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  • 28 avril 2009

    Identité

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    Qui suis-je ?

    Les prémices du questionnement sur ce que je suis réellement n'est pas né d’hier et autant que ma mémoire me le permette, les doutes existentiels qui m'ont assailli et dont l’apogée s’est soldée par une profonde crise de déprime voici maintenant presque deux ans, remontent à ma plus tendre enfance.
    Je ne vais pas essayer de chercher des causes ni des explications à quoi que ce soit, tel n’est pas mon dessein ; mais plutôt décrire cet entrelacement d’éléments à partir duquel les Parques ont tissé l’étoffe de ce que je suis aujourd’hui.

    Je pourrais très bien débuter cette analyse en citant les premières pages de Proust décrivant l’angoisse du coucher :

    « A Combray, tous les jours dès la fin de l'après-midi, longtemps avant le moment où il faudrait me mettre au lit et rester, sans dormir, loin de ma mère et de ma grand'mère, ma chambre à coucher redevenait le point fixe et douloureux de mes préoccupations. On avait bien inventé, pour me distraire les soirs où on me trouvait l'air trop malheureux, de me donner une lanterne magique dont, en attendant l'heure du dîner, on coiffait ma lampe; et, à l'instar des premiers architectes et maîtres verriers de l'âge gothique, elle substituait à l'opacité des murs d'impalpables irisations, de surnaturelles apparitions multicolores, où des légendes étaient dépeintes comme dans un vitrail vacillant et momentané. Mais ma tristesse n'en était qu'accrue, parce que rien que le changement d'éclairage détruisait l'habitude que j'avais de ma chambre et grâce à quoi, sauf le supplice du coucher, elle m'était devenue supportable. Maintenant je ne la reconnaissais plus et j'y étais inquiet, comme dans une chambre d'hôtel ou de «chalet » où je fusse arrivé pour la première fois en descendant de chemin de fer. »


    Ces phrases, parmi tant d'autres - mais celles-ci en particulier - ont résonné en une profonde vibration lors de leur première lecture alors que je sortais du Lycée. A l'instar du narrateur, enfant, mon univers fut presqu’exclusivement féminin, partagé entre ma mère qui s’occupait de mon frère et moi, ma grand-mère qui nous gardait le soir après être venue nous chercher à l’école, mes « maîtresses » qui m’ont appris à lire, à écrire et à compter, enfin les petites copines d’alors avec lesquelles je passais l’essentiel de mes récréations – à moins que je ne demeurasse seul à rêvasser - tandis que les autres garçons jouaient bruyamment au foot. Non pas que mon père fut absent : je le voyais chaque soir après qu’il fut rentré des champs et passais tous les jours avant d’aller me coucher une bonne demi-heure sur ses genoux à feuilleter avec lui les pages de revues où s’étalaient tracteurs, herses-rotatives et autres engins agricoles dont je connaissais les noms par cœur. Mais la peur de la séparation d’avec ma mère fut pendant longtemps un drame dont ne j’explique qu’imparfaitement les raisons et il faut reconnaître que cela fut de nombreuses années durant une angoisse et une souffrance dont j’eus bien du mal à me départir.

    Si je conserve de mes années collège-lycée de très bons souvenirs sur le plan purement scolaire, je ne puis en revanche en dire autant quant à l’aspect strictement personnel, souvenirs auxquels je n’attache aucune forme de tendresses nostalgique. Car au mal être consécutif à la nette perception que quelque chose ne tournait pas rond s’ajoutait le poids d’un corps que je haïssais et dont j’ai encore du mal aujourd’hui à accepter la laideur. Aussi pour fuir ces démons qui s’invitaient régulièrement à faire la java dans les sinuosités laborieuses de mon esprit, je me réfugiais dans mes études où je rencontrais un certain succès, et la musique dont j’aime à me perdre dans les méandres lorsque rien de va plus. C’est à cette période je crois que remonte la magnifique cocotte-minute dans laquelle je me suis admirablement enfermé croyant que la vapeur finirait par retomber d’elle-même, pétri que j’étais de convictions religieuses dont je mesure désormais l’effet destructeur. Car bien évidemment non seulement la vapeur n'est pas retombée et elle a littéralement fait voler en éclat l'enceinte solidement charpentée où je tentais de la contenir bon gré mal gré, au prix d'efforts assez terribles et d'un moral en forme de montagnes russes quoique je ne laissais presque jamais rien paraître.

