Après avoir brillamment survécu à la douche de la mort et terminé notre excursion au milieu des champs, nous nous envoyons à nouveau en l'air pour quelques heures, le temps de faire escale à Sao Polo pour gagner la ville de Iguaçu, frontalière de l'Argentine et du Paraguay, à la découverte de l'une des merveilles de la nature : les chutes d'Iguaçu, où nous resterons 2 jours.
Couchés à 1 heure du matin, c'est à peine quatre heures plus tard que le réveil nous tire du sommeil. On avale vite fait un café et une tartine, et zou nous filons à l'aéroport. Décollage à 6h30, escale à Sao Polo pour arriver à destination en tout début d'après midi.
Vous aussi vous vous demandez pourquoi on n'a pas pris un vol direct hein ? Nan passke Sao Polo c'est pas tout à fait la même direction que Iguaçu... Hé bien ma chère Simone, pour gagner du temps ! Oui. On vole plus longtemps, certes, mais on arrive plus tôt. Question d'horaires, et de timing serré.
Il est environ 14h, nous nous posons à l'aéroport de Foz De Iguaçu et grimpons aussitôt dans le bus, accueillis par notre nouvelle guide, tonique, péchue et cultivée à souhait, et prenons sans tarder la direction du parc naturel de Iguaçu. On est là pour visiter, et pas une seconde n'est épargnée : au pas de charge !!
Quand on parle de chutes monumentales, on pense tout de suite à celles du Niagara. Mais très peu à Iguaçu. Et pourtant...
Les chutes d'Iguaçu sont situées en plein coeur d'un immense parc national s'étendant sur des dizaines de milliers d'hectares partagés entre le Brésil et l'Argentine classé patrimoine mondial de l'UNESCO dans les années 1980. En réalité il ne s'agit pas d'une simple chute d'eau mais de dizaines et dizaines de cascades qui se mêlent les unes aux autres pour former un ensemble proprement ahurissant. Si l'essentiel d'entre elles sont situées en territoire Brésilien, le coté Argentin offre un spectacle non-moins féérique.
Après avoir pénétré la réserve naturelle sur les premiers kilomètres en car, nous progressons désormais à pied le long d'un sentier aménagé, au milieu des arbres immenses sur les troncs desquels poussent des orchidées sauvages, tandis que de grands papillons multicolores se posent sur nous, attirés par le sel de notre transpiration. Le soleil cogne très fort tandis qu'au loin gronde le tonnerre des eaux déchainées.
Nous faisons également connaissance avec les coatis, petits animaux sauvages de la même famille que le raton laveur, mais à poil raz. Le coati est à Iguaçu ce que les pigeons sont à Paris, en moins laid : ça bouffe tout et surtout n'importe quoi, il y en a partout, mais c'est tout mignon et voleur ! En revanche gare aux quenottes qui ont l'air bien pointues... Les panneaux sont formels qui nous déconseillent de leur donner à manger ou de les caresser et les gardes forestiers qui passent de temps en temps les chassent en claquant des mains. Elles sont marrantes ces bestioles. On a envie de leur faire un rô câlin tellement elles sont mimi...
Il est environ 14h, nous nous posons à l'aéroport de Foz De Iguaçu et grimpons aussitôt dans le bus, accueillis par notre nouvelle guide, tonique, péchue et cultivée à souhait, et prenons sans tarder la direction du parc naturel de Iguaçu. On est là pour visiter, et pas une seconde n'est épargnée : au pas de charge !!
Quand on parle de chutes monumentales, on pense tout de suite à celles du Niagara. Mais très peu à Iguaçu. Et pourtant...
Les chutes d'Iguaçu sont situées en plein coeur d'un immense parc national s'étendant sur des dizaines de milliers d'hectares partagés entre le Brésil et l'Argentine classé patrimoine mondial de l'UNESCO dans les années 1980. En réalité il ne s'agit pas d'une simple chute d'eau mais de dizaines et dizaines de cascades qui se mêlent les unes aux autres pour former un ensemble proprement ahurissant. Si l'essentiel d'entre elles sont situées en territoire Brésilien, le coté Argentin offre un spectacle non-moins féérique.
Après avoir pénétré la réserve naturelle sur les premiers kilomètres en car, nous progressons désormais à pied le long d'un sentier aménagé, au milieu des arbres immenses sur les troncs desquels poussent des orchidées sauvages, tandis que de grands papillons multicolores se posent sur nous, attirés par le sel de notre transpiration. Le soleil cogne très fort tandis qu'au loin gronde le tonnerre des eaux déchainées.
Nous faisons également connaissance avec les coatis, petits animaux sauvages de la même famille que le raton laveur, mais à poil raz. Le coati est à Iguaçu ce que les pigeons sont à Paris, en moins laid : ça bouffe tout et surtout n'importe quoi, il y en a partout, mais c'est tout mignon et voleur ! En revanche gare aux quenottes qui ont l'air bien pointues... Les panneaux sont formels qui nous déconseillent de leur donner à manger ou de les caresser et les gardes forestiers qui passent de temps en temps les chassent en claquant des mains. Elles sont marrantes ces bestioles. On a envie de leur faire un rô câlin tellement elles sont mimi...
