Nous nous sommes revus ce week-end. Malgré mon enthousiasme premier et l'envie de me trouver à nouveau à ses côtés, certains doutes me titillaient. Il me restait de lui le souvenir d'une soirée formidable. Qu'en serait-il quelques jours plus tard ? Me plaisait-il tant que cela après tout ?
Il est arrivé samedi en début de soirée. Sitôt que j'ai revu son visage, son sourire incroyable et ses grands yeux pétillants, l'évidence que ce garçon me plaît vraiment m'a envahi tout entier. Oui, définitivement, je sais désormais avec une absolue certitude ce qu'il me faut chez un garçon pour fondre littéralement. A vrai, dire rien n'a véritablement évolué depuis mon premier amour.
Je n'ai pas pu attendre longtemps avant de l'embrasser. Sitôt la porte de l'ascenseur fermée et la cabine élancée vers le dernier étage, mes lèvres frôlaient les siennes tandis que ses bras m'enlaçaient.
La soirée fut belle, la nuit douce, le matin merveilleux...
Nous avons passé toute la journée de dimanche ensemble, à Tigre, une jolie ville portuaire sur le fleuve Parana, au nord de Buenos Aires. Nous nous somme promenés à l'ombre des allées bordant le fleuve, nous avons discuté, nous avons ri, mille fois je me suis étourdi dans son regard. Bien évidemment je n'ai pas été insensible au contact de sa main caressant ostensiblement la mienne lors de cette balade en bateau sur l'estuaire. Pour la première fois de ma vie je ne me suis pas senti gêné par cette marque publique d'affection, au contraire. Sûrement parce que, avec lui, je me sens en paix avec moi-même.
Il est reparti hier soir très tard, après que nous nous sommes longuement embrassés et promis de rester en contact. Ce matin mes lèvres sont encore imprégnées de ces réminiscences, et mon esprit est ailleurs...
Mon agenda des prochaines semaines ne me permettra pas de le voir avant un long moment. Peut-être trois semaines. D'ici-là, m'aura-t-il oublié ? Voudra-t-il encore de moi ?
Si jusqu'à présent je ne voyais pas trop quelle nostalgie je pourrais retirer de Buenos Aires, je peux vous assurer qu'il n'en n'est plus rien...
il faut parfois aller très loin pour trouver un bel amour, alors, profites en bien , bises
RépondreSupprimerLa nostalgie du présent, c'est le titre d'un billet que je vais finir par écrire et je penserais à toi à ce moment-là
RépondreSupprimerUne journée plein de soleil dans un magnifique endroit pour une belle histoire!
RépondreSupprimerQui prend mari prend pays... :)
RépondreSupprimert'as l'air d'être heureux là-bas,il suffit juste de faire venir ton minon pour que le bonheur soit total!!
RépondreSupprimerEt dans 3 semaines, il sera encore la à t'attendre ;)
RépondreSupprimerTu te sous-estimes.
RépondreSupprimerJe trouve toujours émouvant,les petits gestes d'affection qu'échangent les amoureux. ^^
Tu sais tous les mots que je voudrais savoir écrire....
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