    Le déracinement du foyer familial et la prise d’indépendance qui suivit mon installation dans mon premier appart sur Toulouse marque, je le vois maintenant, le point de non retour d’un long cheminement intérieur. Quoique très sage et sortant peu, la marge de manœuvre ainsi octroyée me permit de discuter avec un certain nombre d'amis et connaissances que je savais vivre – ouvertement – la même chose que moi et dont j’admirais secrètement le courage, ce courage que je n’avais pas, par peur d’être moi-même, un moi-même inconnu et qu’il m’a fallu découvrir au fil du temps, comme un mur que l’on gratte pour découvrir la fresque dissimulée sous une consistante épaisseur de plâtre fissuré mais solidement arrimé dans la moindre aspérité de matière. Pourtant je m'obstinais à persister dans cet exercice de reniement dans lequel je croyais passé maître, mais à quel prix... Jusqu'au jour où - chose qui devait arriver - l'autoclave a fini par exploser en mille morceaux, et moi avec. C'était il y a, je l'ai déjà dit me semble-t-il, presque deux ans...

    Depuis, hé bien lorsque je me retourne j'avoue une certaine satisfaction de contempler le chemin parcouru et le travail que j'ai réussi à accomplir sur moi même, de voir que certaines appréhensions se dissipent progressivement sans pour autant se transformer en fierté mal placée et qu'aujourd'hui j'ai (presque) totalement intégré mon identité quoique je ne pense pas en avoir encore découvert toutes les facettes. Armé de solides amis dont le soutien indispensable et quasi infaillible m'a souvent été salutaire, secondés virtuellement par la kyrielle de membres, dont j'ai eu le plaisir de rencontrer certains et dont je me réjouis de faire la connaissance prochaine d'un certain nombre d'autres, d'un certain Forum dans lequel - après avoir été simple membre pendant un an - j'exerce désormais les fonctions de modérateur au sein d'une formidable équipe, cet univers qui m'effrayait - plus par ignorence qu'autre chose - est tout simplement devenu une part de mon quotidien, une part de moi... Ce moi qui m'étonne, ce moi qui me fait rire, qui me dégoûte parfois, et dont je m'accommode, chaque jour davantage.

    26 avril 2009

    Connerie du dimanche

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    La connerie du dimanche...


    Le son est rapidement agaçant mais on peut le couper.
    A vous de jouer...

    Et un petit hommage tout personnel à Susan Boyle :




    Oué, c'est un peu n'importe quoi, désolé !

    25 avril 2009

    The Chaser

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    J'ai déjà eu l'occasion de vous dire à quel point j'étais nul en cinéma... Un nouvel exemple hier soir puisque je me suis littéralement planté dans le titre de celui que nous allions voir en demandant un ticket à l'hôtesse pour un film qui n'était pas diffusé. Petit moment de solitude.
    Encore une fois je me suis laissé trainer de mon plein gré dans une salle obscure pour voir un film dont, comme de coutume, j'ignorais tout. En principe le risque est assez limité étant donné que Steph, en grand passionné, épluche consciencieusement le moindre papelard ayant un rapport même ténu avec le 7° art.
    C'est donc The Chaser, film Coréen sorti cette semaine, qui avait été choisi par notre Monsieur Cinéma.

    The Chaser, c'est l'histoire de Joong-ho, un ancien flic, passablement bad-boy sur les bords, devenu proxénète, qui distribue ses filles aux quatre coins de la ville, secondé par un gaillard une peu neuneu qu'il insulte à tout bout de champs par le recours à un vocabulaire hautement fleuri. Mais des filles de Joong-ho disparaissent sans laisser de traces et la récente agression puis disparition de Mi-jin le décide de lever le voile sur cette affaire en démasquant celui ou ceux qui - suppose-t-il - ont revendu les prostituées en question. Seul point de départ de l'enquête : les quatre derniers chiffres d'un numéro de téléphone...

    En dire plus sur The Chaser reviendrai à en déflorer tout le suspens subtilement distillé. Car si le sénario n'a rien de bien exceptionnel, la progression de l'intrigue qui avance pas à pas, avec une belle souplesse mais surtout de façon totalement imprévisibile, en fait un film à part. A la différence d'une grosse machinerie américaine dans laquelle les ficelles ont la taille de cable d'ascenceur et où l'intrigue avance à force de coups de théatre, le réalisateur Na Hong-Jin fait tranquillement progresser le scenario, avec ryhtme tout en prenant le temps de se poser. Aussi chaque nouvelle séquence s'épanouit comme une fleur de cerisier : on n'en connait véritablement la couleur qu'une fois pleinement épanouie. Cela m'a fait lointainement penser au film Hana-bi de Takeshi Kitano justement pour cette fausse apparence de vide et le vague sentiment d'impalpable qui plonge le spectateur dans un doux flottement. J'avoue que c'est un peu déroutant au début car au bout de 20 minutes je me suis posé la question : " bon et maintenant, qu'est-ce qu'il va bien pouvoir dire pour que le film ne se termine pas ? " et d'avoir toujours été surpris par le second, puis troisième souffle de The Chaser, véritable course de fond au coté d'un ex-flic ripou à la recherche d'un serial-killer dont la fragilité apparente cache un monstre sans ressentiment ni pitié, qui tue de sang froid et considère autant d'attention à ses victimes qu'une machine qui égorge du bétail dans un abattoir. Cruel.

