Presque cinq mois que je suis en Argentine. Cinq mois. Dans quelques semaines sonnera l'heure du grand retour. Enfin, ou déjà, je ne sais pas trop. Certaines choses me manquent un peu, j'y pense parfois avec une douce et heureuse nostalgie. Je me suis attaché à d'autres qui font désormais partie de mon quotidien et qui, je crois, me manqueront une fois rentré à Toulouse.
Il y a quelques heures, j'ai feuilleté mes photos, en commençant par celles prises lors de mon arrivée ici. Je me souviens exactement de l'excitation de ces premiers instants.
En revoyant ces photos j'ai à nouveau ressenti très précisément l'émotion intacte de mes premiers pas dans Buenos Aires, cette grande ville dont je ne connaissais rien et pour laquelle chaque mètre parcouru révélait de nouveaux attraits : l'Avenue 9 de Julio et son obélisque, la Casa Rosada, cette rue dont je ne sais toujours pas le nom et dans laquelle j'avais craint de m'être égaré, ce quartier non-loin de Puerto Madero qui me semblait à l'époque au bout du monde et dans lequel j'avais peur de m'aventurer par crainte de ne plus savoir rentrer chez moi, alors qu'il est en réalité tout proche et que je le connais aujourd'hui comme le fond de ma poche.
En revoyant ces photos j'ai à nouveau ressenti très précisément l'émotion intacte de mes premiers pas dans Buenos Aires, cette grande ville dont je ne connaissais rien et pour laquelle chaque mètre parcouru révélait de nouveaux attraits : l'Avenue 9 de Julio et son obélisque, la Casa Rosada, cette rue dont je ne sais toujours pas le nom et dans laquelle j'avais craint de m'être égaré, ce quartier non-loin de Puerto Madero qui me semblait à l'époque au bout du monde et dans lequel j'avais peur de m'aventurer par crainte de ne plus savoir rentrer chez moi, alors qu'il est en réalité tout proche et que je le connais aujourd'hui comme le fond de ma poche.
Oui, c'est une sensation assez étrange que de revoir ces photos et de me dire que tout ce monde naguère inconnu m'est aujourd'hui parfaitement commun. Ma vie ici, qui s'est faite à son tour presque ordinaire...
bientôt de retour ? tu es sûr de vouloir rentrer ? parce qu'ici, c'est pas la joie..lol
RépondreSupprimerbisous et bonne journée
Je n'ai pas trop le choix... Et puis ici non plus, à certains égards, ce n'est pas non plus la joie même si cela ne m'affecte pas directement.
SupprimerTrès bel immeuble vu de dessous ! Fais-le plein de souvenirs, c'est bon à savourer ensuite.
RépondreSupprimerHé bien figure toi que l'autre jour en prenant des photos de cet immeuble, un monsieur s'est arrêté et s'est exclamé "Le château de Dracula ! Le château de Dracula !".
SupprimerL'édifice est assez bizzare, de style plutôt tourmenté mais j'adore. Le soubassement abrite des galeries commerciales.
Quant aux souvenirs, chaque week-end en apporte de nouveaux...
rentre vite pour la manif alors!!:)
RépondreSupprimerJ'ai peur d'arriver un peu tard...
SupprimerLà, Bow-window rime avec wow !
RépondreSupprimerL'immeuble a - je crois - un frère jumeau à Montevideo. J'espère avoir le temps d'aller vérifier de moi même :)
SupprimerTu auras une période perdue en rentrant, c'est certain, on ne vit pas 6 mois d'ailleurs sans que ça laisse des traces (surtout que tu as vraiment pris un bon bain, j'ai l'impression :-))
RépondreSupprimerCa va laisser des traces, c'est sûr. Pour le moment vivons dans l'insouciance sans nous préoccuper de demain.
SupprimerCinq mois déjà !
RépondreSupprimerHé oui. Et même un peu plus depuis notre Montreuil des Blogs !
SupprimerLe retour risque d'être terriblement difficile
RépondreSupprimerJe m'attends à un bon coup de cafard... On verra bien le moment venu.
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