je me demande si je vais pas profiter de mon séjour là bas pour aller faire un tour en Israël aussi, histoire d'oeuvrer à la perpétuation de saines relations diplomatiques avec la population.smileys Forum

    26 février 2011

    C'est quoi qu'on gagne ?

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    A un peu moins de deux jours de la fin du concours lancé le 9 février dernier à l'occasion des deux ans de ce blog, il était temps que je vous parle du somptueux cadeau promis au vainqueur.Car la question m'a souvent été posée par ceux qui ont déjà envoyé leurs réponses : mais, c'est quoi qu'on gagne ? Question totalement légitime il faut le reconnaître.

    Pour être tout à fait honnête je n'avais pas d'idée précise de ce que serait le prétendu somptueux cadeau annoncé. Mais il fallait trouver quelque chose d'un peu racoleur pour attirer le chaland que voulez-vous. On n'attire pas les mouches avec du vinaigre (qui a fait bzzzz ?).

    A l'instar de Lady Di et de son autoradio, plusieurs idées m'ont traversé la tête : un bouquin ? Oui, mais sur quoi ? une bonne bouteille ? Mwoué, mais c'est un peu délicat... Une photo dédicacée ? hu hu hu mais qui en voudrait ? Prêter ma plume et laisser publier quelque chose ici ? Erf... ça fait un peu Tambour Major se la pête tellement qu'il se prend pour une star... déplacé et donc hors de question.

    Après mûre réflexion et en passant devant une célèbre épicerie fine du centre ville, la solution s'est imposée d'elle même. C'est finalement une petite corbeille garnie aux accents toulousains qui récompensera le vainqueur.

    Par accents toulousains, je vous épargne le cassoulet, le confit de canard et la saucisse qui sont aussi peu spécifique à la Ville Rose que des plumes à une poule... sans compter que vous envoyer un kilo de saucisse par la poste est une entreprise un peu risquée que le facteur risque d'apprécier assez modérément. J'ai donc opté pour une déclinaison autour la fleur qui a fait la renommée de Toulouse :  la violette.



    Car ne l'oublions pas, Toulouse est aussi la Cité de la Violette. A l'aube de la première Guerre Mondiale la production locale s'exporte à travers toute l'Europe : des trains partent pour  la Russie, l'Autriche, la Hongrie, l'Allemagne. Des convois sont aménagés pour transporter les fleurs à Londres en moins de 24 heures. En 1950, ce sont environ 400 caissettes de 12 bouquets ( soit environ 5 000 bouquets ) qui partent tous les soirs vers Paris où elles seront redistribuées par des mandataires vers le Canada, l'Afrique, la Suisse, l'Italie,  l'URSS et même les U.S.A.
    Subissant néanmoins un inexorable déclin en raison de l'expansion de la ville et de l'urbanisation des zones de production (aujourd'hui l'autoroute traverse ce qui fut le principal berceau historique de production) la coopérative fondée en 1908 fut contrainte de fermer ses portes en 1983. Pour autant la production n'a pas cessé et aujourd'hui encore, en dépit de nombreux soubresauts, la petite fleur s'exporte dans le monde entier. (source).

    Au menu donc, et de gauche à droite, nous trouvons tout d'abord un sachet de dragées enrobées d'un sucre à la violette. Idéal pour se faire un petit plaisir ou pour accompagner le café du midi.
    Viennent ensuite des fleurs de violettes cristallisées qui égaieront agréablement vos desserts ou pour agrémenter l'heure du thé. Il existe une variété infinie d'utilisations.
    Au centre se niche une fiole de sirop de violette qui transformera un vin blanc perlé en agréable kir par exemple. Mais c'est tout aussi délicieux sur de la glace à la vanille ou quelques gouttes pour métamorphoser une simple crème chantilly...
    Le petit pot recouvert de mousseline là, c'est du confit de violette. Certes on peut en faire de vulgaires tartines, mais sur un morceau de foie gras ou sur du fromage de brebis, moi je ne vous dit que ça !
    Et pour finir, comme nous parlions de thé tout à l'heure, cela tombe très bien car la jolie boite de droite ne contient rien d'autre que du thé noir parfumé à la violette. Oui, je pense à tout. Je suis génial...

    Voilà qui j'espère fera plaisir au gagnant et motivera les indécis à participer. Vous avez jusqu'au 28  février minuit pour  m'envoyer vos réponses ; elles sont assez simples à trouver. Les résultats seront solennellement proclamés en ces lieux le 2 Mars. Alors à vos claviers ! Ca se passse ici.


    Bon week-end à tous !

    24 février 2011

    Ultima necat

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    Ce matin j'ai reçu un mail d'un ami. Pas mon meilleur ami ni un ami très proche. Disons plutôt un copain, quelqu'un que j'aime bien, que je vois de temps en temps au détour d'un concert et avec qui les discussions sont toujours passionnantes. Nous étions en train de papoter technique et théorie sur un sujet qui constitue l'un de nos points de convergence et, au détour d'une taquinerie, je l'invitais à un événement prochain auquel  j'aurais aimé qu'il fut présent.
    "Normalement, je devrais être encore vivant... mais peut-être gravement malade...
    X m'a dit hier qu'il avait rêvé de moi et qu'il m'a vu mourir de maladie dans 11 mois..."
    Si nous n'en avons jamais réellement parlé je sais que sa santé est fragile, qu'il est sous traitement et que cela n'ira pas en s'arrangeant. Il fait partie de cette génération qui de l'insouciance a subi une rapide descente aux enfers faute d'avoir pu bénéficier de moyens de prévention efficaces et qui se retrouve aujourd'hui acculée à la lourdeur de médications dont le corps s'accommode avec plus ou moins de succès.