    Cruel comme les supplices innomables qu'il inflige à ces pauvres filles. Ce n'est pas l'objet du flm et si les première minutes laissent entrevoir les réminiscence d'un Hostel de par son atmosphère psychologiquement asphyxiante, on s'en éloigne rapidement pour revenir au sujet : la traque.
    Encore une fois, mon laconisme n'est pas la marque d'un manque d'inspiration mais plutôt la volonté de ne pas en dire trop sur cette plongée dans l'inconnu à laquelle ce film nous convie.

    Si certains scènes du film sont un peu "choc" (l'interdiction aux moins de 12 ans n'est pas innoscente) d'autres sont assez drôle sans pour autant conduire à l'hilarité, et le réalisateur se permet une satire de la police Coréenne plutôt piquante qui allie l'incompétence à une apathie institutionnalisée. Le portrait quoique tendre n'en est pas moins savoureusement acidulé : entre ceux qui passent leur temps à buller dans leur voiture, et laissent du coup se produire des événements qui les mettront littéralement dans la merde (ceux qui ont vu le film comprendront) et ceux pour lesquels le crêpage de chignon est une activité à plein temps, la police Coréenne prend souvent des allures de vaste bordel corrompu où tout le monde gesticule bruyamment, un peu à l'image de certaines séquences du "Collège fou fou fou" (oui, j'ai osé la comparaison), telle une fourmilière sous ecstazy.

    Enfin, le film se dote d'une réelle profondeur grâce au personnage assez bien dessiné de Joong-ho. Cette espèce de gros salopard rustre et cupide aurait pu en rester au rang de caricature si l'intrigue n'avait pas mis dans ses pattes une fillette (en est-il le père ?) qui va le conduire à révéler peu à peu son humanité. Petite chose fragile au milieu de cet univers sordide de meurtres, de prostitution et de flics ripoux, sa présence va fendiller la carapace de Joong-ho qui se révèle finalement - mais fugacement - comme un homme sensible.
    The Chaser évite en outre l'écueil d'une certaine forme de manichéisme primaire qui tendrait à opposer un vrai méchant (malgré sa gueule d'ange) à un vrai gentil. Car si le méchant est un vrai méchant sans la moindre aspérité qui prêterait le jour au moindre faisceau de sollicitude, Joong-ho n'est pas un vrai gentil : après tout il est proxénète, et c'est lui qui a envoyé la jolie Mi-jin dans les griffes du meurtrier, alors qu'elle était convalescente. Et s'il cherche à la retrouver vivante, est-ce en raison d'une quelconque considération pour elle, pour son intérêt personnel, ou juste pour mettre en déroute ce salaud qui l'a privé de sa plus belle fille de luxe ?

    22 avril 2009

    Néo

    2 commentairess
    Inventer des mots pour décrire notre quotidien dont la créativité et l'innovation technologique bouleverse notamment chaque jour d'avantage les habitudes, faire évoluer la langue française en proposant des mots simples, intelligents, tel est le paris du Dictionnaire du Futur qui propose toute une panoplie de néologismes tantôt sérieux, techniques, tantôt décalés, voire franchement construits en clin d'oeil à l'actualité la plus immédiate.

    Ainsi les usagers du Net que vous êtes adopteront sans plus tarder le verbe "Déposter", que vous avez sûrement déjà utilisé sans le savoir, et qui signifie:

    " Supprimer après envoi tous types messages mis sur le Net : mail, twitt, post, commentaire...".
    Oui, nous sommes tous des Monsieur Jourdain en puissance.

    Ou encore les habitués du site hoaxbuster se réjouiront de découvrir la drolatique expression "Défaker" :

    " Identifier et éliminer un usurpateur d’identité sur le Net."
    Outre une définition, chaque néologisme est accompagné d'un commentaire plus ou moins développé qui en explique la genèse, l'idée, le sens exact, non pas à la manière d'un Robert ou d'un Larousse, mais davantage dans l'esprit d'un ouvrage didactique qui ouvre grand les portes de la réflexion à ses lecteurs afin que ceux-ci puissent se plonger à leur tour dans le plaisir tout simple de jouer avec les mots.

    Si certains misent sur le sérieux en offrant des outils syntaxiques qui se veulent efficaces, d'autres joignent la recherche de pointe à une touche d'humour piquant du meilleur goût servie par une plume claire et souple qui ne rend la lecture que plus agréable.

