Salut! Comment allez-vous
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Salut. Mon nom Mayya! J'ai un bon soin de la femme, et j'ai aime votre profil et je veux en savoir plus sur vous! d'un po 'di me: J'aime la vie, l'amour pour les enfants, veut connaitre l'amour, devouee, honnete homme, en vue de creer une famille. Je voudrais connaitre le veritable amour et son meilleur ami, l'ame s?ur et le deuxieme but, un homme qui partage mes interets. Je tiens a dedier leur vie pour en faire un homme heureux, pret a donner tout ce que peut donner une femme, d'epouse, meilleur ami. Besoin d'un solide, harmonieux mariage fonde sur l'amour, la confiance, le respect, la comprehension et la proximite spirituelle ... J'attends votre lettre
S'il vous plait repondez seulement a mes e-mail personnelle: mayya@xxxxx.xx
Ne pouvant rester insensible à cet appel du coeur, c'est tout naturellement que je réponds à la très charmante Mayya.
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Salut!
Entrée en matière franche et directe, quoiqu'un peu triviale, voire franchement familière alors que nous ne nous connaissons pas encore. Nous mettrons ce manque de retenue sur un élan du coeur dont votre (lointain ?) pays doit être coutumier. Le choc des cultures que voulez vous. Ne soyons pas à une acculturation près. C'est donc à mon tour de vous adresser un vibrant "Bonjour" !
Comment allez-vous
Je vais très bien, et vous remercie de vous en soucier. Quoique couché un petit peu tard hier, le soleil matinal me réussit formidablement ! Il est vrai que l'hiver fut long et que l'arrivée du printemps s'avère fort vivifiante. Et vous, comment allez vous ?
Salut.
Bonjour, mais il me semble vous l'avoir déjà dit à l'instant très chère.
Mon nom Mayya!
Enchanté Mayya. C'est un très joli prénom dont je note l'exceptionnel redoublement de la lettre "y" qui trahit certainement une originelle voyelle "mouillée" caractéristique des langues slaves. Auriez-vous des origines russes ou polonaises ? Peut être confirmerez-vous cette intuition - accentuée par l'absence de verbe (
être en l'occurrence)
dans ce que j'ai peine à qualifier de phrase nominale eu égard à son manque évident d'orthodoxie sémiotique - dans votre réponse que j'espère prochaine.
J'ai un bon soin de la femme
Je ne comprends pas très bien ce que vous voulez dire... De quelle femme prenez vous soin ? De la souffrante madame votre mère ? A moins que vous ne me mettiez en garde contre une éventuelle misogynie qui serait chez moi un obstacle rédhibitoire à toute idylle entre nous ? Trêve de taquinerie, je devine à demi mot que vous faites en réalité allusion à votre penchant pour la coquetterie personnelle, ce en quoi je ne pourrai en rien vous blâmer. Il n'y a rien de pire qu'une femme qui n'ait aucun égard pour sa personne.
et j'ai aime votre profil et je veux en savoir plus sur vous!
Cela est d'autant plus touchant ma chère Mayya que je n'en ai pas... de profil ! Je crains que vous ne vous fourvoyez à mon sujet. Mais qu'importe, je suis toujours partant pour faire connaissance fut-ce avec de parfaits inconnus.
d'un po 'di me:
Tiens vous parlez italien également ? Voilà qui est intéressant ! Parler des langues étrangères est tellement important de nos jours. Cela dit, dans un contexte de mondialisation, je ne suis pas certain que ce choix relève des plus pertinents, ce qui ne remet nullement en cause le charme intrinsèque des accents mélodiques du latium...
