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  • 2 juin 2013

    Clavardage dominical d'un blogueur en panne d'inspiration

    Voici treize jours que je n'ai rien publié ici. Qui, hormis mon petit ego, s'en souciera vraiment ? A qui ce silence aura-t-il fait l'effet d'un manque insoutenable ? Soyons honnêtes trois secondes : personne, à part moi, car je n'aime pas voir ce petit bout de toile s’effilocher par non-usage. Depuis six ans - déjà ! - que je blogue, j'ai toujours mis un point d'honneur à ne pas laisser dépérir ce calepin virtuel dont je demeure, ne vous en déplaise, le premier lecteur.

    Treize jours donc que je n'ai pas alimenté ce blog. Faute de temps, un peu. Faute d'envie, aussi. Faute d'inspiration, principalement. Faute de sujet suffisamment mûr, par dessus tout.

    Oui, avoir quelque chose à dire est une chose. Savoir comment l'écrire en est une autre. Et de manière générale je n'aime pas écrire à la va-vite. Au contraire, l'écriture est pour moi un moment de plaisir. Le choix des mots, la construction du récit, le balancement des idées, l'articulation du texte. J'aime ce travail qui me pousse parfois à réécrire plusieurs fois une même phrase pour la simple raison que sa sonorité ne me convient pas...

    Bref, je ne vais pas faire semblant de n'avoir rien à dire pour prétexter un billet vide. Car en réalité il ne m'est pas arrivé grand chose de particulièrement exaltant depuis le 20 mai dernier. 

    Si, tout de même, il y eut cette jolie rencontre d'un joyeux twitter lyonnais qui a la particularité de mesurer plus de un mètre cinquante sept, ce qui en soi est suffisamment rare pour mériter d'être signalé. Un soir de pluie, place du Capitole, dans l'un des beaux cafés abrités par les arcades. Quoique nous ne nous connaissions pas depuis très longtemps, le contact fut immédiat, comme à chaque fois que le monde virtuel prend chair autour d'un verre ou d'une tablée. Preuve indéniable que les échanges par réseaux sociaux ne sont pas que pure artificialité. La soirée passait en un éclair et la conversation filait encore bon train lorsque nous dûmes nous séparer entre deux averses. Il faudra que je m'organise une virée à Lyon pour revoir tout ce petit monde (sans mauvais jeu de mots).

    Quelques jours plus tard j'eu l'immense plaisir de faire la rencontre de Loup, venu de son Grand Nord en terres méridionales à la quête d'un soleil qu'il ne trouva pas. Loup, je suis son blog depuis assez longtemps, pratiquement ses premiers pas. C'est quelqu'un que j'aime lire et avec qui j'aime discuter sur twitter. Mais comme tout un chacun sait, le loup observe beaucoup plus qu'il ne se montre. Aussi, lorsque je reçus un mail  dans lequel il me demandait s'il était possible que nous nous rencontrions, ma réponse fut instantanée.
    "Tu verras, m'avait-on prévenu, il est très timide et plutôt réservé". Là encore le contact fut immédiat. En lieu et place d'un Loup apeuré, j'ai j'ai eu un immense plaisir à découvrir une véritable pipelette, drôle, fin et spirituel, exactement à l'image que je me faisais de lui à la lecture de son blog et de nos échanges sur twitter.  Encore quelqu'un que j'aurais grand plaisir à revoir, avec un peu plus de soleil peut-être. Ce fut une belle rencontre, comme beaucoup de celles que j'ai faites depuis mes débuts de blogueur.

    A propos de tout autre chose, j'ai été fortement ému par les images du mariage de Montpellier. Peut-être pour la première fois, et vivant l'événement en direct sur mon écran d'ordinateur, je me suis senti concerné, vraiment. Oui, un jour moi aussi je pourrai le dire ce "Oui" qui engagent deux personnes dans les liens du mariage. Moi aussi un jour je pourrai donner un cadre légal solide à la vie que j'aurai décidé de partager et construire avec un autre garçon que j'aimerai. Mais je n'en suis pas encore là...

    Voilà... Comme vous vous en rendez-compte, ce billet est un peu décousu. Mais rassurez-vous. Je me rends compte que le nombre de mes billets augmente sensiblement lorsque mon esprit travaille trop en raison de soucis qui me préoccupent.

    Voyez en mon silence relatif le signe que je vais plutôt bien.


    25 commentairess:

    1. Fainéant ! Tous les prétextes sont bons pour glander.

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      1. Oui, bon, ça va hein. Si on peut plus buller en paix chez soi... M'en retourne siroter mon Syrah 2008 tiens !