    Ainsi le concept de la "Cybération" :
    "Utilisation d’outils électroniques pour annoncer la rupture à son partenaire. Une pratique effectuée par les cybermomos."
    Si vous cliquez sur un lien, vous découvrirez, en quelques lignes croustillantes, le dessous des cartes pour chacun de ces néologismes. Ainsi pour Cybération :
    Vous recevez des SMS disant : "tu sé nagé , alor prend le large" ou "au rudby il y a le placage, dan la vi oci." . Et pire encore un laconique : "KC".Comme vous êtes un as de la textolangue, votre visage se met en berne. Vous allez ensuite sur Facebook voir le profil de votre compagnon et constatez qu’il n’est plus en couple. N’insistez pas, vous êtes en train de subir une cyberation, ou une déclaration de séparation par l’intermédiaire d’outils électroniques.La cyberation est directe, lapidaire. Elle laisse la personne qui la reçoit dans un état de sidération avancée. Elle a fait émerger les mots cybermomo et cybermomette qui désignent les lourdauds qui pratiquent la cyberation. Cyberation est un mot composé de cyber élément désignant l’usage du numérique, séparation et sidération.
    En fouillant un tout petit peu, vous découvrirez sûrement le tout nouveau concept de la "Scuzitude" :
    Attitude politique qui consiste à présenter des excuses pour les propos et les actes de ses adversaires.
    La scuzitude est l’utilisation de l’excuse comme arme politique. Le principe est de repérer les propos et actes susceptibles d’avoir blessé les interlocuteurs de ses adversaires et de s’excuser pour eux. Pour pratiquer la scuzitude, il faut imaginer avoir un ego qui lave plus blanc que blanc et de et de ce fait efface le mal commis.(...)"
    Toute ressemblance avec des faits existants ou ayant existé ne serait bien évidemment pas fortuite.

    Une petite mise en garde cependant : l'utilisation abusive de ce site peut rendre Nethomane !

    16 avril 2009

    Slt !

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    Internet offre une panoplie d'outils pour faire copain copain avec une foultitude de gens divers et (a)variés, que l'on n'aurait pas nécessairement eu l'opportunité de croiser dans sa vie de tous les jours. Les sites de rencontres se situent bien évidemment au premier rang de ces dispositifs modernes qui permettent en quelques clics de - peut-être - tomber nez-à-nez sur la personne avec laquelle vous allez, dans le meilleurs des cas, passer le reste de votre vie, ou plus probablement et plus modestement quelques bons moments, voire dans le pire des cas, mais aussi dans la majorité d'entre eux, perdre quelques minutes.
    C'est d'ailleurs assez angoissant au début de se trouver face à face - et au milieu - de tout ce tas de viande fraîche de toute cette ribambelle de portraits aguicheurs (ou pas) affublés de pseudonymes plus ou moins grotesques dont on ignore la genèse mais qui, on le suppose, sont le fruit d'une longue séance de brain-storming et ne laissent parfois que peu de doutes sur les louables intentions de ces interlocuteurs potentiels ; par respect pour ces tristes victimes je m'abstiendrai de vous livrer en pâture le moindre pseudo, quand bien même fut-ce le plus ridicule du cosmos.

    Une fois passée la premire appréhension de cette vitrine de super-marché, il n'y a plus qu'à arpenter les rayons, à flâner de produit en produit, se laisser guider par ses hormones son instinct à défaut de repère un peu plus objectif car à l'inverse d'un Leclerc ou d'une Superette du coin, il n'y a pas de marque label-rouge qui garantisse la qualité de la marchandise ni le sérieux de fabrication, gage d'une satisfaction minimale du consommateur : il faut ouvrir l'emballage pour savoir ce que le packaging contient... Et en la matière, la théorie de la boite de chocolats est d'une régularité imbattable : à chaque fois c'est une nouvelle découverte. Petite revue des troupes.

    La population des sites de rencontre se partage en plusieurs catégories dont la classification nécessiterait une réflexion théorique un peu plus poussée que celle que je vais mener mais comme je suis une grosse feignasse et que je n'ai pas encore englouti les 3 litres de café nécessaires au réveil de chacun de mes neuronnes, vous excuserez l'indigence, l'arbitraire et la perfectibilité de ma présentation.

