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  • 28 janvier 2009

    Tambour Major chez les Chtis

    5 commentairess
     
    Ce week-end j'étais parti faire un tour au pays des Chtis.
    - Encore ?? S'exclameront certains, étonnés de me voir me trimballer régulièrement d'un bout à l'autre de l'hexagone.
    - Lille ?? Mais quelle idée !! Se gausseront d'autres un tantinet plus taquins, tant il peut paraître saugrenu qu'un Toulousain abandonne le pays du soleil pour aller passer un week-end dans le grand Nord.
    Pour couper immédiatement court aux moqueries et satisfaire vos interrogations et jacassement de volières, j'admets que si l'invitation ne m'avait pas êté lancée par le Big Boss lui même, jamais - ou très difficilement -  aurais-je eu l'idée moi même de m'exiler au pays des Chtis. Car oui, le week-end était d'abord dédié au travail. Nous verrons plus tard ce qu'il en fut réellement...
    Aller à Lille depuis Toulouse relève normalement de la formalité la plus élémentaire depuis que le laborieux canasson a été remplacé par une ligne aérienne directe quotidienne reliant les deux villes situées à peu près aux antipodes de notre belle France : il suffit de s'envoyer en l'air à peine plus d'une heure trente pour se retrouver d'une ville à l'autre. Je dis bien "normalement"... Car NON, mon voyage ne s'est pas déroulé dans des circonstances tout à fait normales. Il a réussi l'exploit d'éluder toutes les phases normales du genre, de sorte que mon départ pour Lille prit des contours d'une épouvantable épopée.
    Tout a commencé dès mon arrivée à l'aéroport de Toulouse. Le vol étant prévu pour 9h, je me pointai logiquement une courte heure avant, histoire de pouvoir parer à d'éventuels impondérables dont la particularité première est l'imprévisibilité, ça va de soi. Après avoir trouvé le check-point, je me présente au guichet et annonce à l'hôtesse que je viens pour le vol à destination de Lille. Elle me répondit par une moue embarrassée " Heeeeu, oui, bon... mais le vol est suspendu monsieur !" Petite sueur froide qui parcourt l'épine dorsale, ce n'est qu'un contre-temps, tout va rentrer dans l'ordre... Je m'enquerrai alors des vicissitudes occasionnant cette fortuite suspension du vol et évoquai la tempête sévissant en ces instants sur les cotes du Nord de la France. "Ho non pas du tout" me répondit-elle "il y a une fuite sur le réservoir, et nos techniciens sont en train de voir s'ils peuvent réparer. Revenez dans 30 minutes nous en saurons davantage"... Oui oui, c'est cela, réparez... j'ai pas envie de finir en barbecue à 10.000 pieds !! Après avoir tout de même enregistré mon bagage - que je ne devais pas revoir avant longtemps, ce que j'ignorais alors - et m'avoir gracieusement offert en guise d'indemnité un bon pour un petit déjeuner au restaurant de l'aéroport, me voici à attendre sagement que le temps passe, espérant toujours - naïvement -  être Lillois sur le coup de 11h du matin.
    Le moment convenu, je me repointe au check-point. Une petite foule est massée qui pousse régulièrement des exclamations de mécontentement de fort mauvaise augure... ça sent le roussi... M'approchant de la cohorte, j'apprends que le vol est simplement annulé et que le prochain décollage en partance pour Lille est l'après midi à 15h45, ce qui fait une arrivée à 17h20, chose impossible pour moi étant attendu dans la matinée et en toute hypothèse pour 17H ultime délais...