    Le voir si  lucide face à son propre destin, avoir conscience des méandres vers lesquels  les parques ont décidé de le conduire, continuer malgré tout son chemin sans savoir où s'arrêtera le train sachant que la locomotive est en flammes,  j'avoue que cela m'a un peu retourné.

    Il fait un peu frais dehors.
    La lumière est si belle aujourd'hui...

    21 février 2011

    25 ans de Légende

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    En surfant sur le site du journal Le Monde, j'apprends que c'est aujourd'hui 21 février  2011, le 25° anniversaire du jeu "The Legend of Zelda" sorti le 21 février 1986 sur la première console de jeu de la firme Japonaise Nintendo. Putain... 25 ans que Link trucide du boss pour récupérer la triforce afin de triompher de l'affreux Ganon, de délivrer la princesse Zelda et faire recouvrer à Hyrule paix et harmonie...

    25 ans... J'en suis encore tout chose.

    Pour bien comprendre mon émoi, il faut savoir que Zelda représente à mes yeux LE jeu ultime, celui sur lequel j'ai passé des heures et des heures de bonheur pur, celui qui m'a fait rêver pendant des années, et dont j'ai suivi la saga avec une passion hors du commun au fur et à mesure que les machines évoluaient.

    Halalalaa... Zelda, c'est d'abord un thème musical hyper fort, tellement fort qu'il n'a guère varié au cours des divers opus. Quelques notes à peine et j'en ai des frissons rien qu'en y repensant ! Le monde de Zelda, le Royaume d'Hyrule, c'est aussi  tout un fatras d'énigmes à résoudre, des passages secrets à trouver au prix d'innombrables échecs, des objets magiques à découvrir dans les donjons et un peu partout, ainsi qu'un véritable univers doté d'une ambiance toute particulière et qu'il fallait entièrement découvrir pas à pas, regorgeant de monstres durs à cuire et d'endroits mystérieux dont il fallait percer les secrets.

    Je me souviens que je jouais souvent avec un copain et que je fantasmais sur les pouvoirs du "bâton magique", capable de lancer des sors comme les Wizzrobe (oué, j'étais mine de rien assez porté sur les symboles phalliques même gamin hu hu hu) ... Quand j'ai réussi à m'en emparer  (du bâton, pas du copain !) j'étais limite hystérique (qu'on est con quand on est ado ^^). Arf, il y avait aussi la quête de l'épée magique qui m'a fait tourner en bourrique au point que j'avais fini par croire qu'il y avait un bug dans le jeu ! Et puis... et puis je pourrais en parler pendant des heures !

    J'en aurai bavé pour le terminer ce jeu, mais avec un plaisir je crois insurpassé, à tel point que je le recommençais régulièrement jusqu'au jour où je suis (enfin, j'étais !) devenu capable d'en venir à bout d'une seule traite sans perdre une seule fois, en quatre heures de temps. Oué, j'étais bel et bien accro, et le suis encore.

    Ce qui est tout à fait remarquable, c'est que les épisodes suivants ont repris tous ces éléments qui avaient fait de ce jeu une véritable réussite. Si l'on y regarde bien, pas grand chose de fondamentalement nouveau n'a véritablement été ajouté depuis lors car l'essentiel des ingrédients de base étaient déjà présent : le boomerang, l'arc et les flèches, la torche, des roupies à trouver un peu partout, des boutiques, des élixirs de vie, des boucliers de plus en plus puissants, des fragments de coeur dispersés aux quatre coins de la carte...  Un coup de maitre !


    Putain, un quart de siècle déjà...? Je m'en souviens comme si c'était hier. Allez, juste pour le plaisir, on s'en remet un petit coup :

    19 février 2011

    Comme si de rien n'était

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    Hier soir, tard, une bouteille de vin débouchée sur la table du salon. Je suis chez une copine après que nous sommes revenus au cinéma.  Comme d'habitude la lumière est agréablement tamisée, moi vautré sur le canapé, elle blottie dans un fauteuil. On parle de sa famille, de nos parents, de choses  plus personnelles aussi.

    Nous sachant mutuellement en confiance et très complices nous parlons d'une multitude de choses,   de  cul, du dernier mec avec qui elle passé la nuit, de ce serveur qui la drague à la pause déjeuner, mais aussi des phases de désert où le premier qui passe est le bienvenu. La conversation se poursuit  sur nos plans réguliers et lui avoue en avoir quelques uns en stock, ce à quoi elle répond par un sourire amusé. "Quel tombeur" me confie-t-elle un rien narquoise. On rit. Pendant ce temps le chat s'excite tout seul avec une bille de terre cuite. Entre deux volutes bleues, elle nous ressert un peu de vin.

    Je ne sais plus trop de quoi nous étions exactement en train de parler à ce moment là, peut être du plaisir que l'on éprouve à chasser et jouer de notre séduction ou de nos plans catastrophiques, mais ce qui est sûr c'est que sa phrase se terminait par "et puis ça dépend de la nana". L'occasion était trop belle et je lui répondis le plus sereinement du monde : "Non, là c'était un mec".