    Le monde se partage tout d'abord entre ceux qui mettent leur photo et ceux qui ne la mettent pas.
    Une des premières règles élémentaires du marketting est de vendre le produit par l'image, le montrer sous son jour le plus flatteur - quitte à maquiller la vérité - afin d'appâter puis ferrer la proie comme le pêcheur appâte et ferre une belle prise. Jusque là je ne pense pas dire trop de bêtises. Or il se trouve un certain nombre d'énergumènes qui estiment que leur seule prestation écrite suffira a priori pour retenir l'attention du chaland. Soit, c'est un parti pris dont je doute de la pertinence. J'avoue toutefois que certains ont raison de ne pas mettre de photo...
    Parmi ceux qui mettent une photo, une sous catégorisation s'impose : mytho ou pas mytho. Si l'essentiel des mecs qui mettent leur photo sont relativement honnêtes, j'imagine néanmoins que certaines ont dû être minutieusement photoshopées, alors que d'autres devraient l'être en urgence ou retirées tout de suite... J'ai quelques pixels de mon écran qui en sont morts ! A coté des (rares) laiderons qui hantent les lieux, se trouvent à l'opposé les bêtes de sexe dont la seule vision est orgasmique mais qui, par un petit jeu auquel le destin est passé maître, se trouvent à des années-lumières, de l'autre coté de la Galaxie, aussi inaccessibles qu'un pot de confiture juché sur le dernier rayon de l'étagère. Oui, le monde du net est injuste parfois...
    Il en est d'autres enfin qui osent afficher la photo d'un superbe mannequin huilé aux muscles bien saillants ou autre acteur au sex-appeal dégoulinant mais sûrement bien loin de la réalité physique de celui qui s'en prévaut... Le subterfuge de ces escrocs est généralement conspué à grands coups de commentaires assassins, mais justifiés, de la plèbe en colère, honteuse de son rêve brisée. Oui, le monde du net est parfois cruel.

    Une fois passé la barrière de l'image ou de son absence, la sélection intuitu personnae de celui sur lequel on va tenter de jeter son dévolu grâce à des critères scientifiques éprouvés tels que "tiens il est pas mal lui..." ou encore "tiens, celui-là il me file bien la gaule" (oui, je suis aussi très matérialiste), vient la confrontation proprement dite avec l'inconnu...
    Les premier mots peuvent être d'une banalité ébouriffante. Aussi il est fréquent que l'on se fasse accoster par un quelconque "salut" ce qui en soit n'est jamais désagréable quoiqu'un peu léger mais c'est déjà ça. De temps en temps l'amorce se réalise par un rédhibitoire "Slt" qui traduit une méconnaissance fondamentale des bases élémentaires du savoir-vivre et un manque de considération à la limite de l'insultant : un mec qui commence une conversation par de l'abrégé, c'est comme de la choucroute en boîte : ça a l'air bon tant qu'on n'a pas ouvert la boite ! Autant dire que j'expédie assez rapidement ce genre d'affaire courante, avec plus ou moins de courtoisie.

    Autre genre de pénibles : les pressés. Le pressé se caractérise par le fait qu'il est... pressé. Oui c'est un peu facile comme description mais je ne vois pas comment mieux le décrire. Le syndrôme du pressé se manifeste par un discours condensé dans lequel les mots - et les idées - sont escamotées en raison d'une convergence de l'afflux sanguin en des régions basses de l'organisme, juste en dessous de la ceinture... d'où une défficience intellectuelle pathologique qui peut conduire le sujet jusqu'à poser noir sur blanc des propositions que la descence et la bienséance m'interdisent de dévoiler ici. Sachez juste qu'il ne s'agit pas de regarder la saison 5 de Desperate Housewives ou d'aller cueillir des renoncules jaunes en Auvergne ; c'est un tout petit peu plus trivial que cela. Si l'excès de romantisme est nauséeux, son absence totale est pour le moins tout autant génante : comme dirait l'autre "et la tendresse bordel" ? Bah oui quoi !

    Dans un tout autre registe, il y a ensuite les grands timides qui ne lachent que quelques mots à la fois et dont l'imperméabilité intellectuelle me repousse en quelques secondes. Outre son avarice épistolaire (peut être dûe à la concomittence d'une occupation effrénée de la main droite ?), le timide ne sait pas ce qu'il veut : oui, non, peut être... Parler ou ne pas parler, telle est la question. C'est littéralement insupportable.

    A l'opposé des timides se trouvent les bavards. Les bavards sont de deux sortes : les intellos, et les rigolos ; leur propention à être fatigants est à peu près égale, pour des raisons différentes toutefois. J'ajouterai que rarement les spécimens étudiés à ce jour allient la double compétence.
    Il n'y a rien de pire que l'intello coincé, enfermé dans sa bulle de savoir, gorgée de sensibleries chimériques, qui ne parle qu'à coup de citations de Amélie Nothomb qu'il a déjà rencontré 8 fois, qui voit des images poétiques derrière chacune de vos paroles et qui s'extasie à la moindre de vos répliques :
    " Hannnn comment c'est trop bô c'que tu dis...
    - Hein ? Mais J't'ai juste donné mon prénom ... ! "
    Ce genre de grands malades au romantisme mielleux en plus d'être mièvres sont également très souvent des hyper-susceptibles totalement soupe-au-lait qui ne rechignent pas à vous faire un gros caca-nerveux à la moindre occasion, si futile soit-elle :
    " Hannnnn espèce de gros vilain, tu ne m'as pas répondu depuis plus de 12 secondes !!
    - Hé oui mon grand... Et puisque tu le prends comme ça, je vais même me payer le luxe de plus te répondre du tout... Ciao ! "
    Oui, à l'instar de Dallas, l'univers du net est impitoyable.