    - " Bon, sinon on a un vol qui passe par Lyon et qui arrive à 17h30 "
    - ……………………………………… [silence du Tambour Major désabusé]

    - Ou un autre qui passe par Clermont et qui arrive à 17h45

    - ………………………………………" [silence du Tambour Major sur le point de se suicider]

    Leur expliquant pour la seconde fois que je DEVAIS être à Lille pour 16 heures maximum, une belle et grande hôtesse comme on en voit dans les magazines, munie d'un talkie-walkie s'approche de moi et suggère une alternative qui me permettrait de joindre Lille dans les temps : un vol pour...Strasbourg... Oui, c'est étonnant, totalement irrationnel, il faut avoir fait bac+12 en logistique pour comprendre ce genre de chose, mais je vous assure qu'on me l'a proposé. Et comble du pire : j'ai accepté !! N'ayant pas trop le choix, me voici quelques heures plus tard dans un coucou bi-réacteur tellement petit qu'il m'était impossible d'y tenir debout sans me recroqueviller, à destination du pays du gewurstraminer, et d'autres souvenirs que ma mémoire n'a pas encore effacés.
    14h30 nous voici arrivés à Strasbourg ! On me fait descendre en priorité pour ne pas rallonger immodérément la correspondance, accueil VIP en véhicule de service au pied de l'avion, direction l'aéroport pour passer une fois encore les contrôles d'usage pour le cas où j'aurais fabriqué une bombe durant le précédent vol, on n'est jamais trop prudent ! Et au bout de quelques courtes minutes d'attente, la petite vingtaine de passager que nous sommes embarque dans le même avion que celui que je venais de quitter demi heure auparavant. La bureaucratie ne connaît aucune limite !
    45 minutes de vol plus tard, et après avoir enduré les soubresauts d'un avion soumis à harassantes plaisanteries atmosphériques sources de quelques "turbulences" nauséeuses, nous nous posons au pays de la carbonnade flamande, de la bière et du Quinquin. J'alerte le Big Boss de mon arrivée imminente et que je saute dans un taxi dès après avoir récupéré ma valise, ce que je prenais alors pour une simple formalité...