    Tirant sur sa cigarette, elle a souri. "Je n'en étais pas sûre, mais je m'en doutais". Oui, elle s'en doutait. Nous n'avions jamais engagé le sujet aussi ouvertement me fait elle remarquer. C'est vrai. Contrairement à ce à quoi je m'attendais, je n'ai pas ressenti ce sentiment désagréable de nudité, de malaise froid, ni l'impression de révéler une chose de terrible. Non. Juste une mise au point pour dissiper un éventuel malentendu. Puis la conversation a repris son cours. On a continué à parler cul,  mecs et de tout un tas d'autres choses, comme si de rien n'était.

    18 février 2011

    L'instinct Masculin

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    Tout à l'heure à la salle de sport, alors que je transpirais consciencieusement, je suis tombé nez à nez avec le dernier clip de Patrick Fiori "Instinct masculin", extrait de l'album du même nom. Rassurez-vous tout de suite, je ne suis pas là pour vous vendre l'album ou faire l'éloge du petit corse, même si je trouve que  le coté sensiblerie mièvre que l'on pouvait lire dans ses yeux à ses débuts s'est largement estompée et que,  les années passant, il se bonifie physiquement. Bref... Je suis tombé sur son dernier clip disais-je.

    Le clip n'est hélas pas exportable pour d'absconses raisons de droit d'auteur, je suis donc dans l'impossibilité technique de vous le proposer in extenso. Il est toutefois possible de le voir par ici. Car c'est bien de ce clip que je voudrais parler. Aussi avant d'aller plus loin dans la lecture de ce billet, il est nécessaire de l'avoir vu au moins une fois en entier. Encore une fois rassure-toi : si vraiment tu es réfractaire aux charmes de Patou, le supplice ne sera que de courte durée : même pas trois minutes.

    Allez, je te laisse écouter et surtout observer et on en reparle tout de suite après.

    Pour ceux qui l'ont déjà vu, qui l'ont en tête et qui doivent attendre leurs petits camarades, je vous propose un court intermède musical. Et silence dans les rangs !



    Bon ça y est, tu as bien tout vu ?

    Alors, qu'en penses-tu ? Que c'est joli tout plein, il y a de jolies couleurs,  que le petit chien est tout mignon, que Patrick il fait trop bien le zouave dans sa cuisine et que tu es "lol mdr". Voui voui voui.... Mais N'as tu pas été troublé par le non-dit de ces deux visages que l'on devine se rejoindre  face à face derrière la fillette à 2:48 ? Rétrospectivement, que dis-tu de ce qu'il se passe de façon anodine à 0:33 (où l'on remarquera d'ailleurs une rupture de montage un peu étrange) ? Ne prend-elle pas tout d'un coup une autre signification cette accolade ? Car, détrompe moi s'il le faut, mais il s'agit bien des deux mêmes personnes. Intéressant n'est-ce pas ?
    Est-ce moi qui voit des choses et les interprète selon ma subjectivité ? Car, tu en conviendras, tout cela ne dure que quelques fractions de seconde. Elles m'ont pourtant sauté aux yeux. Mirage ou... ?

    "On croit avoir tout compris, jouer celui que rien n'atteint. En fait on n'est sûr de rien. Juste un homme qui grandit, moment dans sa vie. Juste un homme qui fait tomber des a priori."

    Je trouve que ce très joli clip donne une agréable profondeur à ces paroles qui pourraient paraître un peu gnan-gnan. Un homme qui grandit, qui se découvre, qui se remet en question, au beau milieu d'un quotidien qu'il s'est construit : une femme avec qui il a vécu un certain temps, qu'il a très certainement aimé, avec laquelle il a eu un enfant dont il partage désormais la vie à temps partiel. Car au milieu de cette vie où rien ne semblait pouvoir l'atteindre, s'est produit l'impensable... Et soudain tout à basculé.

    Un homme ordinaire, comme il en existe des milliers, loin des clichés tels qu'ils sont encore véhiculés ici ou , qui a des préoccupations somme toute assez banales : jouer avec sa fille, regarder du sport à la télé avec les copains, remplir à nouveau sa vie sentimentale... Comme tout le monde. Et cela fait chaud au coeur.

    17 février 2011

    La leçon de géographie Suisse de Marie-Thérèse Porchet

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    Au détour d'un mail reçu très tôt ce matin, entre deux propositions de faire fortune à coup de compte en banque vacant (j'en reçois au moins deux par jour en ce moment, c'est dingue !), Le Docteur m'envoie un lien Gaytu Youtube qui fait du bien aux zygomatiques : la leçon de géographie Suisse de Marie-Thérèse Porchet.

    Marie-Thérèse Porchet, j'en avais entendu parler (en bien) sur des blogs, je l'avais vue à la télévision à ses débuts dans un crochet chez Patrick Sébastien (pfiou ça remonte !) mais mes souvenirs à son sujet étaient plutôt très flous, pour ne pas dire inexistants. Bilan de la leçon : je me suis poilé comme une baleine (y'a des baleines dans le Lac Léman ?).

    Hormis les pourtours du Lac Léman que j'ai arpenté l'été dernier lors de mon passage chez Olivier, Montreux, Vevey quelques villages lacustres et leurs très beaux vignobles, je connais très peu la Suisse,. Du coup ce sketch a ravivé d'excellents souvenirs de vacances tout en éveillant ma curiosité : ils sont vraiment comme ça les Suisses-Allemands ? Une enquête de terrain s'impose.
    A bon entendeur... smileys Forum


    Allez, parce que c'est vous, une séance de rigolo-thérapie gratuite.
    Ne me remerciez pas, c'est Le Docteur qui offre.