    Dans le même registre mais sur un tout autre ton, se situent les bavards rigolos. Les vrais rigolos, à l'esprit vif et affûté, sont choses relativement rares et donc précieux. Ce sont des êtres à choyer. Le plus souvent hélas vous croiserez un vague sosie mal dégrossi de l'insupportable Christian Clavier, qui fait des vannes aussi fines qu'un porte-avions (environ une par phrase), le prototype du gros lourdeau qui s'échappe en familiarités au bout de 2 phrase et qui vous taperait sur l'épaule en riant aux éclats tout en vous enfonçant l'index entre les cotes tandis qu'il vous emboucanerait à vous parler trop près... Des qui vous filent la migraine en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. A dégager de toute urgence !

    Pas facile de s'y retrouver au milieu de toute cette jungle...
    Un peu comme dans la vraie vie finalement !

    14 avril 2009

    Salaud

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    Samedi soir,
    Un regard noir qui me transperce au milieu de la foule,

    Il me harponne, magnétique,
    Me happe comme le torrent emporte les pierres

    Nos corps qui se rapprochent,

    Des mains qui se nouent,
    Nos corps qui s'enlacent,

    Quelques paroles échangées,
    Instants d'éphémères voluptés,

    Nous sommes seuls au milieu de tous.

    Le rêve qui se brise :
    "je crois que je vais te quitter"

    Il s'en va

    Je reste seul au milieu de tous

    Indifférence

    Salaud !

    10 avril 2009

    0 commentaires
    Entre deux parties de ToneMatrix, vous irez donner un coup de main à Chtite Fleur Des Champs dont le questionnement existentiel prend une dimension quasi-Zarathoustrienne !
    Si Nicolas Cage connaissait les effets de ses films sur la condition humaine ...

    ToneMatrix

    4 commentairess

    A première vue, ToneMatrix n'a l'air de rien... Un carré noir d'une dizaine de cm sur votre écran, composé de 16 petits carrés gris. Mwoué, bof, pas très glamour cette histoire.

    Méfiez vous des apparences !

    Lorsque l'on clique sur l'un de ces 256 petits carrés gris, il devient blanc, puis un joli son retentit à intervalle régulier. Alors, on clique sur un autre carré, puis un autre, puis un autre... trop tard, ont est accro !

    « C’est un simple synthétiseur sinusoïdale », explique Andre Michelle concepteur de cette petite application qui va bientôt vous pourrir l'existence. On peut multiplier les combinaisons, créer des rythmes, le résultat est toujours harmonieux, et puissamment hypnotisant. Pour repartir à zéro, il suffit d’appuyer sur la touche « espace ».

    Le site regorge de petites applications tout à fait sympathiques plus ou moins conceptuelles mais parfaitement chronophages.

    Ca ne sert pas à grand chose ; c'est donc parfaitement indispensable.

    Idéal pour un vendredi après-midi qui précède des vacances !


    Allez, encore 5 minutes, et j'arrête ...

    8 avril 2009

    In vino veritas

    2 commentairess
    La langue française est particulièrement riche en expressions imagées faisant référence à la bouffe : mettre les pieds dans le plat, mettre les pieds sous la table, ça ne mange pas de pain, rouge comme une écrevisse, mettre du beurre dans les épinards, comme un cheveu sur la soupe, tomber comme une couille dans le potage, mettre de l'eau dans son vin, mi-figue mi-raisin (et sa variante private joke: être totalement figue), ménager la chèvre et le choux, être soupe-au-lait, en faire tout un fromage, ce n'est pas de la tarte, rouler dans la farine, casser du sucre sur le dos, faire choux blanc, etc. etc. Je ne sais pas quelle est l'origine de chacune d'elles, mais je suis sûr qu'un minimum de réflexion et de bon sens populaire viendraient à bout de ces énigmes gastronomico-lexicales.

    "Mettre de l'eau dans son vin" est l'expression qui me correspond parfaitement aujourd'hui car de l'eau j'en mets des océans dans ma coupe !