    L'aéroport de Lille est minuscule et possède un unique tapis roulant vomissant les bagages fraîchement extirpé des soutes vrombissantesloose mon histoire !!), a téléphoné à mon hôtel pour les prévenir qu'un bagage allait être livré pour moi et de le mettre de coté en attendant mon arrivée dans la nuit. Ce gentil monsieur - un ange ? - est même allé jusqu'à m'accompagner aux taxis qui, de leur pied de plomb, m'ont conduit jusqu'aux portes d'une Insigne Institution Lilloise où une bande de joyeux drilles m'attendait de pied ferme pour festoyer.
    16h40, me voici ENFIN arrivé, fourbu, mal au crâne mais soulagé d'être parvenu à bon port, malgré les six heures de retard sur le planning. Je m'en fous, je restais pour le week-end et le meilleur était à venir...
    La soirée commence par une pétillante cérémonie de remise de diplôme à des étudiants de Master, suivie d'un cocktail de fort bon aloi : un petit four par ci, quelques délicieuses brochettes salées savamment composées par là, quelques coupes de champagne de premier choix, un serrage de main à droite, une bise à gauche, quelques éclats de rire et une bonne vanne plus tard, il est 22heures lorsque la frétillante équipe locale décide d'un after dans une pizzeria dont ils écument rapidement le menu, et non sans raison : je me suis régalé. 2 heures du matin : me voici enfin à l'hôtel, complètement pété (n'ayons pas peur des mots). Bonne nouvelle : mon bagage est bien là sagement à m'attendre. Tout est bien qui finit bien !
    Samedi j'avais rendez-vous avec Kiwi (aka Sylvie) et Minimouton (aka Domêthilde) pour une petite escapade dans les rues de Lille. Nous nous connaissons depuis un ptit bout de temps via le net, mais c'est en réalité notre première rencontre In Real Life. Comme j'ai un peu d'avance et que je n'ai pas pris de petit déjeuner (il est tout de même 14h30) je me réfugie dans une brasserie donnant sur la Grande Place afin d'y déguster un met local tout à fait Tambour Majoresque : la Carbonnade Flamande, plat en sauce mijoté à la bière, relevé de pain d'épice tartiné de moutarde et saupoudré de vergeoise, servi comme il se doit avec un plat de frittes. Je décidais d'accommoder le tout d'une grande pinte de bière locale, ambrée et amère à souhait, costaude et couillue comme il se doit : un régal ! Demi heure plus tard et l'estomac bien calé, je rejoins le filles qui m'attendent sur la place.  Papotage, Mc Do-tage le temps d'un hamburger pour elles et d'un café pour moi (faut bien dissoudre la carbonade !), puis nous partons à l'assaut des superbes rues du vieux Lille, mélange de bâtiments hétéroclites bariolés, où le XX° siècle côtoie le XVII° comme si de rien n'était. Mes guides me font découvrir des boutiques typiquement Chti (pfffff c'te blague ^^') avant de rejoindre l'appart de Domê vers 20h, lieu de perdition Lillois où ne tarderont pas de nous rejoindre le glamourissime Choupinet (Aka Martin), de l'ébouriffante Reine Célio (aka Cyril) et le tout sage Rominou (aka Romain) pour une soirée croc'monsieur des plus sympathique, arrosée de diverses choses pas bonnes du tout pour ma cyrrhose. Pouf pouf... Nous avons beaucoup rigolé, fait les cons au delà du raisonnable, papoté abondamment, Choupinet nous a parlé de  Fiorella, l’amour de sa vie même s’il ne le sait pas encore - un mélange de Armande Altaï et de Cruella.- je joke bien sûr ^^. Un super moment avec des gens hyper sympas, le genre de soirée plus ou moins improvisée où chacun arrive avec ce qu’il est, et dont le mélange du tout donne un fumet tout à fait réussit. Merci à vous !! Sylvie & Domê c’est quand vous voulez que vous venez à Toulouse !
    Le lendemain dimanche, c'est The Mister (alias Julien) qui doit me rejoindre en ville. Vous l'aurez peut être compris : mon passage Lillois est l'occasion de rencontrer pas mal de personnes que je connais par le seul biais un peu froid du net et d'un forum sur lequel j'erre régulièrement ; le travail n'était qu'un fort beau prétexte... Ayant un peu de temps devant moi je décide de faire un petit tour au hasard et me retrouve nez à nez avec un immense marché en plein air comme on en connait ici dans le Sud Ouest, atmosphère tout à fait familière dans laquelle je me sens parfaitement à mon aise, à flâner d’un étal à l’autre, le nez au vent.
    Il est 13h30 lorsque, réfugié dans ma chambre pour retrouver un peu de chaleur, Julien me signifie son arrivée. Alors, The Mister, comment dire...? C'est une tornade de bonne humeur qui dériderait un régiment de comptables dépressifs sous tranxsène ! C'est également un mec super louche qui prétend être portugais et qui parle à des gens dans une boite... si si, je vous assure... Bref, une très belle rencontre qui n'a que confirmé tout le bien que je pensais déjà de lui. Très bonne après midi en sa compagnie, à déambuler tout autour de la Citadelle léguée par Vauban puis à papoter autour d’un chocolat Viennois. Le moment venu de se dire au-revoir arrive avec une vitesse prodigieuse et c'est le coeur plein de nostalgie – et l’estomac copieusement lesté d’un Welsh arrosé de fleur de bière - que je réalisais que le week-end touchait déjà à sa fin et que je devais le lendemain reprendre le chemin des réalités de ma vie de prof multifonction d'une Vénérable Institution Toulousaine. Petit pincement, je l’avoue, mais la tête pleine d’images, de souvenirs, et le coeur rempli d’amitié.
    Lundi matin, avant de partir, je fais halte aux bureaux pour voir certains dessous administratifs et logistiques pour lesquels j'étais sensé être venu. J'éprouvais tout de même un léger sentiment de malaise face à l'enthousiasme de l'équipe locale qui m'a quasiment adopté, alors que j'ai pris la ferme décision de tout plaquer à la fin de l'année universitaire. La déception risque d'être immense... Mais c'est ainsi !
    11 heures, le chauffeur personnel du Over-Big Boss m'attend et me mène tout droit à l'aéroport. Retour sans saveur ni épisode épique : pas de vol annulé, pas d'avion en panne, pas perturbations atmosphériques, pas de bagage perdu... Bref, un vol tout à fait ordinaire pour un mec (presque) quelconque.

