Depuis quelques temps je me pose des questions sur mon avenir, en particulier sur le fait de tenter d'embrasser une carrière universitaire et essayer de devenir Maître de Conférences.Car l'enseignement me plait et j'ai la prétention de croire n'être pas trop mal doué pour cela. Mais d'autres choses me repoussent : le mandarinat ambiant, l'opacité et l'injustice de certains recrutement, l'hypocrisie générale qui est à gerber...
Cet après midi alors que je discutais avec une prof de ce que je faisais et des enseignements qui m'avaient été confiés cette année, je lui disais avoir souhaité un service allégé pour mettre un point final à ma thèse, ce en quoi, me confia-t-elle, j'avais totalement raison. Ses explications policées tout ce qu'il faut me firent pourtant l'impression d'un coup de massue sur la tête : car, me confia-t-elle, j'étais grosso modo un peu le "gentil" de la maison, qu'on m'avait pas mal utilisé, que cette étiquette me collait un peu aux basques et que maintenant ça suffisait, il me fallait passer à autre chose.
Le gentil de la maison ? Voilà donc l'image que l'on a de moi à la fac ? Après toutes ces années à bosser comme un connard, avoir formé des centaines d'étudiants de la première à la quatrième année, je suis le "gentil" à qui on refourgue les merdes, et même pas reconnu pour mon travail ? Putain, ça fait mal au cul tout de même. Certes j'ai (presque) toujours accepté le boulot qu'on m'a refourgué. Mais en tant que petit doctorant à l'égard duquel les gens d'en haut n'ont que mépris, le pouvoir de négociation est bien faible : dire "non", c'est surtout se mettre des personnes à dos. Trop risqué, sauf si l'on est suicidaire.
Alors quand j'en vois d'autres tourner du cul, faire la révérence et sucer des bites au kilomètre pour faire partie de la Cour des Princes dans l'espoir de toucher du doigt le soleil, j'en ai la nausée.
Ce soir je suis super amer. Putain mais qu'est-ce que je fous là ? Déjà que mon égo est en perpétuelle agonie, je me sens complètement nul, transparent, une vrai merde. Pire encore : une merde inodore...
Il est vraiment temps que je foute le camp. Ça devient urgent pour ma santé mentale.
Cet après midi alors que je discutais avec une prof de ce que je faisais et des enseignements qui m'avaient été confiés cette année, je lui disais avoir souhaité un service allégé pour mettre un point final à ma thèse, ce en quoi, me confia-t-elle, j'avais totalement raison. Ses explications policées tout ce qu'il faut me firent pourtant l'impression d'un coup de massue sur la tête : car, me confia-t-elle, j'étais grosso modo un peu le "gentil" de la maison, qu'on m'avait pas mal utilisé, que cette étiquette me collait un peu aux basques et que maintenant ça suffisait, il me fallait passer à autre chose.
Le gentil de la maison ? Voilà donc l'image que l'on a de moi à la fac ? Après toutes ces années à bosser comme un connard, avoir formé des centaines d'étudiants de la première à la quatrième année, je suis le "gentil" à qui on refourgue les merdes, et même pas reconnu pour mon travail ? Putain, ça fait mal au cul tout de même. Certes j'ai (presque) toujours accepté le boulot qu'on m'a refourgué. Mais en tant que petit doctorant à l'égard duquel les gens d'en haut n'ont que mépris, le pouvoir de négociation est bien faible : dire "non", c'est surtout se mettre des personnes à dos. Trop risqué, sauf si l'on est suicidaire.
Alors quand j'en vois d'autres tourner du cul, faire la révérence et sucer des bites au kilomètre pour faire partie de la Cour des Princes dans l'espoir de toucher du doigt le soleil, j'en ai la nausée.
Ce soir je suis super amer. Putain mais qu'est-ce que je fous là ? Déjà que mon égo est en perpétuelle agonie, je me sens complètement nul, transparent, une vrai merde. Pire encore : une merde inodore...
Il est vraiment temps que je foute le camp. Ça devient urgent pour ma santé mentale.