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  • 15 août 2019

    La Photo du Mois : Mythes et mythologies

    9 commentairess
    Bonjour à tous, nous sommes le 15 août et c'est l'heure de notre septième rendez-vous avec La photo du mois.

    Chaque mois les blogueurs participants publient une photo en fonction d'un thème donné à l'avance. Toutes les photos sont publiées en même temps sur les blogs respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.

    Ce mois-ci, nous devions traiter le thème Mythes et Mythologies proposé par Pink Turtle.

    Pour faire original, je suis allé chercher dans les mythes toulousains, et non le moindre car je vous invite sur les traces de Dame Clémence Isaure dont le nom est cher aux poètes toulousains.

    Clémence Isaure est un personnage médiéval semi-légendaire, à qui on attribue la fondation ou la restauration des Jeux Floraux de Toulouse au début du XVe Siècle. Selon le mythe, elle aurait fait un legs à la ville de Toulouse grâce auquel sont décernés chaque année des fleurs d’or et d’argent aux meilleurs poètes. L'Académie existe d'ailleurs toujours. 

    Afin de lui trouver une justification plus ou moins historique, on en a fait un membre de la famille toulousaine des Yzalguier. D'ailleurs, la rue des Yzalguier reçut en 1806 le nom de rue Clémence-Isaure. Une tour, jadis située au 7 de la rue Cujas. fut baptisée Tour Clémence Isaure. Elle fut démolie en 1817.

    La mythique fondatrice des Jeux est largement célébrée dans la ville, qui lui a consacré des poèmes, des sculptures, des tableaux, et où son nom est donné à toutes sortes de lieux et institutions. Au-delâ de l'enceinte de la Ville Rose, la statue de Clémence Isaure fait partie des statues des Reines de France, implantées autour du bassin du jardin du Luxembourg.

    Elle possède, depuis 1913, une fontaine à son effigie, place de la Concorde à Toulouse. Ce sera ma photo du mois.


    La fontaine dite "Clémence Isaure", de son véritable nom "La Poésie romane", est une très belle  fontaine de style Art Nouveau, de Léo Laporte-Blairsy, située place de la Concorde, dans le quartier des Chalets, à Toulouse. Elle a été inaugurée le 3 mai 1913 à l'occasion de l'anniversaire des premiers jeux floraux. 

    Comme tous les sculptures de bronze de Toulouse, elle fut démontée en 1942 afin d'échapper à la réquisition et à la fonte. Elle fut donc retrouvée intacte à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

    Selon la tradition, la fontaine est fleurie par les habitants du centre-ville et du quartier le 31 décembre de chaque année pour les premiers janvier de l'année qui suit.

    Les mythes et mythologies continuent sur les autres blogs participants :

    4 août 2019

    Une page de Stefan Zweig

    1 commentaires
    Mais le matin arriva. Nous nous levâmes tard. Tu m'invitas encore à déjeuner avec toi. nous bûmes ensemble le thé, qu'un domestique invisible avait servi discrètement dans la salle à manger, et nous bavardâmes. De nouveau, tu me parlas avec toute la familiarité franche et cordiale qui t'était propre, et, de nouveau, sans me poser de question indiscrète, sans manifester de curiosité à l'égard de ma personne. Tu ne me demandas ni mon nom, ni mon domicile. Encore une fois, je n'étais pour toi que l'aventure, la femme anonyme, l'heure de passion qui se volatilise dans la fumée de l'oubli, sans laisser de trace. Tu me racontas que maintenant tu allais faire un long voyage de deux ou trois mois en Afrique du Nord. Je tremblais au milieu de mon bonheur, car déjà retentissait à mon oreille le martèlement de ces mots : « Fini ! fini et oubliée ! » Volontiers, je me serais jetée à tes genoux en criant : « Emmène-moi avec toi, pour qu'enfin tu me reconnaisses, enfin, enfin, après tant d'années.» Mais j'étais si timide et si lâche, si faible et si servile devant toi. Je ne pus que dire : « Quel dommage ! » Ton regard se posa sur moi en souriant et tu me demandas : « En éprouves-tu vraiment de la peine ? »
    Stefan Zweig, Lettre d'une inconnue.
    Ed. Stock, coll. Le livre de poche, 1964, pp.148-149