    23 janvier 2009

    Vous avez demandé Tambour Major… Ne quittez pas !

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    Il faut croire que le manque d’activité intellectuelle de ces derniers temps ne porte pas à l’écriture bloguesque ni aux bouffées délirantes dont je sais me délecter régulièrement et dont je couche ici les plus pétillantes, ou pas. Car mon activité de ces dernières semaines fut entièrement dédiée à la délicieuse corvée de la correction des copies d’examen. Un délice… C’est comme les loukoums : un ou deux en passant ça peut aller, mais passé la dizaine ça devient rapidement insuportable. J’ai dû passer en revue environ 200 copies… Oui, vous pouvez verser une larme de compassion pour moi, je ne le dirai à personne.

    J’ai aussi ces derniers jours fait une bêtise inexcusable dont certains d’entre vous se sont déjà aperçus : je me suis créé un profil sur FaceBook. Non pas en tant que Tambour Major : ce blog est son seul repaire, mais sous ma réelle identité « A.A. ». Face à l’inutilité patente de cette chose je ne puis que m’interroger violemment… Volontairement j’ai limité les informations me concernant au strict minimum, ai bloqué presque tous les accès externes, et refuse systématiquement toutes les invitations de jeux/tests à la con qui me sont proposés : test de l'olive, de la tapenade et de la pizza margherita, jeu de la giraphe, de la tête à tonton, application du rouleau à pâtisserie machin chose... j'en passe et des meilleures ! Je réussis déjà très bien à perdre mon temps tout seul sans avoir besoin de vos services. Au risque de passer pour un vieux con qui ne comprend rien à rien - ce dont je me moque éperdument ! – n’attendez pas la moindre amélioration de quoi que ce soit à cette page réduite à l’état de vitrine. Ce qui me dérange le plus dans ce truc là, c'est qui n'importe qui peut accèder à toutes vos informations personnelles... Moi qui ait assuré un cours sur la Loi de 1978 et la CNIL au premier semestre, qui utilise en outre un pseudo pour ce blog dans lequel je ne parle que très peu de moi ouvertement, croyez bien que si j'avais voulu me montrer je l'aurais fait il y a déjà un bout de temps. Et comme me l'a dit une amie un jour : pour vivre heureux, vivons cachés !

    Alors, une ou deux questions restent en suspens : pourquoi j'ai créé cette page...? Et combien de temps cette page survivra-t-elle ...? Je ne sais pas trop... Peut être que je vais l'abandonner et la laisser vivre sa vie comme une statue de bronze au mileu d'un parc, les pigeons en moins. Parce que sur le net, le pigeons on peut faire en sorte qu'ils ne se posent pas.

     

    Obiter Dictum :

    En même temps que j'écris ce mauvais billet, la chaîne presque à fond, je redécouvre des oeuvres de César Franck que je pensais connaître mais dont je m'aperçois être passé totalement à coté... C'est beau cette mélodie, et ce contre-chant à l'alto en dialogue avec le ténor et la basse... Le velouté d'un hautbois et le moelleux d'une flute harmonique...la profondeur intense d'un fond d'orgue... La superposition des thèmes dans la péroraison. Mais qu'est-ce que c'est pute ce passage sur la voix celeste, et mal écrit cet accord dans le grave...

