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  • 20 juillet 2020

    Constellations

    2 commentairess
    Si je devais cartographier la constellation des personnes gravitent dans mes cercles amicaux, je placerais au cœur du système solaire les amis, les vrais, les fidèles. Quelques uns tout au plus. Les imperturbables. Les arcanes majeures. Ceux à qui l'on peut tout dire, sans crainte du jugement. Ceux qui seront toujours présents. Ceux à qui l'on peut tout demander et à qui l'on peut tout donner. Ceux à qui l'on confie nos chats et nos plantes le temps des vacances. C'est dire...

    Un peu plus loin, dans un deuxième cercle, se trouvent les potes. Les arcanes mineures. Les indispensables. Ceux que l'on a plaisir à retrouver pour forger des quantités d'anecdotes et de souvenirs. Ceux avec qui l'on boit des pintes jusqu'à pas d'heure en refaisant le monde tout en riant aux éclats. Ceux qui font que le paysage n'est jamais terne. Ceux qui donnent du relief à vie et la rendent parfois tolérable quand la grisaille du quotidien s'installe.

    En prenant encore un peu plus de distance, dans un troisième cercle, se trouveraient les connaissances avec lesquelles le lien est un peu plus lâche. Des conversations souvent plus futiles, mais le plaisir de la rencontre est rarement factice. Tels le renard et un fameux Petit Prince, il nous faudra tisser des liens et nous apprivoiser.. En avons-nous réellement envie ? Mais la superficialité d'un bon mot et le souvenir d'un trait d'esprit suffisent à notre bonheur de l'instant.  

    Encore, encore plus loin, hors de portée des rayons du soleil, je placerais les étoiles filantes. Des gens que l'on ne croisera qu'une fois, peut-être deux, et qui parfois changeront à jamais notre perception du monde. Plan cul d'un soir, anonyme croisé sur un sentier de montagne, compagnon de beuverie collective, peu importe. Les atomes seront suffisamment crochus pour que nos trajectoires respectives se trouvent à jamais modifiées. Pour le meilleur. Parfois pour le pire.

    Et puis, quelque part dans l'immensité des interstices  de ce cosmos, des corps célestes, des anges gardiens. Souvent invisibles, ils sont là, toujours à l'affut, lisant entre les lignes, décryptant l'insondable. On ne leur demande rien mais savent se manifester au moindre soubresaut de morosité ambiante. Des petits grains de sel bienfaiteurs. Des filins de sécurité dans le saut sans filet de la vie. Ils sont infiniment précieux. Et je les en remercie.

    City of stars
    Are you shining just for me ?
    City of stars
    There's so much that I can't see
    Who knows?
    Is this the start of something…


    Une vie presque ordinaire.


    15 juillet 2020

    La photo du mois : Transformation

    5 commentairess
    Bonjour à tous, nous sommes le 15 Juillet, date qui sonne le rendez-vous mensuel avec La photo du mois.

    Chaque mois les blogueurs participants publient une photo en fonction d'un thème donné à l'avance. Toutes les photos sont publiées en même temps sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.

    Le thème de ce mois-ci nous a été donné par Pilisi qui nous a proposé de plancher sur : Transformation.

    Nous avions pour cela les indications suivantes :
    "Action de transformer… passage d’une forme à une autre… modification, changement… prouesse sportive… A vous de nous montrer quelle transformation vous êtes capables."

    Je n'ai pas été chercher ma transformation très loin puisqu'elle me surveille toute la journée au bureau, du haut d'une étagère où elle veille à la paix intersidérale de la bibliothèque.


    Celui-ci est un gentil, un Transformers de la race des Autobots, comme le petit logo rouge le signifie. Il a la capacité de se transformer en une sorte d'abeille robotique pour chasser les méchants Decepticons qui veulent conquérir l'univers et décimer l'humaniter. 

    Oh, mais... que se passe-t-il là-bas ? La Terre n'est elle pas en danger ? 

    Transformers, TRANSFORMATION !

    11 juillet 2020

    Epuisement

    1 commentaires
    Total. L'épuisement est, total. Chaque nuit est trop courte, chaque matin est une corvée, chaque journée est trop longue.

    Je me rends compte que le confinement fut un faux moment de repos. En effet, la baisse d'activité a été compensée par un regain de stress lié à l'incertitude des semaines et des mois à venir. Et puis, une fois la vie revenue à la normale, tous les dossiers endormis se sont réveillés d'un coup d'un seul. Il faut désormais faire face sur tous les fronts à la fois.

    Hier, après une journée passée sur la route, je suis rentré chez moi à 17 heures avec la ferme résolution d'aller faire deux bonnes heures de sport afin de digérer la copieuse mais redoutable côte de veau aux cèpes du midi. Tu penses... Je me suis affalé sur le lit et n'en ai bougé trois heures plus tard que pour m'en aller m'affaler quelques mètres plus loin, sur mon canapé, totalement foudroyé par la fatigue. Et le haut le cœur qui m'a pris alors que j'étais en train de manger m'inquiète vraiment. Le coup de tonnerre annonciateur de la tempête. 

    Aujourd'hui je m'étais promis de faire une multitude de choses mais mon corps me hurle de le laisser en paix. Je me sens totalement vide de toute énergie, le corps pétri de tensions que je ne sais pas apaiser. 

    Encore quinze jours à tenir avant les vacances. Il est vraiment temps.