    2 août 2019

    Vendredi 02 août

    1 commentaires
    Passé comme une nuée d'étourneaux au soleil couchant, le mois de juillet est déjà derrière nous. J'allais écrire qu'il était encore une fois trop vite passé, sans prendre le temps de m'arrêter quelques instants sur tout ce que j'ai pourtant eu le temps d'y faire. Beaucoup de choses en réalité, bien plus que ce qu'un trop rapide coup d’œil dans le rétroviseur de ma mémoire immédiate me suggérait.

    C'est, je crois, l'une de mes nombreuses difficultés, que de savoir apprécier à sa juste hauteur la quantité de travail que je produis. De là découle cette sorte de boulimie de labeur qui m'a régulièrement conduit à rester au bureau jusqu'à des heures indues.

    Prendre le temps - cette expression revient très souvent sous ma plume. Regarder clairement derrière soi et dénombrer les tâches réellement accomplies pour pouvoir se dire "Ok, tout ça, c'est fait". Et ne pas rester sur une vague impression d'inachevé, parce que l'on est parti en laissant un travail en plan.

    Juillet fut donc un joli mois, bien rempli, pendant lequel j'ai commencé à lever un petit peu le pied, mettant en œuvre une résolution que je vais essayer de m'astreindre à tenir toute l'année à venir : partir du bureau à 19h coûte que coûte afin de bénéficier d'un peu de temps pour moi durant la soirée, voir des amis, aller au sport, aller au cinéma ou à un concert... Parce que même si mon boulot est passionnant et envahissant, je ne vis pas pour lui et personne ne vivra à ma place.

    A cet égard je crois que l'année  2019 - 2020 sera culturellement assez riche. La série de concerts des Clés de Saint Pierre, qui m'avait procuré quelques très jolis moments cette année déjà, me tente énormément et je sais déjà que je vais y céder. La programmation de l'opéra du Capitole est délicieuse mais l'abonnement annuel est relativement cher. Il me faudra donc faire des choix, probablement douloureux. Dans un tout autre registre, Philippe Katerine, que j'avais eu le bonheur immense de découvrir sur scène lors de la sortie de son album Robots après tout, est annoncé en décembre au Bikini, le rendez-vous est pris... Éclectisme.

    Prendre le temps, prendre du temps pour soi, pour prendre soin de soi. Parce que, là encore, personne ne le fera à ma place. Ainsi, après avoir trop attendu, me voici porteur de lunettes. Cela fait des années que je suis conscient d'avoir un problème de fatigue oculaire dont j'ignorais la cause. Elle est à présent identifiée et traitée. Hop, des lunettes, rondes, que je porte aussi souvent que possible. Et je crois que je m'habitue plutôt bien à cette nouveauté.

    Les premiers jours ont été un poil compliqués. J'avais la sensation de regarder à travers un bocal, de mesurer un mètre dix, de vivre au raz du sol et  d'être complètement saoul. Ma perception des distances et des perspectives était profondément modifiée avec cette impression étrange de regarder en haute définition. Bref, mon environnement était une constante aberration géométrique...

    Au bout d'une semaine, cela commence à aller mieux. Bye bye Renée la taupe : je vois clair ! Enfin, à peu près... Du coup, esthétiquement, ça y est, j'ai le parfait look du Daddy, ce qui n'est pas tout à fait déplaisant, hu hu hu...

    Pour être véritablement parfait, il aura manqué à ce mois de juillet des randonnées en montagne. La faute en incombe à des weekends chargés ainsi qu'à une météo capricieuse. Fort heureusement, une est programmée dès demain avec des copains et le beau temps sera au rendez-vous. Et faute de gambader sur les sommets des Pyrénées, j'ai profité des chats-minous qui font de grosses roulades sur mes jolis balcons tout en fleurs.

    C'est simple le bonheur.