    A première vue, le propos est intrinsèquement hérétique : couper le vin avec de l'eau - fut-elle minérale - mériterait a priori le pal et le fouet d'épines sans discussion possible. D'ailleurs c'est un fait caché de l'histoire de France, mais Jeanne d'Arc n'a pas été brûlée vive pour ses visions fantasmagoriques d'Archange aux fesses roses et dodues qui lui aurait soufflé d'aller casser du roastbeef, non non, mais bel et bien pour avoir mis un glaçon dans son rosé d'Anjou tandis qu'elle chevauchait en direction d'Orléans. Souvenez-vous en cet été lorsque vous prendrez l'apéro à l'ombre des pins parasols ! Le seul fait justificatif qui puisse être toléré afin d'épargner le malfrat serait que le breuvage fut non pas un Crozes Hermitage mais une innomable piquette à papi comme il en existe hélas, qui fasse tomber les dents et provoque une crise d'épyllepsie rien qu'en touchant le bouchon. Je ne vois pas d'autre hypothèse. Car mettre de l'eau dans du vin relève à peu près du même degré de sacrilège que manger de la langouste avec du ketchup, du foie gras froid avec du pain de mie industriel qui colle aux dents, du rôti de veau avec de la gelée de menthe (oups... zut, ça va pas plaire à nos amis fidèles sujets de sa Majesté ça... je vais encore perdre des lecteurs, tant pis, osons les vérités qui fâchent ! ) ou encore de faire une béchamel avec de la Maïzena™ (maman si tu me lis...^^).

    Mais alors, si mettre de l'eau dans son vin est un tel affront au bon goût, pourquoi diable la langue française a-t-elle fait sienne cette expression déplorable ?

    Quelques recherches m'ont permis de découvrir que l'expression "mettre de l'eau dans son vin" est employée assez tardivement. En 1646, Fleury de Bellingen dans son "Étymologie ou explication des proverbes français" donnait la signification suivante : "modérer ses passions comme la chaleur excessive du vin est tempérée par le meslange de l'eau". Dès lors, mettre de l'eau dans son vin doit permettre de boire le nectar au bouquet un peu trop développé, et ce quelque soit son degré d'imbuvabilité, par la dilution nécessaire de son caractère par trop extraverti. Car il faut se rappeler que pendant longtemps le vin devait être une sacrée mixture dans laquelle les vignerons faisaient macérer toute une variété d'herbes les plus invraisemblables sensées lui procurer diverses vertus digestives et organoleptiques qui devaient davantage le faire ressembler à un onguent pharmaceutique qu'à une boisson de table... Bonjour la sensation aromatique ! Mais revenons à nos moutons...

    Corollairement à la goutte d'eau coupablement versée dans mon verre de Côte du Rhône, point à mon esprit un autre adage populaire dont j'ai fait le titre de ce billet : "In vino veritas".
    L'explication sémantique consiste à reconnaître fort logiquement que les langues ont généralement tendance à se délier au fur et à mesure que les esprits s'égayent, tandis que les bouteilles se vident. C'est bien connu l'alcool peut rendre bavard ce qui est d'ailleurs bien commode pour draguer en boite... Hu hu ^^
    Continuons l'analyse un tout petit peu plus loin en tentant une expérience inédite : la lecture croisée de ces deux expressions. Vous z'allez voir ce n'est rien de bien extraordinaire mais j'avoue ma petite fierté de cette découverte.
    Si le vin est vérité, alors mettre de l'eau dans son vin revient à diluer la vérité, donc à la flouter, à la rendre moins perceptible, à la masquer en tout ou partie. C'est donc (admirez la pirouette) qu'à l'instar de tout vin qui n'est pas bon à boire, que toute vérité n'est pas bonne à dire...
    Pas mal hein ?

    Or croyez moi, de l'eau j'en ai mis dans mon vin plus qu'il n'y a d'eau dans la mer ! Aujourd'hui à force de déployer des trésors de bienséance et de souplesse verbale pour faire comprendre à quelqu'un ce que j'avais à lui reprocher, j'ai cru me transformer en homéopathe. J'ai du frôler le CH 1000 sans que cela produise le moindre soupçon de réaction dans sa petite tête ! J'ai finalement envoyé paître la galanterie et lui dire ses quatre vérités sans aucune forme de style, outre l'efficacité immédiate du procédé ma fois peu urbain, cela fait un bien fou !
    Comme quoi, mettre de l'eau dans son vin, au propre comme au figuré, conduit souvent à faire choux blanc !

    4 avril 2009

    Comics académie

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    Alors que je cherchais une alternative à un jeu proposé par Matoo il y a quelques temps déjà, les hasards du surfage sur le net m'ont conduit vers le site stripgenerator.
    Stripgenerator est un générateur de BD dans le style Comics en noir et blanc comme on peut en trouver dans les journaux et bédézines. L'interface est très simple d'utilisation, propose toute une panoplie de personnages humains et non-humains, des animaux, objets accessoires et autres éléments de décors de tous genres, tous redimensionnables et rotationnables, ainsi que les indispensables phylactères qui permettent en quelques clics d'obtenir un résultat plutôt sympa. Les fonctions d'éditions sont assez réduites mais finalement l'essentiel y est : positionnement relatif des plans, annulation, réduction de la largeur des cases, ajout d'une nouvelle, copie conforme entre cases. Le seul regret serait peut être que l'on ne puisse pas avoir d'interaction avancée sur les personnages, comme la possibilité de modifier leur expression. Mais ma foi, cette contrainte graphique amène à un minimalisme finalement plutôt bienvenu qui contribue à donner un look très typé à son oeuvre.

