Parfois ce serait tellement simple de pouvoir effacer les souvenirs qui font mal, d'un seul geste, rapide, définitif. Comme une injection de morphine qui soulagerait les tourments de l'esprit. Et ne plus souffrir lorsque se réveillent les fantômes du passé. Ne plus être anéanti par des souvenirs doux comme le miel, mais mortels comme la cigüe. Ne plus m'effondrer, comme ce fut le cas cet après midi, en croisant par le plus grand des hasards un article de presse consacré à Lui.
Oui, ce serait tellement plus simple, si je pouvais l'oublier...
Oui, ce serait tellement simple de pouvoir. Je voudrais bien. Et même si cela était possible, serait-ce seulement souhaitable ?
Car oublier ce qui me tourmente serait aussi oublier tous les bons moments passés ensemble, ceux qui valent la peine d'être vécus, le sel de la vie...
Alors... que faire ?
"Vouloir nous brûle et pouvoir nous détruit "
H. de Balzac, La Peau de chagrin
Qui s'appelait... qui s'appelait... qui s'appelait... ;)
RépondreSupprimerTu révises tes classiques !
RépondreSupprimer:)
"La vie n'est pas facile...la vie n'est pas docile...on fait de jolis rêves ... qui finissent en ..."
C'est une phrase qui reviens et que l'on entends souvent.
RépondreSupprimerEt si on prends un instant pour la méditer on peux se rendre compte de sa puissance.
Les résilients partagent ce 'secret'.
Et ils ont plaisir à le partager.
'Le Temps est ton allié'
Sois patient.
Mais voui : avec le temps, va, tout s'en va...
RépondreSupprimerUne bise...
RépondreSupprimerEverything will be okay
RépondreSupprimerin the end.
If it's not okay,
it's not the end.
Je l'ai revu mon premier amour trente ans après et pas seulement sur papier journal. Coïncidence, j'ai raconté cela il y a peu sur mon blog.
RépondreSupprimerLe souvenir du bonheur et du temps enfui est souvent plus prégnant que le bonheur lui-même.
Souffrir, c'est aimer encore et l'état de conscience qui en découle est le plus intense que je connaisse.
RépondreSupprimerOublier, c'est retrouver la paix, mais, si c'est incontestablement plus reposant, est-ce vraiment mieux ?
Je crois que rien ne dure, ou du moins, que tout évolue. Tes sentiments pour lui, encore vivaces, finiront, sans que tu le devines, par devenir une source d'amour inépuisable pour celui que tu rencontreras bientôt... Ainsi va la vie
RépondreSupprimerNon, le temps n'arrange rien, on n'oublie pas, on n'oublie jamais... j'ai lu les deux billets, je me retrouve dans la situation de ton premier amour, celui qui n'a pas eu le courage d'affronter sa famille au moment où ... puis le temps est passé, j'ai voulu vivre une vie qui n'était pas mienne jusqu'au jour où je l'ai revu, lui, celui que j'avais aimé plus que tout et qui, bizarrement après tant et tant d'années, m'attendait encore ... il m'a su marié, une drôle de vie pour moi, mais il n'a pas accepté ... et pour faire un peu comme le titre de la chanson de Bourvil dans l'autre poste, je dirais que, je pense à cause de moi, depuis un jour d'avril 88, il ne s'appelle plus... mais il s'appelait ! Ce souvenir maintenant me ramène à sa tombe où il repose, peut être parce que je n'ai pas su dire oui à mon premier amour !
RépondreSupprimerJ'en parle aussi... au passé maintenant, même s'il est toujours vivant en moi !
Jj
Un article de presse consacré ? Tu fréquentes donc des stars ! ;-)
RépondreSupprimerJe crois que tu as toi-même répondu à ta question : tu ne veux pas oublier, tu veux seulement que les bons moments soient la part qui domine dans ces souvenirs...
Prendre son mal en patience.
RépondreSupprimerAttendre que la cicatrice soit moins douloureuse.
