30 décembre 2008
Rrron Zzzzzzzzzz…
26 décembre 2008
Katsuhiro Otomo - Anthology
En particulier j'avais été séduit par la bande annonce d'un dessin animé d'un genre pour moi totalement nouveau, venu tout droit du pays du saké et du Wasabi, loin des traditionnels Goldorak et autres Chevaliers du Zodiaque. Il s'agissait grosso-modo d'une histoire pour adultes, celle d'une guérilla menée dans Neo-Tokyo par des bandes de jeunes motards désœuvrés et drogués. Une nuit, l'un d'eux, Tetsuo, a un accident de moto en essayant d'éviter un étrange garçon qui se trouve sur son chemin. Blessé, Tetsuo est capturé par l'armée japonaise et devient l'objet de nombreux tests dans le cadre d'un projet militaire ultra secret visant à repérer et former des êtres possédant des prédispositions à des pouvoirs psychiques. Vous aurez peut être reconnu le synopsis de Akira.
Le choc esthétique fut tel que je me souviens avoir enregistré l'animé et me l'être repassé plusieurs dizaines de fois sans jamais m'en lasser.
La première histoire du recueil - Flower- (en couleurs, exception à la règle) démarre très fort. Le sentiment d'immensité désertique est admirablement rendu. On y retrouve comme très souvent des préoccupations écologiques, une ambiance de fin du monde et une certaine fascination pour le corps humain en déchéance, les chairs boursoufflées mises à nu, ce que j'appellerai "l'organique viscéral", ingrédients qui composent régulièrement les oeuvres du Mangaka.
Tout ces éléments se retrouvent intégralement dans une autre BD de Otomo :Dômu - Rêves d'enfants, publié un peu avant Akira dont il n'est en sorte qu'une répétition générale.
25 décembre 2008
Petit Papa Nawouel...
Et vous ? Z'avez été gâtés ?
23 décembre 2008
The end
19 décembre 2008
Comment chier dans les bois
Cela fait un an que Méchant Chimiste m'avait offert ce bouquin au titre somptueusement prometteur : "Comment chier dans les bois", mais que par paresse et occupations diverses j'avais abandonné à lui même sur un coin de ma table de nuit, entre deux tomes du Guide du Voyageur Intergalactique, le prix Goncourt d'il y a deux ans, acheté mais toujours pas commencé - il n'en sera que meilleur – quelques japonaiseries.
Après avoir ingéré diverses choses plus ou moins digestes, dont une profusion de Mangas à la réussite très variable, et tout récemment l'Evangile du Monstre en Spaghettis Volant qui a fait l'objet d'un billet ces dernières semaines, je me retrouvais nez à nez avec l'objet...
"Comment chier dans les bois"... J'avoue que le sous-titre m'a tout d'abord intimidé : "Pour une approche environnementale d'un art perdu". Mwé mwé mwé...
Deux hypothèses étaient envisageables. La première, pessimiste : il s'agit d'un bouquin trés écolo où on nous raconte qu'il faut pas chier n'importe où parce que ça fait mourrir les ours et les marmottes, que les citadins sont des gros nases, et que la nature nous fera tous périr... Bref, la loose, le bouquin chiant à s'arracher les yeux avec un cure-dent.
La seconde : le bouquin est en fait une vaste farce dont le contenu n'a aucun rapport avec le titre, un peu à l'image de “L'Art de péter” (à lire absolument !), que j'avais offert de mon coté à Méchant Chimiste pour je ne sais plus quelle occasion, peut-être bien pour un nawouel d'ailleurs, tandis que j'avais offert à son Ptit Créole un bonnet péruvien porte bonheur. Mais là n'est pas la question.
C'est donc pétri de doutes que, confortablement allongé dans mon lit douillet, j'ouvrais la couverture et commençais ma lecture.
Je ne vais pas faire un résumé du livre, je me contenterai de quelques commentaires qui je l'espère vous donneront envie de lire ce bouquin car, oui, j'ai aimé !