    Pour un premier essai je suis assez content de moi.
    Le plus dur, c'est de trouver l'inspiration.


    A vous !

    3 avril 2009

    10 petites choses

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    En vrac 10 petites choses que je n'aime pas dans la journée qui vient s'écouler :

    1/ Je n'aime pas les gens qui rient bêtement et sans raison quand on leur parle sérieusement, surtout lorsque ce sont eux qui sont viennent me trouver.

    2/ Je n'aime pas les gens qui me disent que je fais plus vieux que mon âge.

    3/ Je n'aime pas le bruit insupportable que fait ma secrétaire lorsqu'elle déglutit. J'ai beau savoir que ce n'est pas sa faute, qu'elle n'y peut rien, la vision organique que ce bruissement suggère me soulève le coeur.

    4/ Je n'aime pas lorsque la Directrice du Centre de recherche où je travaille le vendredi matin se met en mode "hérisson sauvage" qui grogne et fait un caca nerveux pour des queues de cerise avec une mauvaise foi à couper au couteau.

    5/ Je n'aime pas perdre aux jeux vidéos surtout lorsqu'il est manifeste que la machine triche sans scrupule.

    6/ Je n'aime pas avoir encore faim en sortant de table et être obligé de me refaire à manger juste après.

    7/ Je n'aime pas donner l'impression que je ne fous rien alors que je croule sous le travail en ne rendant pas à temps un travail demandé.

    8/ Je n'aime pas les émissions à la télé qui prennent les téléspectateurs pour des dindes écervelées. Et je dois dire que globalement ce soir c'était du Label Rouge élevé au grain !

    9/ Je n'aime pas lorsque les piles de la télécommande ne marchent plus. Non seulement je ne peux plus changer de chaîne sans me lever mais surtout je vais devoir en racheter des neuves, ce qui risque de prendre plusieurs mois.

    10/ Je n'aime pas lorsque les utilisateurs de VélÔToulouse (je m'y ferai jamais) ne signalent pas un dysfonctionnement en retournant la selle et qu'on se retrouve à devoir en changer parce que ce n'est qu'une fois monté dessus qu'on s'aperçoit que le cycle est hors d'usage, perdant ainsi des minutes précieuses, surtout lorsqu'on est à la bourre le matin.

    2 avril 2009

    Théorie du boulet

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    Ce soir j'ai eu le plaisir d'accueillir Nadia, ma copine psychiatre, qui a réussi à s'inviter à la maison, trop feignasse pour se faire à manger toute seule. Au départ elle voulait tout simplement que nous allions dîner par là en ville mais j'ai eu la faiblesse de la convier à la maison, pour un repas fond du frigo agrémenté d'une conversation des plus passionnante sur les systèmes psychiques et autres méandres freudiens du subconscient, avec ça et là quelques déclinaisons un peu plus débridées.

    A l'issue d'un repas frugal arrosé d'une bonne bouteille de côtes du Rhône de fort bon aloi, nous avons eu un trait de conversation sur notre vie sentimentale, nos diverses relations, qui nous a beaucoup fait rire, dont voici la retranscription à peu près fidèle (dans les grands lignes du moins) :
    Elle - Oué, en fait je suis assez exigeante avec mes relations. Je me rends compte que l'humour c'est vachement important. Ca montre qu'on partage tout un univers en commun, qu'on a plein de valeurs communes...

    Moi - C'est vrai, je suis un peu pareil. Avoir le même humour ça montre qu'on a la même intelligence des choses, au sens de intelligo, comprendre. En fait jamais je pourrai sortir avec un mec qui ne s'intéresse à rien, qui n'a aucune curiosité, avec qui je ne partage aucune curiosité intellectuelle.

    Elle - Oué, le genre que même les cafards lui passent au dessus (rires). Limite t'as honte de le présenter à tes potes... Mais de toutes façons tu sais dans quel genre de relation tu t'engages avec ce genre de personne. C'est uniquement pour le cul...


    Moi - Oui, c'est un peu le concept du fuck-friend. T'en as que tu peux montrer, les autres tu les planques dans un placard.

    Elle - En fait c'est ça. On sait pourquoi on se voit....


    Moi - Oué... Alors qu'il y a des mecs ben tu sais même pas pourquoi tu continues à les voir. Donc un mec avec qui tu partages rien sauf la baise c'est un fuck-friend. Et si en plus il est totalement hétéro ou trop moche pour être baisable, c'est ce qu'on appelle un boulet !


    Et voilà, j'ai enfin théorisé le fameux boulet, cette espèce de leitmotiv existentiel qui s'attache à nous comme une moule à son bouchot !

    (intérêt intellectuel zéro) + (intérêt sexuel zéro) = boulet ! smileys Forum