Une petite citation de Christiane Rochefort,"les chagrins d'amour sont comme les fractures,avec l'âge,on met plus de temps à s'en remettre".
Prends soin de toi.
@ Matoo : Ce dont je me souviens c'est de ces amoureux qui ne regardaient rien autour d'eux ; Ce dont je me souviens c'est qu'ils étaient heureux les yeux au fond des yeux. Et c'était bien...
RépondreSupprimer@ Gildan : La peau de chagrin fait partie de mes livres de chevet depuis ce jour où le prof de français nous l'avait donné à lire en classe de 3°. Je trouve en Raphaël de nombreux échos à mes propres turpitudes.
"Les histoires d'amour finissent mal, en général..."
@ L'araignée : Je finis pas croire qu'il faut aider le temps en se forgeant une case "coffre fort fermé à double tour" pour y enfermer tout ce qui fait mal et lutter de toutes ces forces pour tenir la porte scellée. Le temps ne peut pas tout.
@ Deef : Avec le temps, va, tout s'en va
L'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous la pluie
L'autre qu'on devinait au détour d'un regard
Entre les mots, entre les lignes et sous le fard
D'un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit
Avec le temps tout s'évanouit.
@ Bashô : Merci mon ami.
@ L'azimutée : Out amongst the walking wounded, every face on every bus
Is you and me and him and her and nothing can replace the us I knew
Nothing can replace the us I knew
@ François : Je crois que je ne pourrais pas le revoir physiquement pour l'instant sans fondre en larmes. Ce serait beaucoup trop violent. Et je doute qu'il encaisserait le coup lui non plus. Ne nous faisons pas de mal inutilement.
@ Krn : Effectivement le dilemme est cornélien. Une vie de repos et de paix, n'est-ce pas la raçon des trépassés ? Je préfère le monde des vivants, même s'il est parfois bien tourmenté.
@ Ek91 : Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme. Est-ce aussi vrai pour les sentiments ? Un ami m'avait dit un jour : " un amour en chasse un autre". Oui, c'est vrai. A condition que cela dure.
@ Jj : Elle est belle ton histoire, et un peu triste aussi. Il y a du Sartre là dedans : tout ce qu'il reste de lui, c'est le souvenir que tu en conserves. Il vit encore par ta mémoire. C'est beau.
@ Loup : Une star ? N'exagérons rien ^^ Malheureusement il n'y a que des bons moments parmi tous ces souvenirs. Il n'y a rien a jeter, pas une seule seconde. C'est plutôt le regret de n'avoir pas pu continuer l'aventure et d'être probablement passés à coté de quelque chose d'extraordinaire, ou peut être pas. Nous ne le saurons jamais. Voilà ce qui me chagrine.
@ Nachu : Je croyais que la cicatrice était moins douloureuse. En apparence elle l'était. En apparence seulement...
Il est peut-être temps de t envoler vers lui qui a su venir a toi la première fois ? Qui sait...
RépondreSupprimer@ Laurence : Au moment où je reconstruis ma vie et où lui reconstruit la sienne (il a rencontré un gentil garçon il y a peu) je ne crois pas que ce soit une bonne idée. Et puis les relations à distance, no way, j'ai déjà donné.
RépondreSupprimerAaaaaaaah... la fameuse touche "reset"... Combien de fois j'aurai aimé en avoir une greffée sur le coeur eou le cerveau... ça évite les larmes, le poid lourd qui défonce la poitrine, les longues heures d'agonies solitaires à se demander "pourquoi" et j'en passe. Mais, n'étant pas les derniers nés de chez Apple, nous ne pouvons que nous contenter du temps qui passe et adoucit les choses, nous reconstruit peu à peu... et nous donne à nouveau l'envie d'aller de l'avant. Je sais, c'est cliché et j'en ai souvent rit (jaune!) mais, hélas, il n'y a que ça. Je te souhaite bon courage pour la suite! :o)
RépondreSupprimeroups! hummm... pas évident mon p'tit tambour. Difficile à gérer émotionnellement, mais pas insurmontable. On ne peut oublier le passé mais il faut se faire une raison et avancer. A toi de faire ta vie sans lui. Il faut s'en convaincre même si je sais qu'il n'est pas aussi évident d'éviter de regarder en arrière.