Kathleen Meyer, à qui l'on doit ce petit bijou scatologique, écrit avec une souplesse et un naturel tout à fait agréables. On a presque l'impression qu'elle est à coté de nous et nous raconte ses anecdotes : on l'entend rire, hésiter, hausser le ton, on la voit presque gesticuler pour mimer certaines situations pour le moins cocasses, on perçoit quasiment les inflexions de sa voix. D'ailleurs j'aimerai bien savoir quelle voix elle a vraiment. Je l'imagine volontiers parler rapidement, façon moulin à paroles, le timbre un peu haut placé et vaguement nasillard, mais avec détermination et une conviction qui emporte l'adhésion. Car quoique tout ceci ne soit que fantasme, le texte est toujours incisif et sans cesse en alerte. On ne s'ennuie jamais.
Quant au fond, hé bien je dirai que c'est un savant mélange des deux hypothèses émises un peu plus haut. Le discours est clairement écolo : non, faut pas chier partout dans la nature parce que ça fait des milliers de mètres cubes de merde déversés chaque année et qui mettent un temps fou à se désagréger, sans compter les risques environnementaux que cela peut représenter... Hé oui on n'y pense jamais mais qui peut aujourd'hui bouffer des fruits tropicaux en Martinique pour ensuite aller en chier les graines en Corse et favoriser la propagation d'espèces non endémiques qui pourraient constituer une menace pour l'écosystème ...? Qui à part l'homo sapien sapiens...? (non Martin, les écureils ne le peuvent pas ^^). Pire encore que des graines : s'il s'agissait d'immondes parasites ? Hein ?? Hahaaa, on fait moins les malins hein ?
Donc, une fois posée la trame générale des considération éco-protectrices, Kathleen entre dans le vif du sujet : comment chier dans les bois sans tout foutre en l'air. Car ce n'est pas donné à tout le monde... Et certaines situations défient l'imagination : savez-vous comment les alpinistes font caca ?? Hé bien oui, sachez le, ces funambules des hautes crêtes ne sont pas dispensés des préoccupations bassement matérielles de leur tube digestif : tout ce qui entre par un coté doit nécessairement ressortir par l'autre un jour ou l'autre ! Hé oui... Il faut donc prévoir des systèmes pour éviter que les alpinistes ne se transforment en oiseaux peu avenants ! Déjà qu'une chiure de pigeon c'est cradingue, imaginez être oint un estron d'alpiniste x_x Outre les alpinistes, pensez aussi à des activités de pleine nature comme le Kayak, la rando à ski, voire les expéditions polaires... Bon, ok, c'est pas tous les quatre matins qu'on part randonner au pôle nord, mais tout de même la problématique est assez atypique pour mériter de s'y arrêter quelques instants. Et ce livre nous en donne la jouissive occasion !
Vous apprendrez aussi qu'à volume égal un caca peut avoir une densité très variable ce qui n'est pas sans poser de difficultés lorsqu'il s'agit de ne rien laisser sur place et par voie de conséquence de tout ramener avec soi (si si...) : "Regarde chérie le beau bidon de caca que je t'ai ramené !!". Vous apprendrez aussi qu'il faut être extrêmement prudent lorsque l'on s'écarte du sentier pour aller faire ses petits besoins au risque de se faire mordre les fesses par une bête sauvage ou, pire encore, de rencontrer un Chukar, oiseau décrit par les guides naturalistes comme "un oiseau difficile à pister, qui peut épuiser un chasseur (...)". Je ne vous priverai pas du plaisir de découvrir vous même cet oiseau, sûrement un des plus bêtes de la création, sa description totalement désopilante tellement j'ai ri lors de ce passage, ainsi que mille autres choses encore, dystillées avec un joli talent tout au long dles trop courtes 140 pages de cet opuscule à vous procurer sans plus tarder. Car outre la thématique écolo, il faut avouer que la lecture de ce bouquin procure la délicieuse et régressive jouissance de parler de caca, matière taboue s’il en est, avec laquelle certains d’entre vous ont peut être joué étant tout petits… (j’attends vos témoignages ^^)
Sans vouloir paraphraser Louis-Ferdinand Céline, la merde a bel et bien de l’avenir ! A défaut d’en faire des discours, on en fait des bouquins. Un très bon bouquin en l’occurence !
