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  • 30 décembre 2018

    Vivement 2019

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    Nous y sommes. Dans quelques heures, 2018 égrainera ses dernières secondes et, avec les douze coups de minuit que scandera l'horloge demain soir, se tournera la première page encore blanche d'une année toute fraîche.

    Cette année a passé décidément très vite et je me souviens encore de l'ambiance de l'an passé à la même époque, lorsque je me préparais à fêter la Saint Sylvestre avec des amis au milieu des Alpes recouvertes de neige.

    Si je tire un rapide bilan de l'année écoulée, 2018 ne fut pas une année facile. Et pourtant, quelle année ! Riche de belles rencontres, riche de mille expériences nouvelles, de mille projets dont les prolongements se ramifient encore loin devant moi.

    Qu'il s'agisse ou non d'un tournant symbolique, en gardant en mémoire que l'on donne aux symboles d'autre valeur que celle que l'on entend leur accorder, l'année de mes quarante ans fut, je crois, un nouveau point de départ : celui où j'ai pris pleinement possession de ma vie. Celui où je me suis battu pour avancer, où j'ai grandi professionnellement, bien au-delà de ce que je pouvais imaginer l'an dernier à la même période. Une année de construction, durant laquelle je ne me suis pas ménagé, travaillant comme un forcené, me reposant peu, en m'oubliant peut-être au passage.

    Car j'ai beau me présenter comme une grosse feignasse doublée d'un procrastinateur émérite, je n'en suis pas moins un acharné du boulot, voire un bourreau de travail, avec ses vertus mais également tout ce que cela sous-tend de négatif, dont l'épuisement professionnel que je sens poindre de temps à autre. Je ne m'écoute pas assez, c'est certain.

    Travailler, travailler sans relâche. J'ai l'impression d'entendre mon grand-père ! Lui qui voyait le loisir, dont la lecture, comme une perte de temps... 

    Alors elle sera probablement là, ma résolution pour 2019 : prendre davantage de temps pour moi. Apprendre à tout arrêter, à prendre du recul et une grande inspiration d'air frais comme une grande virgule dans cette course folle dans laquelle je me bouscule à moi-même.

    Prendre le temps d'un peu de douceur, comme ce joli après-midi d'avant Noël, passé à la maison avec quelques copains, à préparer et décorer des biscuits, puis à manger des gaufres en buvant du chocolat chaud à la cannelle.

    Prendre le temps d'un peu d'évasion, comme le seront ces quelques jours de vacances (les premiers depuis août dernier) en janvier avec des amis où, pour la toute première fois, j'irai chez Mickey. Comme le seront aussi certainement ces quelques autres en mars et qu'il me faut organiser rapidement, car j'ai très envie d'aller aux Fallas de Valencia, histoire de voir de mes yeux cette fête unique en Espagne dont j'entends parler depuis mon adolescence.

    Prendre le temps de recevoir de l'amour de ceux qui m'entourent, famille, amis, proches, et de tous ceux qui sont toujours là, malgré la distance et le croisement sporadique de nos chemins respectifs. Eux-aussi, ils sont importants, ces amis sans lesquels je ne saurais vivre.

    Prendre le temps de penser à moi, de me reposer plus régulièrement, de me ménager, de prendre soin de moi et, n'en déplaise à Juliette, m'accorder quelques plaisirs superflus.

    Voici 2019 qui s'annonce, et j'ai hâte !



    Et vous ?

    15 décembre 2018

    La photo du mois : Quotidien

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    Nous sommes le 15 Décembre, il est midi, c'est donc l'heure de notre dernier rendez-vous mensuel avec La photo du mois pour cette année 2018 qui aura passé bien vite.

    Chaque mois les blogueurs participants publient une photo en fonction d'un thème donné à l'avance. Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris. 

    Ce mois-ci, Escribouillages nous propose de travailler sur le thème chats-minous Quotidien en nous donnant les indications suivantes :

    Un paysage, un objet, un personnage, un rêve, bref quelque chose de récurrent et qui orne la plupart de vos journées.

    Bon... Le choix n'aura pas été très difficile cette fois-ci. Qu'est-ce qui "orne" (ha, ça... pour orner, ils ornent !) la plupart de mes journées depuis un peu plus de trois mois ? J'en parlais encore dans mon dernier billet.

    Un indice sur vos écrans : huit pattes, deux paires d'oreilles, des miaous et des ronrons parsemés de bêtises...

    Vous ne voyez vraiment pas ?
    Hé oui, mes chats-minous d'amour qui, jour après jour réduisent mon appartement en confettis et qui, sur cette photo prise l'autre soir, ronronnent comme des moissonneuses batteuses. Approchez-vous de l'écran : vous le sentirez vibrer !