    P.S. :  vous avez pensé au concours du mois ? Il reste encore 11 jours pour participer !

    15 février 2011

    La Photo Du Mois : Mon Trésor

    39 commentairess
    Nous sommes le 15 Février, lendemain de la Saint Valentin d'un jour comme un autre, c'est aussi la fête de la Saint-Claude (histoire de prolonger les festivités de la veille peut être), mais c'est surtout le jour de La Photo du Mois

    Le 15 de chaque mois, à midi heure de Paris, les blogueurs qui participent à La Photo du Mois publient une photo en fonction d'un thème donné.

    Ce mois-ci, le thème retenu par Nolwenn est : Mon Trésor.

    La photo que je vous propose m'a été inspirée par de très lointains souvenirs de lecture :

    " La brise qui s'insinue par la fenêtre ouverte fait trembler imperceptiblement les cartes de la Saint-Valentin entassées sur le bureau. L'une d'elles se détache de la pile et tombe en tournoyant paresseusement sur elle-même.
      Le loup pose ses deux pattes sur le lit, une de chaque côtés du corps étendu de Stella. Elle sent son haleine sur son visage, une haleine brûlante, mais dont la chaleur n'est pas si déplaisante que ça. Les yeux jaunes du monstre plongent dans les siens.
      - Mon trésor... souffle-t-elle en fermant les paupières.
      Il s'abat sur elle.
      L'amour, ce serait comme une mort. "
    Stephen King, Peur Bleue, Ed. J'ai Lu


    Soyez rassurés, la seule victime de cette séance photos fut un pot de gelée de groseille sacrifié sur l'autel des effets spéciaux. La bouteille de vin était en revanche parfaitement consentante.

    Et un gros merci à Isa qui s'est langoureusement prêtée au jeu (elle va très bien). smileys Forum

    N'est-ce pas Isa ?
    Isa ...?
    Pourquoi tu dis plus rien ...?

    Quels trésors d'imagination ont déployé les autres participants à La Photo du Mois  édition février 2011 ? Rendez-vous vite sur leur blog pour le découvrir : 100driiine,Alice, Anne, blogoth67, Caro, Caro[line], Caroline, Céliano, Céline in Paris, Chouchou, Clara, Claude, Cynthia, DamienDoremi, Doréus, Dorydee, Ennairam, Fabienne, François, Frankonorsk, Genki, Godnat, Gouli, Guillaume, Jo Ann, L'azimutée, Mandy, Marie, Marion, Mélanie, 4 petits suisses dans un bol de riz, Nathalie, Nolwenn, Olivier, Sébastien, Shandara, Sophie, StéphaneTaniaVéronique, Virginie et Viviane.


    Vous désirez participer à La Photo du Mois ? 
    Rien de plus simple : contactez Olivier.

    12 février 2011

    Courrier des lecteurs

    27 commentairess
    Régulièrement je reçois dans ma boite à lettres des petits messages venants de certains d’entre vous qui me lisez. Cela me fait toujours très plaisir de pouvoir nouer un contact un peu plus personnel en off. Car, oui, sache toi qui me lis en ce moment même que je t’aime comme un fou comme un soldat, comme une star de cinéma t’apprécie et que tu as droit à toute la gratitude dont je suis capable. C’est-à-dire autant qu’il y a de fausses notes dans une chanson live de Lâam.  
    Si l’essentiel de mes lecteurs se situe en Europe, d’autres sont disséminés un peu partout dans l'immensité de la galaxie sur le globe. Aussi cette semaine c’est un lecteur Burkinabé qui prend sa plus belle plume pour me déclarer sa flamme et me proposer la bienveillance de ses services.

    Joignant le geste  à la parole, c'est la tête ornée de mon plus beau diadème que je me saisis de mon clavier et m'empresse de répondre à cet admirateur :

    Bonjour cher Ami,
    Bonjour cher admirateur inconnu.
    Vous m'excuserez de ne pas employer à votre égard le terme "ami" qui suppose un degré minimal d'intimité que nous n'avons pas encore atteint. Laissons le temps faire son oeuvre. Sans chercher de prime abord la querelle - cette occasion nous sera fournie très rapidement rassurez-vous - permettez-moi d'exprimer en outre mes plus vives réserves à l'encontre de ce procédé rhétorique consistant à délibérément placer le ton sur le registre de la franche camaraderie alors que rien a priori n'y invite. Ce motus operandi est hélas d'autant plus désagréable que d'une totale innocuité. Je vous appellerai donc par votre prénom, ce qui me semble un bon compromis entre courtoisie et le rapport de proximité auquel vous semblez si attaché.

