Pas trop le temps de bloguer en ce moment, même si le clavier me démange. J'ai seulement la tête sous l'eau et suis pris à la gorge par de lourdes et contraignantes obligations professionnelles qui devraient se conclure dans quelques semaines par un heureux dénouement (croisez un peu les doigts pour moi, cela ne pourra pas me faire de mal).
J'ai pas mal de projets aussi, de gros et grands projets, notamment professionnels (encore) dont je reparlerai certainement, le temps pour moi de m'assurer de certaines détails techniques qui ne sont pas sans importance.
Des projets de vacances aussi, puisque dans deux mois je m'envole pour le Canada où je pars retrouver pour quinze jours celui pour qui mon petit cœur d'artichaut est littéralement entré en fusion. Nous nous parlons tous les jours, nous partageons énormément, tout le temps, nous nous manquons beaucoup. Il n'attend qu'une chose, que je désire aussi ardemment.
À cette époque charnière de ma vie où je m'apprête enfin, après de très longues études, à me lancer définitivement dans le grand bain de la vie active, je m'interroge : pourquoi ne pas envisager le grand départ ? Qu'ai-je à perdre à essayer de construire ailleurs ce que je pourrais construire ici ? Et cela d'autant plus que la multitude de cailloux blancs rencontrés à mes pieds me dessine assez clairement un joli chemin, certes escarpé, qu'il ne me reste qu'à suivre, comme la feuille portée par le vent.
Folie, clamerons certains.
Et si justement, face à cette magnifique opportunité, c'était de ne rien faire qu'être fou ?
« La question n'est pas que va-t-il se passer ? mais que feras-tu pour que cela arrive ? ».