Pas trop le temps de bloguer en ce moment, même si le clavier me démange. J'ai seulement la tête sous l'eau et suis pris à la gorge par de lourdes et contraignantes obligations professionnelles qui devraient se conclure dans quelques semaines par un heureux dénouement (croisez un peu les doigts pour moi, cela ne pourra pas me faire de mal).
J'ai pas mal de projets aussi, de gros et grands projets, notamment professionnels (encore) dont je reparlerai certainement, le temps pour moi de m'assurer de certaines détails techniques qui ne sont pas sans importance.
Des projets de vacances aussi, puisque dans deux mois je m'envole pour le Canada où je pars retrouver pour quinze jours celui pour qui mon petit cœur d'artichaut est littéralement entré en fusion. Nous nous parlons tous les jours, nous partageons énormément, tout le temps, nous nous manquons beaucoup. Il n'attend qu'une chose, que je désire aussi ardemment.
À cette époque charnière de ma vie où je m'apprête enfin, après de très longues études, à me lancer définitivement dans le grand bain de la vie active, je m'interroge : pourquoi ne pas envisager le grand départ ? Qu'ai-je à perdre à essayer de construire ailleurs ce que je pourrais construire ici ? Et cela d'autant plus que la multitude de cailloux blancs rencontrés à mes pieds me dessine assez clairement un joli chemin, certes escarpé, qu'il ne me reste qu'à suivre, comme la feuille portée par le vent.
À cette époque charnière de ma vie où je m'apprête enfin, après de très longues études, à me lancer définitivement dans le grand bain de la vie active, je m'interroge : pourquoi ne pas envisager le grand départ ? Qu'ai-je à perdre à essayer de construire ailleurs ce que je pourrais construire ici ? Et cela d'autant plus que la multitude de cailloux blancs rencontrés à mes pieds me dessine assez clairement un joli chemin, certes escarpé, qu'il ne me reste qu'à suivre, comme la feuille portée par le vent.
Folie, clamerons certains.
Et si justement, face à cette magnifique opportunité, c'était de ne rien faire qu'être fou ?
« La question n'est pas que va-t-il se passer ? mais que feras-tu pour que cela arrive ? ».
Comme je suis content de lire ça ! Je te soutiens à fond.
RépondreSupprimerPasses quand tu veux à Munich ! Bisous
Expat un jour, expat toujours. :)
RépondreSupprimerPuisque ça ne peut pas de faire de mal, je croise les doigts pour toi ! Et... euh, même si les conseilleurs ne sont pas les payeurs, ce n'est pas folie que de suivre la feuille qui tourbillonne : à ton âge, même si elle t'emporte un peu loin en dehors des chemins battus, le temps est un filet de sauvetage méconnu et irremplaçable, celui dont il ne faut pas se servir que pour emprisonner les regrets... La question est exactement celle qu'il faut constamment avoir en tête ! En attendant, j'espère que l'été sera indien au pays du sirop d'érable !
RépondreSupprimer"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit." (La Rochefoucauld)
RépondreSupprimerIl n'est de vraie folie que de ne pas suivre la sienne, ses rêves, ses désirs...
RépondreSupprimerVit-on seulement si on n'est pas un peu fou ?
RépondreSupprimern'hésite surtout pas, les regrets sont néfastes pour la santé , je croise les doigts des mains et des pieds...
RépondreSupprimerEt que feras-tu si ça rate?
RépondreSupprimerLa peur que cela rate doit-elle faire renoncer avant même d'avoir essayé ?
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
Supprimerje dirais, pas d'hésitation: si la feuille d'érable peut traverser l'Atlantique pour aller se poser au pays où l'on trouve des maringouins, qu'elle traverse sans regrets, ni remords, ni craintes.
RépondreSupprimerAvec la citation finale, on pourrait se dire que tu as déjà les réponses aux questions que tu te poses. Après tout, tu as déjà traversé l'océan il y a peu pour un long voyage. Et dire qu'à un moment, tu te demandais si Paris était une destination pour toi, mais l'attrait n'était que professionnel. Parfois ça ne pèse pas bien lourd dans la balance...
RépondreSupprimerSuis ton coeur, n'hésite pas, vis, tente, essaye, sois dingue, mais assure toi quand même que tu ne risques pas de tomber de trop haut.
RépondreSupprimerEt n'oublie pas : better to have lost in love, than never to have loved at all...
L'aventure de la vie à deux vaut la peine d'être vécue. Je suis sûr que tu as déjà certaines réponses à tes questions, car quand l'amour est là, tout semble bien plus évident. Reste à suivre les petits cailloux blancs...
RépondreSupprimerSi c'est lui fonce, il y a des opportunités au Canada, tu trouveras sans problème du travail avec tes bagages. c'est ta vie. Courage
RépondreSupprimerMon enthousiasme me crie d'aller dans le même sens que tout le monde, et de te dire de foncer. Parce que youpi !
RépondreSupprimerMais pour pondérer juste un peu, j'ajoute : et si tu gardais tes questions géographiques (tout à fait légitimes) encore un petit moment dans un coin, et attendais juste de vérifier que tu aimes être là-bas, de voir comment tu t'y sens toi ? tu décideras pendant/après ton séjour québécois ?
D'ici là, j'espère quand même entrevoir ton museau, et je croiserai mes doigts (sauf en jouant :-))
Imaginerais-tu avoir raté une belle occasion d'être heureux et accompli professionnellement ? Non je pense ! Il ne faut pas avoir de regrets destructeurs alors bon vent ! Laurence m
RépondreSupprimerRien qu'à te lire,on sent bien que la seule chose qu'il te manque pour oser suivre ce que ton cœur te supplie de faire, c'est juste un petit coup sec dans le dos pour sauter dans le vide et te laisser virevolter au gré des vents sous un merveilleux parachute.
RépondreSupprimerPlus la peine de te retenir aux parois de l'avion, il y a toutes les mains qui ont parlé avant moi posées sur ton épaule ...
Alors tous ensemble ...
un, deux, trois ...
Tout a surement déjà été dit....Mais quand même,je vens mettre mon grain de sel et apporter un de ses petits cailloux qui tracent ton chemin vers l'ailleurs.
RépondreSupprimerTu as raison,peu importe l'endroit où l'on se créer pourvu que l'on soit heureux...C'est tout le mal que je te souhaite!
Va où le vent te mène...Il n'y a pas de raison que ça n'aille pas...Tout ira bien TM.J'en suis convaincue.
Et quelle plus belle raison de partir que l'amour?!
Et ce chemin te conduirait vers une contrée dont une feuille orne le drapeau ? ;-)
RépondreSupprimerAllez GO !!!!!
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