    Je sais que cette lettre vous parviendra telle une surprise, pour la raison que nous ne nous connaissons pas, mais soyez rassuré je ne viens pas avec de mauvaises intentions.
    Une surprise ? Je ne voudrais pas briser vos illusions trop vite. Disons plutôt que je découvre votre courrier avec curiosité en lui accordant tout l’intérêt dont il est digne. Quant aux bonnes intentions alléguées, je ne doute pas un instant qu’elles puissent être autres. Et puis la bonne foi se présume, quoique l’enfer soit pavé de bonnes intentions…

    Je suis Mr. Bambara Alidou Directeur du département d'audit d'une BANQUE au Burkina Faso, au cours de mes recherches dans cette banque, vers la fin de l'année 2008, j'ai trouvé un montant énorme de Douze millions cinq cent mille dollars Américains (US12.5M) qui avait été déposé dans un compte depuis 1999.
    Enchanté de faire votre connaissance cher Bambara. Je ne me présente pas puisque l’initiative de cet échange épistolaire vous appartient. J’en déduis par conséquent que vous savez parfaitement qui je suis et m’épargnerez donc des présentations inutiles.
    Vous avez-donc découvert  au sein de votre établissement un compte dormant crédité d’une très importante somme d’argent. C’est heureux pour la santé financière de la Banque, mais eu égard à votre qualité de Directeur du service d’audit je crois ne rien vous apprendre.

    A partir d’une recherche approfondie, j'ai découvert que ce fond a été déposé par un Étranger qui a décédé au cours d’un accident d'avion en 2003.
    Un étranger qui « est » décédé cher Bambara. Le verbe décéder s’emploie avec l’auxiliaire être. D’un point de vue syntaxique vous auriez même pu faire l’économie de la relative et faire usage d’un simple mais élégant participe passé :  « un étranger décédé ». Mais nous nous ne sommes pas là pour bavarder grammaire et constructions logiques.
    Un accident d’avion en 2003 vous dites ? Comme cela est tragique ! Saviez-vous que selon certaines sources bien renseignées, il y avait eu 10 accidents d’avions mortels en 2003, occasionnant la mort de 294 passagers ? Tout cela est bien triste et nous invite à méditer sur la beauté de la vie...


    Mais reprenons voulez vous bien...
    Et depuis lors, ce compte est resté sans aucune activité ni aucune réclamation de qui que ce soit.
    Cela n’a rien de très étonnant cher Bambara qu’après le décès de son titulaire un compte en banque reste inactif pendant un temps plus ou moins long. Encore une fois je ne t’apprendrai rien en te parlant des difficultés qui peuvent surgir lors des opérations préalables au partage successoral : avertir puis réunir les héritiers présomptifs dont on ignore parfois l’identité voire l’existence, faire établir un projet de partage par un officier compétent, un notaire ou son équivalent, le rôle dévolu dans l’hexagone - et de façon plus générale en Europe - à cet homme de loi pouvant être octroyé à d’autres institutions en fonction des pays.

    C’est à cet effet que je sollicite humblement votre aide et votre coopération afin de vous présenter à la (Société Generale de Banque au Burkina SGBB).comme étant le partenaire investisseur bénéficiaire de ces fonds pour notre bien commun.
    Ho que c’est malin ! Tu es un petit filou mon cher Bambara ! C’est une idée brillante… Le coup du siècle ! Récupérer 12,5 millions de Dollars abandonnés sur un compte en banque en se faisant passer pour le partenaire investisseur bénéficiaire de ces fonds … C’est digne des  meilleurs  épisodes de l’Agence Tous Risques ! Je reconnais là l’acuité intellectuelle d’un Arsène Lupin de temps modernes.
    Toutefois, et tu me détromperas si jamais je me fourvoyais, mais me faire passer pour le bénéficiaire des fonds suppose que je rapporte la preuve de ma qualité de créancier. Car c’est bien de cela qu’il s’agit. En outre, certain du sérieux dont l’établissement se fait fort et eu égard à la bagatelle que représente le butin convoité je doute que ma tête d’ange suffise  à convaincre le guichetier à me remettre une valise en petites coupures ou même plus discrètement un gros chèque.
    Je me permets ces quelques remarques car, vois-tu (on se dit tu hein ?) en France, et je crois que la tendance s’est un peu généralisée, que la personne soit ou non propriétaire des fonds, il faut désormais obligatoirement passer par un notaire pour obtenir au certificat d'hérédité ou un acte de dévolution successorale. Ensuite le partage des avoirs bancaires se fait en respectant les instructions du notaire qui devient séquestre légal des fonds à partager. Il me semble donc qu’il y ait une faille dans cette entreprise machiavélique.

    Soyez sûr que toutes les procédures seront surveillées ici par moi jusqu'à ce que vous réceptionniez ces fonds dans votre compte bancaire. Rassurez-vous que ce transfert est sans risque, à 100%, car nous avons pris toutes les dispositions pour son bon déroulement.
    J’attire d’autant plus votre attention sur les remarques que je viens à l’instant de formuler. Il en va de notre réussite conjointe.
    (On ne se tutoie pas finalement ?)

