Malgré le temps maussade et une météo incertaine, nous avions prévus avec
Méchant Chimiste et quelques amis à lui, d'aller faire une randonnée en montagne dans les Pyrénées ce dimanche, histoire de nous dégourdir les jambes et de prendre un grand bol d'air frais. Direction
Artigue, un petit village perdu au milieu de pas grand chose en surplomb de la vallée de
Luchon.
Artigue
Le plafond nuageux est assez bas, le soleil tout relatif, on ne voit pas les sommets qui pourtant nous environnent mais qu'à cela ne tienne, nous nous élançons quand même en direction du
Pic de Bacanère situé à 2200 mètres d'altitude.
C'est beau hein ?
Le paysage est assez joli, composé de grandes prairies fleuries parsemées d'arbres, et le ciel chargé voiles qui s'étirent, flottent, se disloquent et se reforment à l'infini. C'est très romantique tout ça, et surtout très beau ! Le grand air vivifiant, les grands espaces, cela fait un bien fou. Mais mine de rien le chemin grimpe pas mal et l'on s'élève peu à peu.
Les montagnes ont la tête dans la brume
Plus haut nous croisons des moutons, les fameux moutons du Luchonnais, plutôt réputés dans la région pour la qualité de leur viande.En contre bas on aperçoit la vallée tandis que le brouillard monte.
Béééééééé !
Nous arrivons à la moitié de notre ascension et faisons une petite halte à la Cabane de Saunères. On grignote qui une banane, qui un petit gâteau sucré histoire de reprendre des forces. Et puis soudain ce sont, un, puis deux, puis trois, puis beaucoup... puis très beaucoup de moutons qui nous passent sous le nez en file indienne !
1 mouton, 2 moutons, 3 moutons, 4 moutons... 5 mout..ons..,. 6 mout... Zzzzzzzzzz
Ils filent tous à la queu-leu-leu bien sagement (comme des moutons quoi) vers on ne sais trop où, sûrement vers de verts pâturages, mais vu l'humidité qui règne ici je doute qu'il y ait une seule prairie desséchée dans le coin ! Bref, après le train des moutons, nous reprenons notre route, un brin inquiets tout de même car le temps se gâte...
A bientôt dans mon assiette :-)
Effectivement nos craintes sont fondées car quelques minutes plus tard nous préférons rebrousser chemin plutôt que de nous aventurer dans de la purée de pois : nous n'avons pas la témérité de
Jean-François !
Oops... et si on faisait demi-tour ?
Nous n'irons donc pas au Pic de Bacanère cette fois... Tant pis, ce n'est que partie remise. Le temps change très vite en montagne et notre chemin qui quelques minutes plus tôt était dégagé se trouve lui aussi progressivement pris dans la brume.
Là aussi ça se gâte...
Quelques dizaines de mètres plus bas le brouillard s'est volatilisé ! Il ferait même presque beau. Mais ce n'est qu'une illusion : les sommets sont bel et bien prisonniers des nuages. Pas de regrets à avoir, de toute façon nous n'aurions rien vu du panorama qu'offre le pic.
Le bord du sentier est jonché de jolies fleurs sauvages. Comme nous avons largement le temps, je m'amuse avec le mode macro de mon appareil photo...
Petite fleur des champs... quel est ton nom ?
C'est très rigolo la macro et je m'amuse comme un gamin ! Heureusement ma carte mémoire fait 4 Go, je peux donc shooter sans compter. En revanche je ne sais pas du tout de quelles fleurs il s'agit. Si quelqu'un a une idée du nom de ces deux là ?
Ca c'est magnifique, mais je sais pas ce que c'est !
Tiens, un papillon fais la sieste sur une brindille. Hop, je m'approche... va-t-il s'envoler ? Non... plus près... encore plus près... clic ! C'est dans la boite !
Pas farouche la bestiole...
Et là c'est un escargot dans sa coquille nacrée qui fait la sieste sur une grosse feuille charnue. Chut, approchons-nous à pas feutrés pour ne pas le réveiller...
J'aime beaucoup le contraste des couleurs, des formes et textures de cette photo.
De photo en photo, nous voici de retour au parking où nous attendent sagement nos voitures. Après avoir troqué nos chaussures de marche contre une bonne paire de tennis plus légères nous décidons de descendre à Luchon prendre un chocolat chaud avant de nous rendre à Saint Bertrand de Comminges faire un peu de tourisme.
Luchon vu de Artigue.
Mais ça, je vous le raconterai la prochaine fois.