    17 janvier 2009

    Slumdog Millionaire

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    Nous avions décidé – enfin, il avait été décidé sans moi – d’aller au cinoche hier soir, la fine équipe des quatre, alias Lolo, Seph, Nadia et myself pour aller voir un film dont j’avais compris au départ qu’il s’agissait de “la fin d’un millénaire” - bah oui entre la mauvaise qualité du son de mon portable, le bruit de la foule et l’ivresse d’un repas en terrasse pour profiter du moindre rayon de soleil dont la ville était baignée hier – et Nadia, dubitative, de mettre fin à mes doutes en m’expliquant qu’il s’agissait sûrement du fameux film de l’Indien qui devient millionaire. En effet, c’est bien de ce film là dont il s’agissait, preuve supplémentaire s’il en était encore besoin de mon inculture cinématographique.
    Nous voici dont à 22Hh15 et des brouettes devant l’entrée du Gaumont a faire la queue. Normal c’est vendredi, il fait assez bon, les cours à la fac reprennent lundi prochain : la faune estudiantine est de retour.
    Dernier film de Danny Boyle, Slumdog Millionaire commence très très fort. Dans une geôle insalubre, un jeune homme totalement hagard se fait passer à tabac sans ménagement  par deux grosses brutes qui tentent de lui faire avouer des faits qu’il n’a sûrement pas commis. Son forfait : avoir gagné 10 millions de Roupies au jeu télévisé “Who wants to be a millionaire” et être sur le point de remporter la somme colossale de 20 millions de roupies, alors qu’il n’est qu’un pauvre va-nu-pieds inculte venant des bidonvilles de Bombay, employé dans une agence de phoning pour servir le thé… Il a triché, c’est sûr. Pourtant, après quelques heures de délicates attentions, le doute semble s’immiscer chez ses tortionnaires : et s’il n’avait pas triché ? Et s’il connaissait vraiment les réponses ? Mais alors, par quel miracle ? C’est là que commence l’histoire fantastique de Jamal Malik quelques dix années auparavant, alors qu’il n’était qu’un gamin haut comme trois pommes faisant les quatre-cent coups, prêt à toutes les péripéties, de son histoire peu ordinaire dans les rues mal famées de Bombay, entre les gangs qui exploitent la misère des uns pour construire leur propre richesse, les mafias, les larcins en tous genres, comment il sera guide touristique du Taj Mahal, son improbable rencontre avec le Stallone Indien qui lui signera un autographe…
    La première chose qui frappe dans ce film, ce sont les couleurs : chaudes, puissantes, lumineuses, contrastée. L’ambiance visuelle est fabuleuse : chaque centimètre carré de la toile est un enchantement d’ocre, de rouge, de bleu, d’or. Les ambiances de pénombre sont de premier choix… Le travail photographique est réellement remarquable. Cela pourrait déjà justifier d’aller voir ce film.
    Le second élément marquant c’est le rythme soutenu de bout en bout. Rythme des images tout d’abord, de par les courses poursuites dans les dédales boueux du bidonville dont l’immensité (hélas authentique) est totalement ahurissante. La caméra bouge pas mal mais sans excès (on n’est pas dans le Dogme…), les plans s’enchainent avec fluidité, certaines prises sont audacieusement cadrées donnant à l’image un aspect faussement déglingué au service du discours. Rythme du récit ensuite qui ne laisse jamais le spectateur au repos : on veut toujours savoir ce qu’il s’est passé ensuite, le pourquoi de tel détail, le comment, et, récompense on-ne-peut-plus appréciable : on nous raconte vraiment tout (ou presque) ! On est toujours en haleine devant l’enchaînement des diverses péripéties du narrateur, soit que l’on veuille connaitre la suite, soit que l’on ait besoin de se remettre de ses émotions ou de son fou-rire.
    Car on rit pas mal tout au long du film. La vie des gamins est en perpétuel balancement entre le drame le plus noir et la fougue impétueuse d’une jeunesse qui ne pense qu’à s’amuser, malgré une réalité sociale bien peu reluisante : la guerre des gangs fait rage, le film ira crescendo sur cet aspect là, et on a vite fait de passer du rire aux larmes ou du moins à une émotion poignante rendu assez cruement. La violence fait partie intégrante du décors : violence des sentiments, violence des actes, violence du souvenir, jamais impudique. Du rire au larmes, des larmes au rire, en passant par toute la palette chromatique des sentiments : haine, dégout, compassion, pitié… Je ne me suis jamais senti ménagé.
    Même s’il est construit sur le canevas du conte moderne (oui, il faut bien l’avouer, la vie de Jamal coincide extraordinairement avec les questions qui lui seront posées sur le plateau télévision) le film échappe au danger du manichéisme primaire : personne n’est ni vraiment gentil ni vraiment méchant et le retournements de situation (en tout ou partie) sont fréquents. De complicité en trahison, les personnages évoluent dans un milieu où l’argent, le sexe et les armes font loi, tour de force du réalisateur qui réussit presque à nous faire oublier que ce n’est pas là le coeur du sujet. L’amour n’est pas absent non plus, il est d’ailleurs la colonne vertébrale d’une bonne partie du film, qui éclora en apothéose à la toute fin. Je n’en dis pas plus au risque de déflorer le suspens.

    Vous l’aurez compris, j’ai beaucoup aimé ce film. Slumdog Millionaire est sans discussion possible un film incontournable de ce début d’année.
    En guise de conclusion - et en écho à certains événements funestes de ces derniers jours qui ont frappé la famille d’un ami - on sort de ce film avec une furieuse envie de vivre, de profiter de chaque instant qui nous est offert, parce qu’il est des choses de grande valeur qui n’ont pas de prix, qu’il est des occasions qui ne se présentent qu’une fois et qu’il faut savoir saisir à temps.

    15 janvier 2009

    Le site le plus désagréable du net…

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    La vie est déjà une mortification quotidienne et pourtant un petit coté sado-maso enfoui au plus profond de nos gènes nous confère l’aptitude tout à fait singulière de nous la pourrir bien davantage. Internet nous en offre d’ailleurs des exemples inespérés.

    On savait depuis un bon bout de temps qu’on pouvait trouver des choses insupportables sur Internet, mais des fois, ça fait encore tout drôle. La dernière découverte du genre est le site R-G-B. Pour vous éclairer un tout petit peu : R-G-B pour RVB (Rouge Vert Bleu) en français.
    Je ne vous en dis pas plus, sinon que ça pique un peu les yeux.

    Relaxez-vous, montez un peu le son (pas trop fort non plus, ça peut agresser les tympans aussi) et place à l’expérience !

    CA SE PASSE ICI

     

    NB : A déconseiller aux épileptiques...

    9 janvier 2009

    Onan le Barbare - Chapitre II

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    La récente découverte d'une page du plus haut intérêt me donne l'occasion d'ouvrir un second chapitre au billet de septembre dernier que j'avais alors intitulé Onan Le Barbare.

    Il est encore une fois sujet de pratiques abominables que les gens de bonne société ne pratiquent qu'avec honte et culpabilité. Mais je suis sûr que vous tous qui me lisez êtes de louables citoyens dont la droiture d'esprit interdit l'idée même de telles déviances...

    C'est donc dans un esprit purement scientifique, car le propos l'est  indiscutablement, que je vous partage ce document de premier ordre

     



    7 janvier 2009

    Savoir vivre

    13 commentairess


    Le délire du jour n'est pas le fruit de mon imagination, j'aurais été fier de pondre une prose pareille.Je vous laisse donc découvrir un déjà connu mais  toujours délectable extrait d’un manuel scolaire d'Economie
    Domestique anglo-saxon, publié en 1960 et
    destiné aux jeunes
    filles de bonne famille. Libre à vous d'appliquer à la maison ces quelques préceptes très simples de savoir vivre élémentaire...

       

    FAITES EN SORTE QUE LE SOUPER
    SOIT PRÊT


    Préparez les choses à l’avance, le
    soir précédent s’il le faut, afin qu’un délicieux repas l’attende à son retour
    du travail. C’est une façon de lui faire savoir que vous avez pensé à lui et
    vous souciez de ses besoins. La plupart des hommes ont faim lors qu’ils
    rentrent à la maison et la perspective d’un bon repas (particulièrement leur
    plat favori) fait partie de la nécessaire chaleur d’un accueil.


    SOYEZ PRÊTE

    Prenez quinze minutes pour vous reposer
    afin d’être détendue lorsqu’il rentre. Retouchez votre maquillage, mettez un
    ruban dans vos cheveux et soyez fraîche et avenante. Il a passé la journée en
    compagnie de gens surchargés de soucis et de travail. Soyez enjouée et un peu
    plus intéressante que ces derniers. Sa dure journée a besoin d’être égayée et
    c’est un de vos devoirs de faire en sorte quelle le soit.




    RANGEZ LE DÉSORDRE

    Faites un dernier tour des principales
    pièces de la maison juste avant que votre mari ne rentre. Rassemblez les livres
    scolaires, les jouets, les papiers, etc. et passez ensuite un coup de chiffon à
    poussière sur les tables.


    PENDANT LES MOIS LES PLUS
    FROIDS DE L’ANNÉE


    Il vous faudra préparer et allumer un
    feu dans la cheminée, auprès duquel il puisse se détendre. Votre mari aura le
    sentiment d’avoir atteint un havre de repos et d’ordre et cela vous rendra
    également heureuse. En définitive veiller à son confort vous procurera une
    immense satisfaction personnelle.


    RÉDUISEZ TOUS LES BRUITS AU
    MINIMUM


    Au moment de son arrivée, éliminez
    tout bruit de machine à laver, séchoir à linge ou aspirateur. Essayez
    d’encourager les enfants à être calmes. Soyez heureuse de le voir.
    Accueillez-le avec un chaleureux sourire et montrez de la sincérité dans votre
    désir de lui plaire.


    ÉCOUTEZ-LE

    Il se peut que vous ayez une douzaine
    de choses importantes à lui dire, mais son arrivée à la maison n’est pas le
    moment opportun. Laissez-le parler d’abord, souvenez-vous que ses sujets de
    conversation sont plus importants que les vôtres. Faites en sorte que la soirée
    lui appartienne.


    NE VOUS PLAIGNEZ JAMAIS S’IL
    RENTRE TARD À LA MAISON


    Ou sort pour dîner ou pour aller dans
    d’autres lieux de divertissement sans vous. Au contraire, essayez de faire en
    sorte que votre foyer soit un havre de paix, d’ordre et de tranquillité où
    votre mari puisse détendre son corps et son esprit.


    NE L’ACCUEILLEZ PAS AVEC VOS
    PLAINTES ET VOS PROBLÈMES


    Ne vous plaignez pas s’il est en
    retard à la maison pour le souper ou même s’il reste dehors toute la nuit.
    Considérez cela comme mineur, comparé à ce qu’il a pu endurer pendant la
    journée. Installez-le confortablement. Proposez-lui de se détendre dans une
    chaise confortable ou daller s’étendre dans la chambre à coucher. Préparez-lui
    une boisson fraîche ou chaude. Arrangez l’oreiller et proposez-lui d’enlever
    ses chaussures. Parlez dune voix douce, apaisante et plaisante. Ne lui posez
    pas de questions sur ce qu’il a fait et ne remettez jamais en cause son
    jugement ou son intégrité. Souvenez-vous qu’il est le maître du foyer et qu’en tant
    que tel, il exercera toujours sa volonté avec justice et honnêteté.


    LORSQU’IL A FINI DE SOUPER,
    DÉBARRASSEZ LA TABLE ET FAITES RAPIDEMENT LA VAISSELLE


    Si votre mari se propose de vous
    aider, déclinez son offre car il risquerait de se sentir obligé de la répéter
    par la suite et après une longue journée de labeur, il na nul besoin de travail
    supplémentaire. Encouragez votre mari à se livrer à ses passe-temps favoris et
    à se consacrer à ses centres d’intérêt et montrez-vous intéressée sans
    toutefois donner l’impression d’empiéter sur son domaine. Si vous avez des
    petits passe-temps vous-même, faites en sorte de ne pas l’ennuyer en lui
    parlant, car les centres d’intérêts des femmes sont souvent assez insignifiants
    comparés à ceux des hommes.


    À LA FIN DE LA SOIRÉE

    Rangez la maison afin qu’elle soit
    prête pour le lendemain matin et pensez à préparer son petit-déjeuner à
    l’avance. