Nouveau week-end passé avec mon argentin à nous faire des bisous et à découvrir la ville. Cette fois-ci nous nous sommes rendus dans le quartier chinois, dans Belgrano. En fait de quartier il s'agit plutôt d'une grande rue, bordée de boutiques. Les unes sont remplies de choses que l'on ne peut s'empêcher d'acheter, dont cette fabuleuse lampe-cochon, les autres se proposent de faire réduire la taille de vos jeans avec une variété infinie de bouffe en tout genre, de la brochette de chair de poisson fri (délicieux), aux boulettes de patates pannées, en passant par des travers de porc caramélisés.
Aujourd'hui, il m'a fait découvrir San Isidro, charmante ville un poil cossue au Nord de Buenos Aires, ses maisons d'époque, sa jolie cathédrale néo-gothique. Il faisait bon, un petit air frais coupait le mordant du soleil, le ciel était bleu, un jour parfait.
Oui, ce fut un week-end simple, sans complication. Juste être ensemble et faire ensemble des choses que l'on aime : manger, se balader en ville, faire les magasins, dire des bêtises, regarder des films gores, aller au cinéma, se réveiller dans les bras l'un de l'autre... Il n'y a aucun enjeu, aucune obligation de résultat, aucun but, sinon d'être ensemble et de profiter du moment présent en ayant conscience que le temps perdu ne se rattrape plus. Une relation spontanée, franche, mais bornée par cet irréversible compte à rebours qui coupera net une jolie petite histoire naissante.
En trois semaines, c'est le second week-end que nous passons totalement ensemble. Et à chaque fois le temps semble ne plus avoir d'emprise. Et dire que j'hésitais à le rencontrer !
Ce soir je suis allé faire un tour sur son compte Instagram après qu'il m'a demandé d'accéder au mien. Ses photos n'ont en soi rien d'extraordinaire, sauf bien entendu celles sur lesquelles on voit son joli minois. Mais ses commentaires sont souvent très drôles. Un humour fin et décalé comme je l'aime, celui-là même qui transparaît déjà dans ses grands yeux un peu fous. Celui-là même qui fait que nous sommes pour pas mal de choses sur la même longueur d'ondes.
Oui, malgré moi je deviens totalement accro à ce garçon. Même si j'essaie de me protéger, il est des choses qui ne se contrôlent pas. Le retour en mars risque vraiment d'être cruel.
Tu le sens monter le coup de cafard ? Tu le sens ?