17 décembre 2008
Marre !!
Ce soir j'en ai juste marre de tout !!
marre, ras-le-bol, ras-la-cuve, plein les bottes, ras-le-cul, plein le dos, plein la casquette…
Voilà, ça devait être dit.
C'est chose faite.
16 décembre 2008
Décousu
Etrange journée que celle qui s’achève. Menée tambour battant (quoi de plus normal me direz-vous) elle m’a donné l’occasion de discuter avec quelqu’un que je ne sais pas trop comment appeler (un ami ? une connaissance ? un copain ? un simple collègue de galère doctoriale ? Je dirai simplement quelqu’un qui ne me veut pas de mal et qui a les pieds sur terre) de notre sors commun en tant que presque futurs Docteurs. Car mine de rien, j’ai toujours une thèse de doctorat à terminer et même si je n’en souffle pas mot, ce fardeau commence à m’épuiser face à mon impuissance actuelle de mener ce projet à bien.
Je me pose beaucoup de questions ces temps-ci. Pléonasme dirons certains… et ils n’ont pas tort : le Tambour Major est génétiquement programmé pour se poser autant de questions à la seconde que le Parlement vote de Lois en une année (je limiterai mon propos à la France, ce sera déjà un bon début). Des questions sur un peu tout et notamment sur mon avenir (mon Destin ?) professionnel. D’un coté j’admire ceux qui ont le courage de leurs ambitions et qui sont capables de tout plaquer du jour au lendemain, parceque cet abandon apparent et momentané se veul le prélude à une gigantesque symphonie, celle d’une vie toute entière, et que dire merde un beau jour à leur petit train train ne leur fait pas peur. Mais d’un autre coté je suis frileux au changement. C’est peut être congénital à tous les Français ça : “Hé bé oui… c’est comme ça… on n’y peut rien…” et patati et patata… alors qu’en réalité, si, on y peut quelque chose, il suffit juste de prendre son courrage à deux mains pour rompre ce fatalisme enkylosant et stérile qui nous condamne à regarder, amer, ceux qui ont eu le courage de leurs ambitions et vivent leur vie sans se soucier des idées reçues et des chemins tout tracés, alors que le meilleur chemin que l’on puisse suivre, c’est le notre !
J’ai déjà dans ma vie pris des décisions qui n’étaient pas toujours faciles et qui n’engagent pas sans blessures. Ceux qui me lisent régulièrement savent de quoi je parle. Je n’aime pas trop les cases toutes faites ; mon coté parfois fantasque totalement assumé en est la preuve. En outre, je sens monter en moi depuis quelques temps déjà un besoin de m’épanouir hors des sentiers battus, comme une sensation d’étouffement, de sclérose.
Cette conversation que j’ai eue en début de soirée a fait écho en moi… Pour une fois j’ai entendu quelqu’un abonder dans un sens que je sais être irrémédiable si je veux mener certaines choses à bien, mais qui suppose des choix drastiques qui ne plairont pas à tout le monde, je le sais d’avance. Je risque de passer un pour traitre, de briser la confiance que certaines personnes ont pu mettre en moi, mais au fond nul n’est irremplaçable et mon traitement actuel n’est pas le plus enviable du monde, il s’en faut de beaucoup.
