Je n'ai rien vu passer. Rien. Absolument rien. Ce mois de mai est déjà fini alors que j'ai l'impression qu'il a commencé hier, ou la semaine d'avant. Pris dans le tourbillon du travail et empêtré dans d'autres problématiques, le temps a passé beaucoup trop vite.
Il faut dire que depuis plusieurs semaines je n'arrête pas, n'ayant que trop rarement le temps de me poser, voire de me reposer, tout simplement. Si je n'ai pas fait les ponts, j'ai en revanche profité des jours fériés pour une balade en montagne ou aller voir des amis en Ariège, histoire de déconnecter un peu car, depuis mes dernières véritables vacances qui remontent à Noël dernier, cela commence à tirer un peu sur la ficelle. Heureusement le mois de juin qui arrive puis le mois de juillet seront l'occasion de petites escapades avant quinze jours de coupure d'une seule traite.
Et autant dire qu'il me tarde, vraiment !
Et autant dire qu'il me tarde, vraiment !
La première escale se fera tout d'abord à Marmande pour le festival Garorock, en compagnie de quelques connaissances. Je n'ai encore jamais mis les pieds dans un festival de ce type et encore mois assisté à un tel festival dans son intégralité alors ce sera une grande première ! Dans le genre "Rendez-vous en terre inconnue" je trouve assez électrisant d'aller voir en live des monstres sacrés situés très très loin (euphémisme) de mon répertoire de prédilection (pour
preuve, à l'instant où j'écris ces lignes, j'écoute les Sonates en Trio
de J.-S. Bach !) comme Indochine ou encore Marilyn Manson (d'ailleurs qui peut se targuer de l'avoir vu en vrai, celui-là ?). En tout état de cause, cette escapade hors des sentiers habituellement battus par mes oreilles s'inscrira parfaitement dans la ligne de conduite que je me suis fixée pour cette année : profiter. Cerise confite sur le pudding au Nutella, connaissant ceux en compagnie de qui je vais être quatre jours durant, je sais d'ores et déjà que cela sera source d'excellents moments. What else ?
Juillet me verra ensuite filer sous le soleil de Mexico Lisbonne où je réussis enfin à me rendre, alors que je traîne ce projet depuis l'an passé. J'ai vraiment hâte de ces quelques petits jours au Portugal d'autant que j'y vais avec deux amis joyeux et pétillants que j'apprécie beaucoup. Mon guide du routard dort depuis plusieurs mois sur ma table de nuit, il faudra bien que je l'ouvre un peu avant le départ histoire de planifier un tout petit peu mon séjour. A moins que je ne me laisse porter, tout simplement. Au fond, est-ce bien important ?
Le mois d'août sera quant à lui l'occasion d'une grosse coupure de quinze jours consécutifs amplement mérités. D'abord du 11 au 18 pour une belle semaine à Paris où je ne suis pas revenu en vulgaire touriste depuis des lustres. C'était il y a 5 ans. Fichtre...! Ce sera l'occasion de revoir pas mal de monde que je n'ai pas vu depuis au moins autant de temps, voire d'avantage pour certains, et sûrement l'opportunité de rencontrer de nouvelles têtes croisées sur twitter. Ha, le petit monde des réseaux sociaux ! Là aussi ce sera rudement chouette.
Et ensuite, après le tumulte de la foule, hé bien ce sera le calme des cimes au cours d'une petite semaine à la montagne, dans les Pyrénées que j'affectionne tant, pour m'adonner à des heures de randonnées débridées parmi les estives et les moutons.
Ce joli programme me semble pour l'instant terriblement lointain et abstrait tellement j'ai à faire jusque là. Il faut dire que la semaine qui démarre et celle qui va suivre s'annoncent très intenses et je m'attends à ne pas toucher terre pendant les quinze jours prochains. Poser ces lignes m'aide à me projeter au loin de à regarder par dessus cet océan de travail qui me sépare d'un peu de repos.
Allez, encore un gros mois à tenir avant de pouvoir lever progressivement le pied.