Bien que je ne sois pas à proprement parler un obsédé de l'ordre et du rangement, même s'il me plait à ce que mon intérieur soit dans un état inférieur au tout-juste présentable, j'aime quand les choses rentrent dans l'ordre, que le chaos s'organise et qu'en jaillisse le calme apaisant de la stabilité. Car si le désordre chez autrui m'indiffère, il est, lorsqu'il se produit chez moi, une source de stress et d'inconfort qui me perturbe, me fatigue imperceptiblement mais sûrement, de manière insidieuse, presque inconsciente. Par un étrange hasard, dont je ne sais plus s'il existe réellement, cette journée fut rétrospectivement le théâtre d'une lutte contre l'entropie, le puzzle du Grand Tout recouvrant à certains égards le semblant de quiétude qui devrait toujours être le sien.
Désordre de mon aquarium tout d'abord dont je m'étonnais que l'eau croupisse si vite. Rien de plus normal lorsque la pompe ne fonctionne plus... Ni une ni deux, un petit tour à l'animalerie la plus proche pour acquérir une nouvelle pompe légèrement plus puissante qui sera rapidement installée et le tour est joué. J'en profite pour nettoyer la filtration et renouveler quelques litres d'eau par de la propre et quelques heures plus tard le bassin est à nouveau en état. Les poissons frétillent de bonheur.
Désordre de mon bureau ensuite, que j'ai du mal à tenir dégagé car les bouquins et photocopies s'y entassent d'une manière préoccupante. Armé d'un lot de chemises en papier et d'un stylo, me voici en train de classer toute cette paperasse par type de document, d'agrafer, de numéroter, tromboniser... sous le papier la couleur du bois reparaît ! Un coup d'éponge et voici un bureau tout neuf, tout propre, aéré. Un bureau où il fait bon travailler.
Désordre de la vie des autres ensuite. Il y a quelques minutes j'ai reçu un texto de mon pote en galère. Il devait passer un entretien ce matin, il stressait un peu car sans travail il est difficile de se loger proprement. J'étais inquiet pour lui aussi car ce boulot serait vraiment le bienvenu pour lui permettre de mettre la tête hors de l'eau. Aussi quand j'ai vu son nom s'afficher sur l'écran de mon téléphone j'ai su que la nouvelle était bonne. Un court message : l'entretien s'est très bien passé, il commence mardi et me remercie chaleureusement pour l'aide que je lui ai apportée. Soulagement... Je suis vraiment content pour lui ; il va pouvoir respirer.
Pendant ce temps dans la pièce d'à coté le chat roupille lové dans une couverture. Dehors le ciel de juin se laisse envahir par une mer de nuages blancs. Un filet d'air frais se faufile par la fenêtre entrouverte et me caresse doucement le visage.
Tout est bien, dans l'harmonie des sphères retrouvée.
Désordre de mon aquarium tout d'abord dont je m'étonnais que l'eau croupisse si vite. Rien de plus normal lorsque la pompe ne fonctionne plus... Ni une ni deux, un petit tour à l'animalerie la plus proche pour acquérir une nouvelle pompe légèrement plus puissante qui sera rapidement installée et le tour est joué. J'en profite pour nettoyer la filtration et renouveler quelques litres d'eau par de la propre et quelques heures plus tard le bassin est à nouveau en état. Les poissons frétillent de bonheur.
Désordre de mon bureau ensuite, que j'ai du mal à tenir dégagé car les bouquins et photocopies s'y entassent d'une manière préoccupante. Armé d'un lot de chemises en papier et d'un stylo, me voici en train de classer toute cette paperasse par type de document, d'agrafer, de numéroter, tromboniser... sous le papier la couleur du bois reparaît ! Un coup d'éponge et voici un bureau tout neuf, tout propre, aéré. Un bureau où il fait bon travailler.
Désordre de la vie des autres ensuite. Il y a quelques minutes j'ai reçu un texto de mon pote en galère. Il devait passer un entretien ce matin, il stressait un peu car sans travail il est difficile de se loger proprement. J'étais inquiet pour lui aussi car ce boulot serait vraiment le bienvenu pour lui permettre de mettre la tête hors de l'eau. Aussi quand j'ai vu son nom s'afficher sur l'écran de mon téléphone j'ai su que la nouvelle était bonne. Un court message : l'entretien s'est très bien passé, il commence mardi et me remercie chaleureusement pour l'aide que je lui ai apportée. Soulagement... Je suis vraiment content pour lui ; il va pouvoir respirer.
Pendant ce temps dans la pièce d'à coté le chat roupille lové dans une couverture. Dehors le ciel de juin se laisse envahir par une mer de nuages blancs. Un filet d'air frais se faufile par la fenêtre entrouverte et me caresse doucement le visage.
Tout est bien, dans l'harmonie des sphères retrouvée.
(J'avais juste envie d'écouter du Debussy. Ceci eut sans doute été plus approprié...)