RépondreSupprimerGros bisous !!
@ Sam : Merci, ça fait plaisir de te lire par ici :) En définitive un bouton "Reset" serait la pire chose qui pourrait nous arriver. Sans ces cicatrices je crois que nous n'avancerions pas. Déjà qu'il est difficile de sortir des schémas inconscients dans lesquels on se rue sans cesse, tout ne serait que perpétuel recommencement...
RépondreSupprimer@ Fred : Ce qui me fut éprouvant c'est que le coup d'oeil en arrière n'était pas prévu mais s'est imposé à moi avec une certaine violence. Non pas une madeleine de Proust, mais toute l'usine. Ca pique un peu par où ça passe...
"...souvent l'amour s'achève ...à peine commencé"
RépondreSupprimerBon, je sors !
:)
Oh mon TM, non il ne faut pas oublier surtout pas. Tu ressens de la douleur, de l'amertume, tu as des regrets... Tu ressens quelque chose et sais se que tu ressens... Tu es donc humain et oublier et ne rien ressentir c'est perdre notre part d'humanité.
RépondreSupprimerJe sais se que c'est de souffrir pour un amour perdu, je le vis depuis octobre avec son lots de regrets en se disant que l'on a pas tout fait pour le retenir. Tu parlais de blessures qui avaient du mal à se refermer dans ton commentaire chez moi aujourd'hui. Outre celles de 2006, celle de 2010 est toujours là aussi. Mais toutes ces douleurs font se que je suis aujourd'hui, font que je ne suis plus celui de hier mais sculptent celui que je serai demain. Effacer tout cela serait modifier la personne que tu es et que tu deviendras et cela serait vraiment dommage, vraiment.
Allez, viens faire un gros câlin *hugs*
Bien dit! C'est avec les coups qu'on reçoit qu'on apprend à se battre... et qu'on avance! Maintenant, on fait 3 postures du Cobra et on se détend! ;o)
RépondreSupprimer@ Gildan : J'espère que le prochain n'en finira pas de commencer. Ca me changera un peu.
RépondreSupprimer@ Seb67 : Voui, un rô câlin, c'est tout ce dont j'aurais besoin en ce moment. Juste un peu de tendresse.
@ Sam : Sauf que les coups viennent de moi... Dur dur. Et pour me détendre une bonne rasade de Chivas on the rocks fera aussi très bien l'affaire :)
"Avec mes souvenirs
RépondreSupprimerJ'ai allumé le feu
Mes chagrins, mes plaisirs
Je n'ai plus besoin d'eux !
Balayés mes amours
Et tous leurs trémolos
Balayés pour toujours
Je repars à zéro...
Non, rien de rien..."
Oups ! J'allais oublier le plus important :
RépondreSupprimer"Car ma vie, car mes joies
Aujourd'hui, ça commence avec toi!!
Garde le moral et l'espoir ! Bizz
Meuh non! Il ne s'agit pas de "coups" mais de distance géographique. Ca m'est arrivé aussi... je connaissais un mec de Lyon, qui est parti au Quebec... il est revenu une fois et ça a été terriblement génial pendant 3 jours... mais très très dur lors de son départ. J'ai même songé à déménager... mais pas simple de plier bagage pour immigrer au Canada. Hop! Suis ensuite passé à autre chose... et quelle bonne chose: j'ai trouvé l'Autre Fred!! ^^
RépondreSupprimerOui, ce serait tellement simple de pouvoir. Je voudrais bien. Et même si cela était possible, serait-ce seulement souhaitable ? "
RépondreSupprimerNon ce n'est pas souhaitable et tu le sais bien… d'autant plus que tu as d'excellents souvenirs..penses y avec le sourire