Tel une chrysalide, le Tambour Major n’aspire qu’à une seule chose : prendre son envol. Et il est en train de décider de s’en donner les moyens. Finir ma thèse est une priorité absolue. J’ai trop trimé pour tout lâcher maintenant. J’attends trop de choses de ce diplôme (le plus haut diplôme universitaire) pour m’arrêter si près du but. Il s’agit donc tout simplement de me donner les moyens – matériels – d’y parvenir avant 2 courtes années, délai au delà duquel l’Université ne soutiendra plus mes travaux.
Bien peu savent ce que signifie réellement rédiger une thèse de doctorat. Il faut y être passé personnellement, avoir enduré ces heures où il ne se passe rien parceque les mots ne viennent pas, que les idées ne sont pas claires ; ces instants de désespoir profond durant lesquels le desespoir nous submerge parceque tout ce que l’on a déjà écrit nous semble si merdique ; ces heures perdues à affiner un plan imprécis ou imparfait, ces journées, ces semaines de solitudes où personne n’est d’aucune aide parceque au fond on est seul avec soi même, face à son sujet… Et ce ne sont pas quelques maigres heures par-ci par-là qui suffisent… il en faut plus, non, beaucoup plus… Il ne s’agit pas que de taper à la machine… ce serait trop simple.
Vous excuserez le caractère un peu décousu de ce billet, son obscurité aussi certainement. Parfois j’envie ces blogs hyper construits où chaque billet est un petit bijou qui cadre avec tout le reste, parce que tout raisonne autour d’une belle thématique. Rien de tout cela ici : c’est un peu un vaste bordel que j’essaie d’organiser, et au milieu duquel j’effectue une auto-psychothérapie…
“Declare independence
Don’t let them do that to you
Declare independence
Don’t let them do that to you”
15 décembre 2008
Amertume
Amertume. Je ne vois pas comment définir autrement cette semaine écoulée, déjà derrière moi, qui ne m'a apporté aucune joie particulière, aucun plaisir dont je puis conserver le souvenir, aucune raison particulière de réjouissance, alors pourtant que des choses agréables se profilent pour tout bientôt. Une affreuse envie de pas envie, une lassitude de tout, y compris d'écrire sur ce blog, des instants dont j'aurais pu - dont j'aurais dû - profiter sont passés de façon tout à fait insignifiante, à de très rares exceptions près, largement insuffisantes à rattraper le ton grisâtre donné à ces dernier jours.
Je crois que cela a commencé dimanche dernier, après une trop courte nuit non réparatrice. Nous avions de la visite ce jour là chez mes parents, de la famille venue d'Espagne que je n'avais pas revue depuis l'été dernier. Aussi étrange que cela puisse paraître, je n'avais pas envie de les voir et passer la journée en leur présence n’a suscité aucune émotion particulière alors qu’habituellement leur venue est annonciatrice de festivités enjouées et de fougueux moments de partage. Mais pas cette fois. Egalement en fin de cette même journée, la visite chez mon cousin qui vennait d'être papa depuis quelques jours. Nous y sommes tous allés, moi plus par politesse qu'autre chose ; je n'avais qu'une envie : prendre mes jambes à mon coup et partir le plus vite possible, marcher seul dans la ville à la fraîcheur du soir, regarder se lever les étoiles, le nez dans mon écharpe, et me laisser engloutir par l'obscurité. Des instants sans reliefs ni saveur, des compagnies transparentes ou auxquelles je ne sais plus donner l'importance nécessaire, une étrange impression d'être en total décalage avec les autres, de ne pas avoir du tout les mêmes précoccupations ni les mêmes désirs, impression que tout se délite autour de moi sans plus faire sens, comme si je perdais en quelque sorte mes points de repère. Mais n'est-ce qu'une impression ?