J'aime la vie
Vous m'en voyez ravi chère Mayya. Il y a tant de personnes mal dans leur peau, enclines à la noirceur d'idées suicidaires... D'ailleurs saviez-vous que nous habitons tous les deux des pays au très fort
taux de suicide ? Incroyable non ? Car, voyez-vous, en France en 2008, selon les sources, le taux de suicide est de 16,2 pour 100 000 habitants ou bien exprimé de la façon suivante par l'OMS : 26,4 pour les hommes et 7,2 pour les femmes. Parmi les pays de l'OCDE, les taux de suicide sont les plus forts au Japon et en France (de 15 à 20 pour 100 000) et les plus faibles en Italie, Grande-Bretagne et aux États-Unis. Le Japon est le pays où le taux de suicide est le plus élevé chez les adolescents. Mais la moyenne d'âge des suicidés y reste élevée en raison de la proportion élevée de personnes âgées parmi les suicidés. En 2008, 32 000 Japonais environ se sont tués eux-mêmes selon la police (pour 33 100 cas en 2007). C'est la onzième année (consécutive) qu'il y a plus de 30 000 suicidés/an au Japon. Le Japon a commencé en 2009 à publier des statistiques mensuelles (ex. : 2 650 cas en janvier 2009 ; à comparer aux 2 300 cas recensés par le Ministère de la Santé, du Travail et du Bien-être pour janvier 2007) .
Mais je m'égare... Ecoutons donc ensemble cette ode à la vie en imaginant que nous courons nus sur un lit de pétales de roses.
Reprenons...
l'amour pour les enfants
Que voulez-vous dire exactement ? Que vous aimez les enfants ou bien que vous aimez l'amour que l'on porte aux enfants ? D'ailleurs, en voulez-vous avoir ? Et combien ? Car si votre voeux le plus cher est de mettre au monde une abondante descendance, je crains de n'être pas le partenaire adéquat pour réaliser votre rêve de maternité.
veut connaitre l'amour
Parlez-vous encore de votre personne ? Car la présente conjugaison du verbe
vouloir me laisse perplexe. Voyez-vous, la lettre "t" désigne la troisième personne du singulier ; il eut été grammaticalement plus correct d'écrire "veux". Mais il est vrai que les verbes du troisième groupe sont redoutables. Peut être par coquetterie féminine, dont je subodorais plus haut que vous fussiez coutumière, vous arrive-t-il d'employer la troisième personne du singulier en lieu et place de la première ? Je vous prie de bien vouloir m'éclairer sur ce point.
Ah... l'amour... c'est notre Graal à tous ! Trouver celui ou celle qui nous fera vibrer pour le restant de nos jours et dans les bras duquel s'écoulera la vie dans un douillet bonheur cotonneux...
devouee
Bon, cela fait déjà deux fois que vous omettez l'emploi d'un verbe. Cela commence à être lassant car j'ai peine à suivre votre discours. Vous m'en voyez marri !
honnete homme
KEUWA ? Par pitié faites des phrases structurée ma chère Mayya. C'est à n'y plus rien comprendre... Qui est cet honnête homme ? Parlez-vous de vous même, ce dont je déduirais hasardeusement votre transsexualisme ? S'agit-il plus probablement de Monsieur votre père ? Ou auriez-vous l'outrecuidance de mettre en doute ma probité au seuil même de nos échanges épistolaires ? Procédé fort peu courtois s'il en est ! Tant de questions en suspens... J'espère que vous lèverez bien vite ces vilains doutes.
en vue de creer une famille
Fonder une famille semble constituer l'une de vos priorités cardinales ma chère Mayya. Je n'ai rigoureusement rien contre cette idée, bien au contraire. L'impossibilité technique de fonder ma propre famille est d'ailleurs un sujet qui m'attriste parfois. Car, je dois dois vous mettre en garde, la gent féminine n'est pas vraiment celle qui a les faveurs de mes passions nocturnes et, fut-ce avec la meilleure volonté du monde, je serai bien en peine d'accomplir mon devoir conjugal à votre égard.
Je voudrais connaitre le veritable amour et son meilleur ami, l'ame s?ur et le deuxieme but, un homme qui partage mes interets.