    Nous partagerons cette fortune comme suit : 35% pour vous, 5% pour toutes les dépenses effectuées au cours de ce transfert et 60% pour mes associés et moi.
    Hum, attendez que je fasse mes comptes : 35% de 12,5 millions de Dollars cela représente la somme de  4.375.000 Dollars, ce qui au taux actuel de la parité Dollar-Euro qui est de 0.74 au 12 février, représente 3.237.500 Euros, ce qui n’est pas une maigre somme j’en conviens parfaitement.
    Les frais de déplacement et d’hébergement sont pris en charge dites- vous ? Selon mes calculs cela fait un montant confortable de 462.000 Euros affectés à ce seul usage. Vous voudrez bien par conséquent m’adresser la liste des palaces les plus proches de l’agence où je devrais me rendre afin que j’y réserve une chambrée. Il va sans dire que je ne voyagerai qu’en première classe et qu’un chauffeur personnel sera le minimum.
    Néanmoins un ‘détail’ me chiffonne. Car voyez-vous cher Bambara, je suis ressortissant Français et tous mes comptes sont inscrits au solde d’établissements soumis à la loi Française. Par conséquent  je me permets d’attirer votre attention sur l’article L. 152-1 du Code Général des Impôts en vigueur depuis le 1er novembre 2009, article aux termes duquel :
    «  Les personnes physiques qui transfèrent vers un Etat membre de l'Union européenne ou en provenance d'un Etat membre de l'Union européenne des sommes, titres ou valeurs, sans l'intermédiaire d'un établissement de crédit, d'un établissement de paiement ou d'un organisme ou service mentionné à l'article L. 518-1 doivent en faire la déclaration dans des conditions fixées par décret.
          Une déclaration est établie pour chaque transfert à l'exclusion des transferts dont le montant est inférieur à 10 000 euros. »
    Cela signifie que si je récupère cet argent en petites coupures, je ne pourrai pas le déposer sur un compte ouvert en Europe sans devoir en aviser l’Administration Fiscale au risques de poursuites pénales dont  je souhaiterais autant que possible éviter les désagrément. Je suis persuadé que vous conviendrez en honnête homme de l'inconfort de la situation.
    J’attire également votre attention sur les dispositions de l’article L.152-3 du même Code :
     « Les établissements de crédit, les établissements de paiement ainsi que les organismes et services mentionnés à l'article L. 518-1 doivent communiquer aux administrations fiscales et douanières, sur leur demande, la date et le montant des sommes transférées à l'étranger par les personnes visées à l'article L. 152-2, l'identification de l'auteur du transfert et du bénéficiaire ainsi que les références des comptes concernés en France et à l'étranger. Ces dispositions s'appliquent également aux opérations effectuées pour le compte de ces personnes sur des comptes de non-résidents.
          Les organismes mentionnés au premier alinéa sont tenus de conserver, dans les conditions prévues à l'article L. 102 B du livre des procédures fiscales, tout document, information, donnée ou traitement relatif aux opérations de transfert mentionnées aux alinéas précédents. »
    Etant donné votre statut de Directeur du service d’audit, il n’aura pas échappé à votre sagacité que l’Union Européenne a considérablement renforcé les mesures de contrôles des flux financiers entrants et sortants en imposant notamment aux établissements de crédit une obligation renforcée de  vigilance et de déclaration afin  de lutter préventivement contre le terrorisme et la corruption.Ce sont les fameuses Directives Européennes Blanchiment I et Blanchiment II dont vous avez certainement entendu parler.

    Je m’abstiendrai donc pour l'instant de me prononcer plus avant tant que je n'aurai pas obtenu de votre part la preuve des garanties nécessaire à la parfaite réalisation de cette entreprise. Mais, que cela ne prête pas à l'équivoque, je ne doute pas un instant de la perspicacité de vos arguments à venir.

    Nous avons prévu un délai de 11 jours ouvrables pour amener la banque à procéder au transfert de ce fond dans votre compte bancaire. 
    Onze jours, c'est extrêmement long ne trouvez-vous pas ? Sont-ce là les délais réglementaires ? De plus je me permets d'appuyer sur les objections soulevés un peu plus haut sur la difficulté d'un transfert de compte à compte eu égard à la réglementation relative à la transparence des flux bancaires.

    En outre, cette transaction devrait être traitée avec la plus grande confidentialité pour la simple raison que je suis toujours en service dans cette banque.
    Comptez sur mon silence le plus absolu. Tout ceci restera strictement entre vous et moi et ne céderai sous aucun prétexte. Sauf bien entendu si une horde de très très beaux garçons reléguant les couvertures de Têtu au rang d'une caricature de Dingo mal dégrossies se propose de me faire quotidiennement l'amour pour le reste de mes jours.

    Si vous êtes prêt et intéressé par cette affaire, veuillez m'envoyer une réponse suivie de vos informations personnelles afin que je vous envoyez de plus amples détails sur son déroulement.

    Veuillez me laisser votre contact téléphonique:...
    Pays:...
    Adresse:...
    Profession et occupation:....
    Age:...
    Photo

    Merci pour votre coopération.
    A bientôt
    Mr. Bambara Alidou.
    Mais mais mais... Hoooooo, j'y suis... Hààà la la... On peut dire que vous êtes un sacré farceur vous ! J'ai compris : en réalité vous êtes un admirateur secret et vous voulez un rendez-vous avec moi, hein ? Allez allez, trêve de chichis. Ca ne prend pas avec moi. Votre timidité maladive vous a conduit à échafauder ce scénario à peine crédible de compte en banque inactif (faut-il y voir un message subliminal ?) à la seule fin de récupérer mon adresse ainsi qu'une photo dont j'ignore ce que vous allez faire puis revenir vers moi pour me proposer un rendez-vous aux chandelles en me récitant des poèmes de Daniel Guichard. C'est trognon...

    Mais vois-tu mon cher Mambara (allez, soyons fous, on se dit tu au point où nous en sommes) envisager l'éventualité d'une relation en la fondant sur le mensonge me paraît une très mauvaise idée. Car comme l'a dit Emile Zola : " La vérité est en marche et rien ne l'arrêtera". Bon, d'accord Pablo Neruda a écrit que "La vérité, c'est qu'il n'y a pas de vérité" mais c'était par un soir de désolation après avoir appris  que Séna de Secret Story trompait Amélie ; donc ça ne compte pas.