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    2. Tu es bien le premier à me décrire par le mot "pipelette" ! Tu es sûr que c'était moi ? :-) D'autant que je me souviens que j'ai vu le soleil quand même... Pas souvent dans le ciel, certes, mais dans l'assiette déjà, et il était aussi surtout présent dans ma petite tête, notamment quand je croisais le chemin des nombreux graous qui peuplent ta jolie ville... D'ailleurs, je peux revenir pour que tu me présentes ton ami qui illustre ce billet ?

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      1. Ho mais reviens. Avec le retour du soleil, le graou n'en sera que davantage observable :)
        Et j'avoue, j'ai un peu forcé sur le trait. Pipelette n'est pas exact. Disons plutôt que tu n'es pas le grand timide que l'on m'avait annoncé :-)

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    3. "Voici treize jours que je n'ai rien publié ici. Qui, hormis mon petit ego, s'en souciera vraiment ? A qui ce silence aura-t-il fait l'effet d'un manque insoutenable ?"
      Ben,tes fidèles lecteurs! :)
      "Moi aussi un jour je pourrai donner un cadre légal solide à la vie que j'aurai décidé de partager et construire avec un autre garçon que j'aimerai."
      Tu as intérêt,cela m'embêterais d'avoir quitter mon trou et manifesté deux fois pour rien.

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    4. Ah toi aussi tu as trouvé en face de toi un #LoupBavard? :D

      Sinon moi j'attends de rencontrer le petit Buzz aussi. Je pense que cela sera lors de ma prochaine visite lyonnaise que j'espère faire avant la fin de l'année.

      Et toi? tu viens quand dans nos contrées du nord? ^^

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    5. Je proteste énergiquement sur les fausses informations distillées dans cet article. Non, non et non, il y a des Lyonnais qui font plus d'un mètre cinquante et j'en suis la preuve vivante :-)

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      1. Je confirme ^^. D'ailleurs moi on me traite souvent de géant alors que j'en suis bien loin par rapport à d'autres ^^.

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      2. C'est vrai, vous êtes les exceptions qui confirment la règle :)

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    6. Je rebondis sur le commentaire de Seb : c'est quand que tu viens te geler le popotin dans le grand Nord Alsacien ? Oui je sais, avec les termes employés, ça ne donne qu'une envie : venir nous voir :D

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      1. Il faudra ! Même si je ne la connais pas, l'Alsace occupe une place particulière dans mon petit cœur...

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      2. Comment tu as zappé mon commentaire #Boude ^^

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    7. Mesurant 1m75, je me permets d'ergoter quant au contenu d'une partie de cette note malveillante... ;o)

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    8. Beaucoup de tes fidèles lecteurs se soucient de ce que tu publies. Et quand bien même ce ne serait pas le cas, écrire en soi (pour soi) est déjà à lui seul un très bon exercice.

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      1. C'est bien le cas. Mais j'aime bien partager aussi. Créer une émulation avec mes lecteurs n'a rien pour me déplaire, bien au contraire.

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    9. Mmm, le coup de la panne est souvent fréquent quand on a des bouffées de jolie vie (elle regarde en l'air en sifflotant)
      C'est toujours chouette, quand on met une tête sur des twitts et que ça se passe bien :-)

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      1. Ca m'a fait plaisir de te croiser tout à l'heure dans un rayon de soleil couchant.

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    10. Et bien, Tambour Major, malgré quelques divergences d'opinion, j'aime ta façon de voir certaines choses et de les écrire. On a tous des moments comme ça où même s'il y a matière, il n'y a pas forcément le déclic.

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      1. Oui, il faut savoir les choses mûrir. Depuis cet après midi j'ai deux jolis billets en tête, et vais peut-être commencer la rédaction de l'un d'entre eux ce soir.

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    11. Clavardage et non clabaudage ...

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    12. Tout ça pour nous cacher que tu as mieux à faire à cette saison,que la sève monte et que se rouler dans les foins avant qu'ils ne soient coupés (après ça pique!!) est bien plus agréable.....! :)

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    13. Honte à moi, commenter avec tant de retard un billet dans lequel ma personne est évoquée.
      Ce fut un grand plaisir de te rencontrer aussi, toi le mystérieux félinophile, adepte de la gastronomie croquante et gourmande.
      Je te rassure, je ne me sens pas comme Gulliver dans ma jolie cité, même s'il est vrai que nos connaissances communes ont la taille inversement proportionnelle à la grandeur de leur coeur.
      Au plaisir de te revoir dans ta belle cité, ou ici où tu seras toujours le bienvenu.

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    Bonjour, vous êtes bien chez Tambour Major.

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