Le 16 juillet dernier avait lieu dans notre ciel une éclipse partielle de lune. Par la conjonction de plusieurs paramètres spécifiques, la grande horlogerie de l'Univers nous offrait un spectacle d'ombre chinoise géant, sur fond de ciel étoilé.
Trois fois rien.
La Lune, que nous avons tellement l'habitude de voir que nous oublions qu'elle est un objet tout de même assez massif au regard de notre frêle composition et qui tournicote au-dessus de nos têtes, se trouve privée d'une partie de la lumière qui l'éclaire habituellement car la Terre, notre planète, vient s'interposer et empêche les rayons du soleil d'atteindre la face boursouflée de notre satellite.
Trois fois rien.
Et pourtant, en levant les yeux au ciel cette nuit-là, comme j'aime le faire en toute saison, m'envahit à nouveau ce sentiment vertigineux que l’œuvre de forces incroyablement plus grandes que tout ce que nous connaissons sur Terre, était en train de se déployer sous mes yeux.
Moi, ce petit être humain à la vie limitée. Elles, cette étoile, ces corps célestes animés de mouvements articulés dans un grand ballet silencieux. Et soudain je revoyais ces images vues cent fois montrant notre système solaire et ses planètes en rotation autour du soleil, étoile elle-même en fuite dans une course effrénée dans l'infini cosmique.
Moi, ce petit être humain à la vie limitée. Elles, cette étoile, ces corps célestes animés de mouvements articulés dans un grand ballet silencieux. Et soudain je revoyais ces images vues cent fois montrant notre système solaire et ses planètes en rotation autour du soleil, étoile elle-même en fuite dans une course effrénée dans l'infini cosmique.
C'est probablement extrêmement naïf mais, de la même manière que la confrontation au grandiose des montagnes, je réalisais de manière assez frontale et comme si c'était la première fois, que nous faisons réellement partie intégrante d'un grand tout qui nous dépasse complètement.
Et que ce grand tout donnait à se voir ce soir-là.
Armé de mon appareil, photo, je prenais quelques clichés de l'instant, malgré le ciel voilé. Le résultat n'est pas trop mal.
Armé de mon appareil, photo, je prenais quelques clichés de l'instant, malgré le ciel voilé. Le résultat n'est pas trop mal.
Le Soleil, la Lune, les étoiles, et l'infini du ciel... Parfois nous avons tellement l'habitude de voir certaines choses que leur extraordinaire nous devient familier, banal, quelconque. Au point d'en oublier l'extraordinaire de leur existence.
Et vous, quand pour la dernière fois avez-vous repris soudain conscience du merveilleux de votre quotidien ?
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