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  • 19 juillet 2019

    Le merveilleux du quotidien

    0 commentaires
    Le 16 juillet dernier avait lieu dans notre ciel une éclipse partielle de lune. Par la conjonction de plusieurs paramètres spécifiques, la grande horlogerie de l'Univers nous offrait un spectacle d'ombre chinoise géant, sur fond de ciel étoilé. 

    Trois fois rien. 

    La Lune, que nous avons tellement l'habitude de voir que nous oublions qu'elle est un objet tout de même assez massif au regard de notre frêle composition et qui tournicote au-dessus de nos têtes, se trouve privée d'une partie de la lumière qui l'éclaire habituellement car la Terre, notre planète, vient s'interposer et empêche les rayons du soleil d'atteindre la face boursouflée de notre satellite. 

    Trois fois rien. 

    Et pourtant, en levant les yeux au ciel cette nuit-là, comme j'aime le faire en toute saison, m'envahit à nouveau ce sentiment vertigineux que l’œuvre de forces incroyablement plus grandes que tout ce que nous connaissons sur Terre, était en train de se déployer sous mes yeux.

    Moi, ce petit être humain à la vie limitée. Elles, cette étoile, ces corps célestes animés de mouvements articulés dans un grand ballet silencieux. Et soudain je revoyais ces images vues cent fois montrant notre système solaire et ses planètes en rotation autour du soleil, étoile elle-même en fuite dans une course effrénée dans l'infini cosmique.

    C'est probablement extrêmement naïf mais, de la même manière que la confrontation au grandiose des montagnes, je réalisais de manière assez frontale et comme si c'était la première fois, que nous faisons réellement partie intégrante d'un grand tout qui nous dépasse complètement. 

    Et que ce grand tout donnait à se voir ce soir-là.

    Armé de mon appareil, photo, je prenais quelques clichés de l'instant, malgré le ciel voilé. Le résultat n'est pas trop mal.

    Le Soleil, la Lune, les étoiles, et l'infini du ciel... Parfois nous avons tellement l'habitude de voir certaines choses que leur extraordinaire nous devient familier, banal, quelconque. Au point d'en oublier l'extraordinaire de leur existence.
    Et vous, quand pour la dernière fois avez-vous repris soudain conscience du merveilleux de votre quotidien ?

    15 juillet 2019

    La photo du mois : Bâtisse(s) abandonnée(s)

    6 commentairess
    Bonjour à tous, nous sommes le 15 juillet et c'est l'heure de notre septième rendez-vous avec La photo du mois.

    Chaque mois les blogueurs participants publient une photo en fonction d'un thème donné à l'avance. Toutes les photos sont publiées en même temps sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.

    Ce mois-ci, le thème : Bâtisse(s) abandonnée(s) a été choisi par FerdyPainD'épice.

    Ma photo a été prise il y a quelques semaines au cœur des Pyrénées, à Bagnères de Luchon, ville d'eaux célèbre pour ses thermes romains dont la réputation commence en 25 av. J.-C., lorsque Tibère Claude fait creuser trois piscines. Les thermes de Luchon ne sont alors rien de moins que les premiers après ceux de Naples, dit la devise latine  « Balneum Lixonense post Neapolitense primum » qui est toujours celle de la ville.

    Luchon connut surtout son heure de gloire au XIX° siècle après que la Princesse Eugénie y passe plusieurs mois en villégiature. La ville s'étend, des vastes allées sont percées donnant accès au centre-ville constitué notamment par l'église elle aussi reconstruite au XIXe. L'hôtellerie se développe, les congés payés acquis au début du XXe siècle donneront un dynamisme sans précédent au tourisme. Les points d'entrée s'ornent d'hôtels et de stations services prêts à accueillir le pèlerin à bras ouverts.

    Aujourd'hui beaucoup de ces hôtels sont vides. La modification de la géographie des voies d'accès et le percement de nouvelles voies à profondément altéré l'économie de certaines rues aujourd'hui désertes, ainsi qu'en témoigne ma photo.
     
    A gauche, une ancienne station service, abandonnée. Sur la droite, de vieux garages attendent désespérément l'automobile qui ne viendra plus. Sic transit gloria mundi...

    La photo du mois continue sur les autres blogs participants : Akaieric, Alexinparis, Amartia, Betty, Blogoth67, Brindille, Cara, Christophe, Cynthia, Céline in Paris, Danièle.B, DelphineF, El Padawan, Escribouillages, Eurydice, FerdyPainD'épice, Frédéric, Gilsoub, Gine, Giselle 43, J'habite à Waterford, Jakline, Josette, Josiane, Krn, La Tribu de Chacha, Lau* des montagnes, Laurent Nicolas, Lavandine, Lilousoleil, magda627, Mamysoren, Marie-Paule, Mirovinben, Morgane Byloos Photography, Philisine Cave, Pilisi, Pink Turtle, Renepaulhenry, Sous mon arbre, Who cares?, Xoliv', écri'turbulente.