Décalage total aussi avec ces étudiants qui m'ont accompagné sur un forum pour lycéens à Bordeaux vendredi soir et tout samedi. Non, nous ne sommes pas de la même génération ni du même milieu social. Propres sur eux, dans leurs beaux vêtements de marque, venant des beaux quartiers de la ville rose, cette jeunesse dorée semble croire que tout lui est dû, que tout est monnayable, que le monde leur appartient, insouciante et arrogante... J'étais mitigé entre une tendresse béate pour ces futurs adultes qui ne savent pas encore ce que l'avenir leur réserve en embûches et désillusions, et une forme de dégoût pour cette jeunesse dorée que rien ne semble pouvoir atteindre car papa et maman sont là pour veiller sur eux et que l'argent ne manque pas à la maison. En outre la distance naturelle et entretenue entre le professeur et l'étudiant interdit toute connivence qui serait immédiatement taxée de coupable. Mais la connivence était là bel et bien impossible... Il s’agit bien plus que d’un fossé générationnel.
Sentiment de malaise cet après midi enfin. J'avais envie d'aller faire un tour dans les magasins pour garnir ma penderie un brin indigente en ce moment. Je me rendis par conséquent dans un centre commercial non loin de chez moi et arpentais les boutiques adjacentes en quête du coup de coeur. Avec moi faire les boutiques peut aller très vite : j'aime ou j'aime pas, il n'y a presque pas de demi-mesure, et je n'essaye que ce qui me plait vraiment sur le moment, autrement dit quasiment rien. Je fonctionne beaucoup à l'instinct et ne me trompe que rarement, que ce soit avec une paire de godasses ou une personne avec qui je discute. Entré dans ce temple la consommation, tout n'était que lumières, scintillements et ors, dans un brouaha de roulements de pas et de caddys qui s'entrechoquent tandis que les hautparleurs diffusaient des airs d'anciens noëls dont bien peu connaissent encore le nom (tout se perd...). Autour de moi des gens allaient et venaient, des sacs remplis à la main, des enfants se faisaient prendre en photo avec le père noël, des couples qui se tiennent par la main, des beaux, des moches, des gros, des maigres, des à la mode, des pas fashion du tout... Bien vite, mon enthousiasme initial fut submergé par une forme de nausée migraineuse, une forme de dégoût pour je ne sais pas exactement quoi, m'a fait rapidement abréger la visite. Alors qu'en ces jours qui annoncent noël tout porte à se réjouir, les esprits sont à la fête et aux réjouissances, rien ne me fait vibrer, rien ne me titille les sens, rien ne me porte à me réjouir... rien. Au contraire, je suis las de tout.
Out among the walking wounded every face on every bus
Is you and me and him and her, and nothing can replace the "us" I knew
Nothing can replace the "us" I knew
EBGT – Walking Wounded – 1996
6 décembre 2008
Gugusse
- voici les photo de la scène John,- Oh mon Dieu, mais c'est affreux !- Non, c'est Atchoum... l'un des sept nains... Il a été retrouvé étouffé sur une tonne de noisettes. Alors ?- je pense que le suspect est jeune, de taille moyenne et qu'il aime les noisettes. Je dirais qu'il a une dentition saine et fréquente régulièrement son dentiste. Vu la disposition des noisettes je crois qu'il est gaucher et qu'il présente une pilosité très développée. Je crois que c'est un écureuil géant qui a fait le coup.- Ok John, on lance tout de suite un avis de recherche !
4 décembre 2008
L'Evangile du Monstre en Spaghettis Volant
1 décembre 2008
Somewhere over the rainbow
Tard la nuit dernière, alors que je m'apprêtais à mettre un point final à une longue et fastidieuse séance de correction de copies, un coup d'oeil sur mon ordinateur m'indiquait la date du dimanche 30 novembre. La fatigue (et un verre de Vodka caramel) aidant, je me livrais à un malencontreux jeu d'association d'idées qui me menait tout droit à un autre dimanche 30, celui du mois de mai dernier - 6 mois déjà - où je raccompagnais à la gare et voyais pour la dernière fois, sans que je le sache alors, quelqu'un que j'aimais avec une infinie passion et dont le Destin a voulu que jamais plus nous ne nous revoyions. Depuis, de l'eau a coulé sous le pont Saint Pierre et les larmes intérieures autant qu'extérieures ont peu à peu cédé la place à la joie de vivre optimiste qui me fait avancer.
Cet après midi encore, alors que je faisais des recherches dans les fichiers de mon ordinateur, une photo mal rangée réveillait en moi des souvenirs doux-amers dont je m'aperçois que j'ai bien du mal à guérir définitivement, telle une plaie qui a bien cicatrisé mais qui tiraille encore de temps en temps. Alors que l'on pense aller mieux, il y a toujours un petit cailloux dans la chaussure pour vous rappeler que vos pieds vous font mal.
J'ai beau faire tout mon possible pour aller de l'avant, il est parfois des instants où le passé est le plus fort et la mémoire cruelle. Après 5 mois de passage à vide (hé oui...) je refais surface et reprends goût à certaines choses qu'il est parfois bien difficile de partager avec autrui, même et y compris sur un blog où je n'ai jamais directement évoqué la question. Parce qu'il est certains "choix de vie" qui précisément n'en sont pas (si seulement j'avais eu le choix...) et que contrairement à ce que l'on pense, notre société n'est pas aussi tolérante que ce que l'on veut bien croire et que chaque jour des gens se font casser la gueule pour être ce qu'ils sont. Mais parfois, à force de se taire, on étouffe, on se meurt.
Il y a un an et demi que j'ai subi un gros pétage de plombs canalisé par une oreille attentive doublée d'un coeur énorme, à qui je suis éperdument redevable et pour laquelle mon affection est sans limite. Il se reconnaîtra s'il me lit mais sais déjà tout le bien que je puis penser de lui.
Secret je suis, secret je reste, mais le besoin de livrer une part importante de l'ombre dont je me pare était ce soir la plus forte. J'y cède avec appréhension. C'est un petit pas pour l'humanité, mais un grand pas pour le Tambour Major... Peut être certains seront choqués... je m'en fous. Ce n'est plus mon problème, mais le votre, si tant est que cela puisse constituer un problème. Relisez ce que j'ai écrit deux paragraphes plus haut.
6 mois...
C'est long, mais si bref... Je ne pensais pas que les sentiments pouvaient dézinguer quelqu'un de la sorte. Maintenant je sais qu'on est bien peu de choses. Et cela m'énerve d'autant plus que je déteste ne pas maîtriser les situations, ne pas décider (n'en déduisez rien surtout !). J'espère que de son côté tout va bien et qu'il fait son chemin, comme j'essaie de faire le mien...
I sit by my window
Gazing out into the starry night
If only I had someone
With whom to share such a lovely sight
Seems I've wished upon every star I see
For someone to come along and be
My one true friend and love
He's all I'm dreaming of
Someone with whom to share whatever life may bring
Someone who will be my strength, my joy, my everything
Someone who will miss me when we're apart
Whose heart I'll own and will own my heart
Oh how I hope and pray
He'll find me someday
Where could he be?
Will I spend a lifetime searching endlessly?
For that someone to hold
And call my own
Oh where could he be?
Heaven help him find his way to me
Sometimes I wonder
If I'll really find him at all
When the time is right
Will he be there to catch me, when I fall?
Is it really only a matter of time
Before he walks into this life of mine
Well waiting is all I can do
Will my dream ever come true?
Where could he be?
Will I spend a lifetime searching endlessly?
For that someone to hold
And call my own
Oh where could he be?
Heaven help him find his way to me
Where could he be?
Will I spend a lifetime searching endlessly?
For that someone to hold
And call my own
Oh where could he be?
Heaven help him find his way to me
(Where could he be)
Heaven help him find his way...to me...
Les mots ne sont pas de moi. Je les emprunte à un autre blog que j'avais parcouru par le plus grand des hasards l'an passé (comme quoi il n'y a pas de hasard, il n'y a que des coïncidences). J'hésitais à le poster, ne me sentais pas prêt pour cela. C'est désormais chose faite.