Tout cela vous l'avez déjà dit ma chère Mayya, inutile de vous répéter. Cependant, je suis interpellé lorsque vous déclarez tout de go vouloir - je vous cite -
"connaitre le veritable amour et son meilleur ami". Je ne suis pas certain que votre mari sera enclin à vous prêter à son meilleur ami... Car la polyandrie reste chose relativement rare de nos jours. Certes elle était courante autrefois chez les Guanches aux îles Canaries. Elle est également attestée dans l'Antiquité à Sparte, ainsi qu'en témoignent Xénophon, Nicolas de Damas ou encore Plutarque. On la retrouve à la même époque chez les Scythes, peuple nomade originaire des steppes de l'Asie centrale. Plus récemment, elle était encore pratiquée au XXe siècle entre autres chez les Lélé du Kasai,chez les Abisis et d’autres tribus du centre du Nigéria, les Zo´es de la forêt amazonienne et les Guayaki du Paraguay. Elle est toujours légale, mais peu pratiquée, au royaume du Bhoutan.
Je crains que vous ne nourrissiez de faux espoirs et n'alliez au devant d'une profonde déception. Néanmoins, présentez-moi à l'occasion votre meilleur ami. Quelque chose me dit que je pourrai probablement davantage pour lui que je ne puis pour vous.
un homme qui partage mes interets.
Mais quels sont-ils ma chère Mayya ? Car hormis votre ardent désir de rencontrer l'homme de votre vie qui vous gratifiera d'une foisonnante marmaille, vous restez relativement taisante sur vos goûts personnels. Peut être faites vous partie de ces femmes soumises dont les centres d'intérêts sont nécessairement les mêmes que ceux de son époux ? Auquel cas, j'ai le regret de vous prévenir qu'outre les indispositions physiologiques dont je faisais état plus haut, un tel manque de personnalité produit chez moi un dirimant effet répulsif. Car moi aussi, je suis en quête d'un homme qui partage mes intérêts...
Je tiens a dedier leur vie pour en faire un homme heureux, pret a donner tout ce que peut donner une femme, d'epouse, meilleur ami.
Mayya, Mayya, Mayya... souvenez-vous que "
Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement, Et les mots pour le dire arrivent aisément". A qui voulez-vous dédier la vie des enfants que nous n'aurons pas ensemble ? Au gourou d'une secte ? Non, vraiment l'obscurité hermétique de cette phrase me plonge dans une profonde perplexité, ce dont je n'ose espérer que cela fut votre dessein. Et puis cessez d'invoquer votre meilleur ami à tout bout de champ. Présentez le moi tantôt une bonne fois pour toutes afin que son irruption inopinée ne trouble plus notre intimité.
Besoin d'un solide, harmonieux mariage fonde sur l'amour, la confiance, le respect, la comprehension et la proximite spirituelle
Décidément ma chère Mayya, il vous faudra à l'avenir faire de sérieux efforts grammaticaux : par pitié mettez un
verbe dans vos phrases. Cela me rendra la lecture de vos billets doux hautement plus confortable sans devoir me risquer à de fastidieuses interprétations dont je ne sais démêler le vrai du faux. Je vous en conjure, faites le au nom du respect auquel vous faites à l'instant allusion.
Déjà vous entrevoyez notre mariage ? N'est pas un peu hasardeux ? N'avez-vous point crainte- comme le disait Landru - de brûler les étapes ? Ne préférez-vous point laisser d'abord grandir la frêle pousse de vos sentiments naissants à mon égard, la voir s'épanouir en un bel arbrisseau dont nous donnerions ensuite seulement la pleine mesure à l'aune du sacrement matrimonial ?
J'attends votre lettre
S'il vous plait repondez seulement a mes e-mail personnelle: mayya@xxxxx.xx
Quoique je fonde de très faibles espoirs sur la pérennité de cette relation que je devine éphémère, je vous salue bien bas ma chère Mayya, en espèreant avoir promptement de vos nouvelles ainsi que l'ami qui vous est si cher et dont vous m'avez si longuement parlé. Je pense que lui et moi risquons d'avoir beaucoup à nous dire.
Votre dévoué, Tambour Major.