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  • 1 décembre 2008

    Somewhere over the rainbow

     

    Tard la nuit dernière, alors que je m'apprêtais à mettre un point final à une longue et fastidieuse séance de correction de copies, un coup d'oeil sur mon ordinateur m'indiquait la date du dimanche 30 novembre. La fatigue (et un verre de Vodka caramel) aidant, je me livrais à un malencontreux jeu d'association d'idées qui me menait tout droit à un autre dimanche 30, celui du mois de mai dernier - 6 mois déjà - où je raccompagnais à la gare et voyais pour la dernière fois, sans que je le sache alors, quelqu'un que j'aimais avec une infinie passion et dont le Destin a voulu que jamais plus nous ne nous revoyions. Depuis, de l'eau a coulé sous le pont Saint Pierre et les larmes intérieures autant qu'extérieures ont peu à peu cédé la place à la joie de vivre optimiste qui me fait avancer.

    Cet après midi encore, alors que je faisais des recherches dans les fichiers de mon ordinateur, une photo mal rangée réveillait en moi des souvenirs doux-amers dont je m'aperçois que j'ai bien du mal à guérir définitivement, telle une plaie qui a bien cicatrisé mais qui tiraille encore de temps en temps. Alors que l'on pense aller mieux, il y a toujours un petit cailloux dans la chaussure pour vous rappeler que vos pieds vous font mal.

    J'ai beau faire tout mon possible pour aller de l'avant, il est parfois des instants où le passé est le plus fort et la mémoire cruelle. Après 5 mois de passage à vide (hé oui...) je refais surface et reprends goût à certaines choses qu'il est parfois bien difficile de partager avec autrui, même et y compris sur un blog où je n'ai jamais directement évoqué la question. Parce qu'il est certains "choix de vie" qui précisément n'en sont pas (si seulement j'avais eu le choix...) et que contrairement à ce que l'on pense, notre société n'est pas aussi tolérante que ce que l'on veut bien croire et que chaque jour des gens se font casser la gueule pour être ce qu'ils sont. Mais parfois, à force de se taire, on étouffe, on se meurt.

    Il y a un an et demi que j'ai subi un gros pétage de plombs canalisé par une oreille attentive doublée d'un coeur énorme, à qui je suis éperdument redevable et pour laquelle mon affection est sans limite. Il se reconnaîtra s'il me lit mais sais déjà tout le bien que je puis penser de lui.

    Secret je suis, secret je reste, mais le besoin de livrer une part importante de l'ombre dont je me pare était ce soir la plus forte. J'y cède avec appréhension. C'est un petit pas pour l'humanité, mais un grand pas pour le Tambour Major... Peut être certains seront choqués... je m'en fous. Ce n'est plus mon problème, mais le votre, si tant est que cela puisse constituer un problème. Relisez ce que j'ai écrit deux paragraphes plus haut.

    6 mois...

    C'est long, mais si bref... Je ne pensais pas que les sentiments pouvaient dézinguer quelqu'un de la sorte. Maintenant je sais qu'on est bien peu de choses. Et cela m'énerve d'autant plus que je déteste ne pas maîtriser les situations, ne pas décider (n'en déduisez rien surtout !). J'espère que de son côté tout va bien et qu'il fait son chemin, comme j'essaie de faire le mien...

    I sit by my window
    Gazing out into the starry night
    If only I had someone
    With whom to share such a lovely sight

    Seems I've wished upon every star I see
    For someone to come along and be
    My one true friend and love
    He's all I'm dreaming of

    Someone with whom to share whatever life may bring
    Someone who will be my strength, my joy, my everything
    Someone who will miss me when we're apart
    Whose heart I'll own and will own my heart
    Oh how I hope and pray
    He'll find me someday

    Where could he be?
    Will I spend a lifetime searching endlessly?
    For that someone to hold
    And call my own
    Oh where could he be?
    Heaven help him find his way to me

    Sometimes I wonder
    If I'll really find him at all
    When the time is right
    Will he be there to catch me, when I fall?

    Is it really only a matter of time
    Before he walks into this life of mine
    Well waiting is all I can do
    Will my dream ever come true?

    Where could he be?
    Will I spend a lifetime searching endlessly?
    For that someone to hold
    And call my own
    Oh where could he be?
    Heaven help him find his way to me

    Where could he be?
    Will I spend a lifetime searching endlessly?
    For that someone to hold
    And call my own
    Oh where could he be?
    Heaven help him find his way to me
    (Where could he be)
    Heaven help him find his way...to me...

    Les mots ne sont pas de moi. Je les emprunte à un autre blog que j'avais parcouru par le plus grand des hasards l'an passé (comme quoi il n'y a pas de hasard, il n'y a que des coïncidences). J'hésitais à le poster, ne me sentais pas prêt pour cela. C'est désormais chose faite.

    7 commentairess:

    1. Si ça va mieux, c\'est le principal!

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    2. C\'est l\'humidité qui fait tirailler les cicatrices... ça va passer... Je t\'assure!Bisouilles tout plein et à tout bientôt.

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    3. Tu sais que c\'est dans ces moments là aussi qu\'on est là pour toi, même loin... C\'est pas à moi de définir ton timing, ni à te dire que faire ou comment le faire... Tu es fort dans tes faiblesses... en voilà une belle preuve. Je ne peux avoir plus que de l\'empathie pour ta situation, mais je te l\'offre. C\'est pas de la compassion qu\'il te faut, juste une petite lecture entre les lignes pour te redire bravo pour tout ce que tu as enduré et ce qu\'il te reste à faire.
      Courage...
      God bless you (bon, ça veut aussi dire "à tes souhaits" ici, donc utilise ça à bon escient...)

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    4. T\'as eu mon texto...
      Je rebondis ici.
      Je sais combien ce texte a été long à sortir... Certaines choses prennent du temps...
      Vivre, faire et dire les choses au moment où on les sent... c\'est tellement mieux finalement...
      La route est longue pour un coeur qui saigne mais un jour, il s\'arrête et un autre coeur rentre dans notre vie...
      Ce n\'est qu\'une partie du chemin mais avec un peu de patience et des amis autour... petit hérisson dormira durablement dans sa carapace ;)
      Courage...
      Big ziboux

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    5. chimiste-méchant2 décembre 2008 à 16:59

      Chapeau bas.Note : Se renier soi-même, c\'est aussi une forme de violence.

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    6. ... me revoilou, d\'une manière différente.... et je m\'apperçoie que tu n\'as que des merveilleux commentaires.
      Je ne te connais pas mais je vois que beaucoup de gens te soutiennent.
      Il en est et sera de même pour moi, virtuellement !
      Salut à toi, Maestro !

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    7. " Il y a, au cours de l\'existence, des rencontres imprévues et singulières, où bien des faits se produisent, en apparence anodins, et qui auront été les dons du destin "Hector Bianciotti" Dieu t\'a offert 86.400 secondes aujourd\'hui. En as-tu utilisée une pour dire "merci" ? "Willian Arthur Ward

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