Peu à peu, à travers la brousse, les premières cascade font leur apparition. Puis la vue se dégage... Un spectacle de carte postale ! Devant nous se déploient des chutes gigantesque dans un fracas apocalyptique. Les chutes ne se dévoilent pas du premier coup mais se découvrent et se redécouvrent sous un jour nouveau au fur et à mesure que nous marchons. Si le paradis existe, il doit ressembler à cela...
Le site très bien fait permet par une série de passerelles de venir quasiment au pied des chutes où la force de l'eau produit un courant d'air puissant mêlé d'embruns. Nous sommes trempés de la tête aux pieds mais la chaleur aura tôt fait de nous sécher avant d'embarquer en hélicoptère pour découvrir le spectacle vu du ciel. Oué, on ne se refuse rien !
Le lendemain, c'est du coté Argentin que nous passons. Là encore la féérie opère de façon décuplée. L'itinéraire est très long car comme je l'indiquais au début de ce billet, les chutes sont principalement situées en territoire brésilien ce qui fait de la rive opposée, située en territoire Argentin, le point d'observation parfait.
Le coté argentin est sans conteste le plus beau. Sur des kilomètres le spectacle se renouvelle, les vues sont féériques, le temps n'existe plus, la force débridée de la nature dans tout ce qu'elle a de plus brutal. J'ai oublié de le préciser mais au moment où nous étions sur place, le débit estimé s'élevait à 4 millions de mètres cubes d'eau par seconde... Herculéen ! Là encore des passerelles du circuit supérieur permettent d'accéder à la "Garganta del diablo" c'est à dire la partie supérieure des chutes qui offrent une perspective vertigineuse sur le contrebas.
Le lendemain, c'est du coté Argentin que nous passons. Là encore la féérie opère de façon décuplée. L'itinéraire est très long car comme je l'indiquais au début de ce billet, les chutes sont principalement situées en territoire brésilien ce qui fait de la rive opposée, située en territoire Argentin, le point d'observation parfait.
Le coté argentin est sans conteste le plus beau. Sur des kilomètres le spectacle se renouvelle, les vues sont féériques, le temps n'existe plus, la force débridée de la nature dans tout ce qu'elle a de plus brutal. J'ai oublié de le préciser mais au moment où nous étions sur place, le débit estimé s'élevait à 4 millions de mètres cubes d'eau par seconde... Herculéen ! Là encore des passerelles du circuit supérieur permettent d'accéder à la "Garganta del diablo" c'est à dire la partie supérieure des chutes qui offrent une perspective vertigineuse sur le contrebas.
L'après midi, séquence frissons : l'approche des chutes en bateau ! Armés de notre gilet de sauvetage, un puissant hors-bord s'élance aux pieds des tumultueux géants, au beau milieu des remous, écrasés par le bruit et inondés d'embruns. Vraiment impressionnant ! Je vous le recommande vivement car ce sont des émotions d'une rare intensité et un spectacle assez unique.
La journée touche déjà à sa fin. Mais quelle journée !
De retour à l'hôtel, nous nous changeons pour sortir dîner et reprendre des forces. Le voyage continue : demain Rio nous attend !
A suivre ...
Episodes précédents : Départ, Autour de Salvador, Salvador, Goiania, la ville où l'on ne va pas, Welcome to Hotel Acreuna.
J'ai été en bateau au pied des chutes du Niagara (qui ont l'air tout de même plus "petites") effectivement, ça remue !!!
RépondreSupprimerQuestion technique à présent : comment se sont formées ces chutes ? Effondrement géologique ?
@ Anouchka : Exactement. C'est une faille géologique produite dans le lit du fleuve Paranà qui a transformé l’embouchure du fleuve Iguaçu en une cascade abrupte de 80 mètres de haut.
RépondreSupprimerj'ai vu les chutes d'Iguaçu....à la télé le week end dernier....ça fait partie des endroits qui nous font envie...vaguement programmés dans 2/3 ans...
RépondreSupprimerun plaisir de passer chez toi...je reviendrai !!
Pour avoir eu l'occasion de faire 4 fois les chutes du Niagara en 4 mois et d'après le commentaire que tu en fais, j'imagine plutôt une antithèse que 2 paysages identiques. -13°C en février, des murs de glaces devant les chutes, la rivière entièrement recouverte par la neige avec impossibilité de sortir les bateaux. Si on ajoute à ça le show à l'américaine qui fait que tous les soirs aux alentours de 19h d'immenses spots colorent les "falls" et tous les vendredi soirs en hiver un feu d'artifice est tiré... La nature est plus domptée que sauvage en fait... Par contre quelques points communs : les écureuils remplacent les coatis, et, comme tu le précises, les chutes étant essentiellement américaines, c'est bien du côté canadien qu'on profite le plus du spectacle.
RépondreSupprimer@ Francis : Iguaçu est sans conteste une destination de choix ! Je ne peux que t'encourager dans ton projet ! Toutefois, il faut l'inclure dans un circuit plus grand car la ville d'Iguaçu ne présente aucun intérêt.
RépondreSupprimer@ Kingluther : La comparaison entre Niagara et Iguaçu se limitait au seul caractère gigantesque. Il me semble que celles de Niagara sont un poil plus grandes.
Mais tu as raison, les chutes du Niagara ont été saccagées par une urbanisation outrancière qui défigure le paysage, alors que celles d'Iguaçu ont été préservées dans leur écrin sauvage de toute beauté. En outre, elles ne gèlent que très rarement :D