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  • 16 décembre 2008

    Décousu

     

    Etrange journée que celle qui s’achève. Menée tambour battant (quoi de plus normal me direz-vous) elle m’a donné l’occasion de discuter avec quelqu’un que je ne sais pas trop comment appeler (un ami ? une connaissance ? un copain ? un simple collègue de galère doctoriale ? Je dirai simplement quelqu’un qui ne me veut pas de mal et qui a les pieds sur terre) de notre sors commun en tant que presque futurs Docteurs. Car mine de rien, j’ai toujours une thèse de doctorat à terminer et même si je n’en souffle pas mot, ce fardeau commence à m’épuiser face à mon impuissance actuelle de mener ce projet à bien.

    Je me pose beaucoup de questions ces temps-ci. Pléonasme dirons certains… et ils n’ont pas tort : le Tambour Major est génétiquement programmé pour se poser autant de questions à la seconde que le Parlement vote de Lois en une année (je limiterai mon propos à la France, ce sera déjà un bon début). Des questions sur un peu tout et notamment sur mon avenir (mon Destin ?) professionnel. D’un coté j’admire ceux qui ont le courage de leurs ambitions et qui sont capables de tout plaquer du jour au lendemain, parceque cet abandon apparent et momentané se veul le prélude à une gigantesque symphonie, celle d’une vie toute entière, et que dire merde un beau jour à leur petit train train ne leur fait pas peur. Mais d’un autre coté je suis frileux au changement. C’est peut être congénital à tous les Français ça : “Hé bé oui… c’est comme ça… on n’y peut rien…” et patati et patata… alors qu’en réalité, si, on y peut quelque chose, il suffit juste de prendre son courrage à deux mains pour rompre ce fatalisme enkylosant et stérile qui nous condamne à regarder, amer, ceux qui ont eu le courage de leurs ambitions et vivent leur vie sans se soucier des idées reçues et des chemins tout tracés, alors que le meilleur chemin que l’on puisse suivre, c’est le notre !

    J’ai déjà dans  ma vie pris des décisions qui n’étaient pas toujours faciles et qui n’engagent pas sans blessures. Ceux qui me lisent régulièrement savent de quoi je parle. Je n’aime pas trop les cases toutes faites ; mon coté parfois fantasque totalement assumé en est la preuve. En outre, je sens monter en moi depuis quelques temps déjà un besoin de m’épanouir hors des sentiers battus, comme une sensation d’étouffement, de sclérose.

    Cette conversation que j’ai eue en début de soirée a fait écho en moi… Pour une fois j’ai entendu quelqu’un abonder dans un sens que je sais être irrémédiable si je veux mener certaines choses à bien, mais qui suppose des choix drastiques qui ne plairont pas à tout le monde, je le sais d’avance. Je risque de passer un pour traitre, de briser la confiance que certaines personnes ont pu mettre en moi, mais au fond nul n’est irremplaçable et mon traitement actuel n’est pas le plus enviable du monde, il s’en faut de beaucoup.

    Tel une chrysalide, le Tambour Major n’aspire qu’à une seule chose : prendre son envol. Et il est en train de décider de s’en donner les moyens. Finir ma thèse est une priorité absolue. J’ai trop trimé pour tout lâcher maintenant. J’attends trop de choses de ce diplôme (le plus haut diplôme universitaire) pour m’arrêter si près du but. Il s’agit donc tout simplement de me donner les moyens – matériels – d’y parvenir avant 2 courtes années, délai au delà duquel l’Université ne soutiendra plus mes travaux.

    Bien peu savent ce que signifie réellement rédiger une thèse de doctorat. Il faut y être passé personnellement, avoir enduré ces heures où il ne se passe rien parceque les mots ne viennent pas, que les idées ne sont pas claires ; ces instants de désespoir profond durant lesquels le desespoir nous submerge parceque tout ce que l’on a déjà écrit nous semble si merdique ; ces heures perdues à affiner un plan imprécis ou imparfait, ces journées, ces semaines de solitudes où personne n’est d’aucune aide parceque au fond on est seul avec soi même, face à son sujet… Et ce ne sont pas quelques maigres heures par-ci par-là qui suffisent… il en faut plus, non,  beaucoup plus… Il ne s’agit pas que de taper à la machine… ce serait trop simple.

    Vous excuserez le caractère un peu décousu de ce billet, son obscurité aussi certainement. Parfois j’envie ces blogs hyper construits où chaque billet est un petit bijou qui cadre avec tout le reste, parce que tout raisonne autour d’une belle thématique. Rien de tout cela ici : c’est un peu un vaste bordel que j’essaie d’organiser, et au milieu duquel j’effectue une auto-psychothérapie…

     

    “Declare independence
    Don’t let them do that to you
    Declare independence
    Don’t let them do that to you”

     

    2 commentairess:

    1. On ne peut pas tout étrire en un billet. Et Dieu merci, car sinon quel ennui, pour toi surtout. Positivons. C\'est fabuleux que de pouvoir écrire ce que l\'on veut ou ce que l\'on ressent par petits bouts. Ca fait du bien. Pour moi, ces billets me font penser (une fois que j\'ai appuyé sur la touche "ajouter") à une heure de mini-psychanalise passé devant une personne qui va non seulement m\'écouter (c\'est son boulot) mais en plus vider mon porte monnaie de quelque argent (faut bien qu\'elle vive aussi) ! Sauf que là et avec un peu de chance, j\'ai plus d\'une personne qui me lit et mon porte monnaie a toujours le même poids ! Courage pour ta thèse. Je ne sais pas quel en est le thème mais je suis persuadée (vu ton parcours) qu\'elle doit être fort interressante ! Désolée pour ces comms aussi long à chaque fois, mais n\'ayant pas d\'inspiration en ce moment (ou n\'ayan pas envie) je me venge de cette manière.... Biz à toi

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    2. Je ne sais pas quoi dire en lisant, j ai aussi traversé une période de remise en cause de moi même et une période de dépression due à un traumatisme " extérieur" ,depuis je n\'écris plus surmonblog d\'ailleurs (pratiquement plus )...... je peux juste t\'écrire , qu\'on finit toujours par voir une éclaircie ... et Juste: il faut faire ce à quoi on aspire , etre ce qu on a envie d être ... même si ça choque, ça dérange et parfois pire pas toujours facile d etre soi, d être honnête avec soi mêmemes encouragements sincères

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