    (Et ceux qui disent que j'utilise encore une fois la photo du mois comme prétexte pour montrer mes chats-minous ne sont que de gros vilains aux orteils tordus. Na !)

    La photo du mois continue sur les autres blogs participants : Akaieric, Alexinparis, Amartia, Angélique, Aude, Betty, Blogoth67, Brindille, Bubble gones, Cara, ChristL, Christophe, Cricriyom from Paris, Céline in Paris, Danièle.B, DelphineF, El Padawan, Escribouillages, Eurydice, FerdyPainD'épice, Frédéric, Gilsoub, Gine, Giselle 43, J'habite à Waterford, Jakline, Josette, Josiane, Julia, Krn, La Tribu de Chacha, Lau* des montagnes, Laurent Nicolas, Lavandine, Lilousoleil, magda627, Mamysoren, Marie-Paule, Mirovinben, Morgane Byloos Photography, Nanie, Nanouk, Nicky, Pat, Philisine Cave, Pilisi, Renepaulhenry, Sous mon arbre, Who cares?, Xoliv', écri'turbulente.

    7 décembre 2018

    Vendredi 7 décembre

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    Voilà trois semaines que je n'ai pas écrit ici, essentiellement faute de temps et d'envie, les deux étant étroitement liés. Je pars travailler tôt le matin et rentre tard le soir, généralement pas avant 21h30. Entre les deux, mes journées défilent au grand galop, entre urgences de toutes sortes, sollicitations multiples et rendez-vous divers. 

    C'est un fait que depuis plusieurs mois maintenant je travaille beaucoup. Trop aux dires de certains qui me disent de lever le pied. "Je ne te plaindrai pas en penchant la tête sur le côté" m'écrivait un ami il y a quelques semaines. "Ce boulot c'est toi qui te le cherche". Il a raison, si charge de travail il y a, c'est parce que je le veux bien. Mais c'est surtout que si je ne travaille pas assez, il ne reste rien pour manger à la fin du mois. Je ne vis hélas pas que d'amours et d'eau fraîche.

    Les fêtes de fin d'année approchent. Dans trois semaines, Noël sera déjà derrière nous. Là encore, j'ai tellement de travail d'ici là, que cette échéance me semble totalement abstraite. Je n'ai pas commencé mes achats, ni quoi que ce soit, alors que j'ai envie de faire des milliers de choses. La trêve sera de toute manière de très courte durée, étant donné que je travaille le 25 et le 26 décembre.

    Le repos sera pour un peu plus tard, car j'ai d'ores et déjà prévu une petite escapade dans la capitale le temps d'un weekend prolongé. Si les agendas de tout le monde coïncident, je devrais y retrouver des amis pour aller rendre visite à Mickey, chose qu'à l'instar de la visite de la Tour Eiffel l'été dernier (et qu'il me faudra racontrer) je n'ai encore jamais fait. 

    Il faut un début à tout, paraît-il.

    Avec le temps de l'Avent, celui des Nadalets et des repas de carillonneurs. Je suis invité prochainement à plusieurs d'entre eux dans la région. Bonne chaire et bons vins entre copains, voilà qui donnera de la saveur à ce tumultueux mois de décembre.

    Et au milieu de cette frénésie, chaque soir, deux petites choses mignonnes et turbulentes m'accueillent chaque soir sur le palier de la porte, toutes moustaches dehors et les oreilles pointées comme des antennes à bêtises. Une fois que chacun a mangé de son côté, même si Pistache essaie régulièrement de venir renifler dans mes assiettes, elles ne sont plus que vrombissements et ronrons une fois étendues sur mon ventre. 

    Du haut de ses cinq mois, Caramel devient un gros et lourd pépère tandis que la canaillitude de Pistache s'exacerbe. Ils n'ont pas fini de m'en faire voir ces deux là !

    Et malgré tout cela, une copine m'a affublé d'un "A chaque fois que je te croise, tu es resplendissant" l'autre jour. C'est que j'y mets beaucoup du mien : peu de sorties (par manque de temps et d'envie), alimentation saine et équilibrée, du sport pour éviter les escarres et garder la ligne... Depuis que j'ai perdu du poids ces derniers mois et que j'ai arrêté le suivi avec ma nutritionniste, la balance est demeurée parfaitement stable malgré quelques énormes écarts. Probablement parce que mes journées dignes d'un ministre me demandent beaucoup plus d'énergie que ce que je veux bien croire.

    Il me faudra bien prendre le temps de prendre soin de moi, un jour où l'autre.