    Tu me vois navré de devoir t'adresser un non négatif et irréversible. La fleur de ma confiance piétinée ne fleurira pas dans le jardin de tes sentiments. Tout est fini entre nous. Je m'en vais, meurtri et humilié, mais la tête haute.

    Adieu.
    Ton dévoué

    Tambour Major

    9 février 2011

    Deux ans !

    35 commentairess
    Deux ans, cela fait deux ans jour pour jour que j'ai rouvert ce blog ici, un an et demi après l'ouverture d'un premier chez-moi sur une autre plate forme aujourd'hui en voie de disparition pour cause de mutation de l'hébergeur. Un premier chez-moi qui contenait mes premiers pas, tâtonnants, hésitants, souvent gauches. J'en déteste beaucoup, en aime quelques uns que j'ai pu réutiliser ici même.

    Deux ans, bientôt 300 billets publiés, des commentaires réguliers, des lecteurs assidus, des statistiques flatteuses en croissance régulière qui attestent de la bonne vitalité de ce blog. On est bien loin des scores vertigineux de certains cadors du ouèbe  mais pour une modeste page où je raconte ma petite vie, c'est tout de même pas trop mal.

    Au delà des statistiques il y a bien évidemment le plaisir d'entretenir ce petit bout de toile, d'y voir venir des lecteurs avec lesquels se nouent régulièrement de jolies affinités, ou parfois se tissent  des liens d'amitié. C'est ainsi qu'eurent lieu mes premières rencontres de blogueurs, que certaines sont prévues, et que d'autres se produiront  à n'en pas douter. Sans compter les membres du Toulouse Carnet.

    Pour ce bloganniversaire, à force de teasers au suspens insoutenable je vous annonçais une petite surprise. Hé bien mesdames messieurs, je vous offre non pas une, ni deux,  mais trois suprises ! Comme ça, hop ! Au diable la radinerie...

    Maestro : jingle !


    La première vous aura sûrement sauté aux yeux. Contrairement à ce que certains ont pu imaginer, je n'ai pas profité de cet anniversaire pour acheter un nom de domaine (payer pour bloguer ? Comme le dirait Johnny, j'arrive pas à me faire à l'idée !), ni vous annoncer que je passais à la concurrence. Non. En revanche un gros relookage, ça, oui.
    Au départ je n'avais pas fondamentalement envie de modifier cette page. Aussi j'ai hésité et fait quelques tentatives de refondre plus ou moins en profondeur la présentation mais je ne suis jamais parvenu à quelque chose qui me satisfasse totalement tout en conservant l'image d'arrière plan précédente (le pissenlit). J'aimais bien l'allure de ce blog, plutôt en rondeurs, ainsi  que l'image d'arrière plan couleur bleu lumineux du ciel  par beau temps, et qui me met de bonne humeur. Ensuite pour le coté allégorique de la fleur de pissenlit. J'aime bien comparer les billets que j'essaime ici au graines de pissenlit qui, une fois publiés sont comme emportés par le souffle du vent, vivent librement leur vie et deviennent ce qu'ils peuvent bien devenir. Mais voilà, à force de tripatouiller se suis parvenu à un résultat qui m'a plu. Une dominante plutôt sombre mais, qui rehaussée de la lumière du texte de la sidebar accède à une vibration solaire beaucoup plus forte qui me plait beaucoup.


    La deuxième surprise du jour est l'apparition d'un nouvel onglet intitulé sobrement "Avant". En effet, la suppression annoncée de mon premier blog n'était pas sans susciter chez moi un sentiment amphibologique, partagé entre l'indifférence d'une page tournée, et le pincement de voir s'envoler mes premiers souvenirs de blogueur, même s'ils sont parfois d'assez piètre qualité. J'ai donc procédé à un subtil gloubiboulga informatique pour récupérer cet ancien blog, le transposer furtivement sous word-press, pour le ré-importer reconverti au bon format, puis le réinjecter chez blogger dans un costume sur mesure. Cela donne donc Avant ou Tambour Major en version 1.0.
    Tout n'est pas d'aplomb, le passage d'une plate forme à l'autre et le changement inévitable de mise en page produit des résultats parfois curieux, doublés d'une perte partielle des photos d'illustration, comme un vieux cahier corné dont on aurait égaré quelques pages. Mais l'essentiel y est, que vous pouvez librement consulter en cliquant l'onglet correspondant sur la page d'accueil. Voilà la deuxième partie de ma surprise. Je vois déjà l'oeil de certains d'entre-vous - analysators en puissance - briller de mille feux.

    La troisième partie de la surprise est un petit concours. Il n'y en avait jamais eu en ces lieux, alors ma foi pourquoi ne pas s'amuser un peu ? Les règles du jeu sont  très simples : il vous suffit de répondre aux quelques questions ci-dessous. Le gagnant sera tiré au sort parmi les bonnes réponses. Il remportera un somptueux cadeau choisi par mes soins.

    Prêts ?

    Question n°1 : Combien y a-t-il à ce jour (donc  à la date du 9 février 2011 inclus) de billets publiés, sur les deux blogs confondus ?

    Question n°2 : Quel était le thème (pas le titre !!) du billet daté du 2 juillet 2009 ?

    Question n°3 : Parmi ces 4 choses, il en est une que je n'aime pas. Laquelle est-ce ?
    a - le bruit de la pluie sur la vitre
    b - les pantalons marrons
    c - perdre aux jeux vidéos
    d- avoir de la vaisselle sale dans l'évier
    Indice : Dix.

    Question n°4  : A quel concert ai-je assisté en Août 2007 ?

    Question n°5 : Hormis celui correspondant à la question précédente, cite deux musiciens que j'aime.

    Question n°6 : Qui était (R.I.P.) Gary ?
    Indice : Je crois vous l'avoir présenté en juillet 2008. A moins que ce ne fut en août...
    Question n°7 : Laisser sous ce billet un commentaire rigolo comportant 2 des 3 mots suivants: "escalope", "autoclave", "ribosome".

    Toutes les réponses se trouvent éparpillées en divers lieux des deux blogs. Vous avez jusqu'au 28 Février 2011, minuit heure de Paris pour m'envoyer vos réponses par mail (béh oui, en commentaire, tout le monde verrait !) à l'adresse tambour.major@yahoo.fr
    Le tirage au sort du gagnant aura lieu le 1er Mars et les résultats seront promulgués le Mercredi 2 Mars, fête de Saint Charles le Bon, solennité tout à fait idoine, bien que je ne me prénomme pas Charles.

     Bonne chance à tous, et que le meilleur gagne ! smileys Forum

    8 février 2011

    Teaser 2.0

    8 commentairess
    <a href=http://www.grapheine.com/blog title=web agency flash>creation graphique</a>



    A demain !

    smileys Forum

    5 février 2011

    Week-end à Rome

    17 commentairess
    Prendre le temps
    De se lover

    Au creux de l'oreiller                                             

    Au creux du silence                  

                La lumière diffuse

                                      Sur les murs blancs
    Sa douceur
    Et joue avec les ombres

    Vibration solaire

    Être bien

    Et ne devoir rien à personne                        

    Dans le calme voluptueux de l'instant
    Éphémère 

                                                    Havre de paix     
    Fraîcheur matinale          

    Envies d'évasion 

                                 Envies d'arômes
    D'un week-end à Rome

    Envies matutinales        
                  D'un samedi presque ordinaire


    4 février 2011

    Teaser...

    12 commentairess
    En ce moment c'est l'anniversaire des blogs. Après Christophe qui il y a dix jours célébrait ses 3 ans de blog, avec Mister A me dit-on dans l'oreillette (ouip, fatigué en ce moment ^^) c'est aujourd'hui au tour Flavien de souffler sa toute première bougie.

    Le 9 février ce sera au tour de votre serviteur qui arrosera ses deux ans de présence sur cette plateforme et non pas mes deux ans de blogueur. Car il y a eu un avant, débuté un certain 6 juin 2007. En tout état de cause, ce blog fêtera ses deux ans dans quelques jours. Et après avoir pas mal galéré, je vous réserve une petite surprise pour l'occasion.

     


    Rendez vous dans 5 jours... smileys Forum

    2 février 2011

    Mon abécédaire

    18 commentairess
    A comme Amis, ceux sans lesquels je ne peux vivre.

    B comme Beaucoup. Car il est beaucoup de mots qui commençant par cette lettre eussent trouvé leur place, pour des raisons très différentes. Mais aussi parce que "beaucoup" n'est jamais assez.

    C comme Caresse. Celle du vent dans mes cheveux, celle de la main amicale sur ma joue.

    D comme Découverte. Le pendant d'une insatiable curiosité.

    E comme Ecorché vif. Mais je me soigne.

    F comme Famille. Celle d'où je viens, celle que je n'aurai pas, celle que je me construirai par défaut.

    G comme Gastronomie. Fin gourmet et maître queue à mes heures, il parait que j'ai un bon coup de fourchette.

    H comme Humour. Bien noir ou border-line, de préférence.

    I comme Invitation. Invitation au voyage, invitation au partage. J'aimerais que ma vie soit une invitation perpétuelle.

    J comme Jardin, qu'il soit secret ou à l'anglaise, de préférence.

    K comme Kyrie Eleison. Et faire la part des choses.

    L comme Lumière. Celle qui donne du relief aux ombres, fait vibrer les couleurs et anime l'espace.

    M comme Musique, maîtresse envahissante, compagne merveilleuse, des bons moments comme des sombres.

    N comme Nostalgie, car il m'arrive de l'être, parfois. C'est un mal comme un autre.

    O comme  Orgue, roi des instrument. Ouragan ou feu follet. Orgue mystique et  machine infernale. Paradoxal instrument !

    P comme Pyromane, celui qui sommeille en moi. Le feu qui danse, les flammes qui crépitent m'hypnotisent, me fascinent.

    Q comme Quantique. Je n'y comprends pas grand chose... hélas.

    R comme Respirer à pleins poumons, sentir et ressentir, s'imprégner de ce qui nous entoure.

    S comme Sexe. Parce qu'il en faut, un peu, beaucoup...

    T comme Théâtre. Je ne suis jamais monté sur des planches mais je crois que ça me plairait assez.

    U comme Ubiquité. Si seulement je pouvais !

    V comme voyages, au pluriel. J'aimerais que ma vie soit voyages.

    W comme Waquete. Le waquete est un animal aquatique nocturne.

    X comme X-Files, dont je ne ratais aucun épisode à sa grande époque. J'y vois une parenté lointaine à  Twilight Zone, dont je suis fan de longue date.

    Y comme Ylang ylang, dont j'aime tant les fragrances de l'huile essentielle.

    Z comme Zorro, le cavalier qui surgit lors de la nuit et court vers l'aventure au galop.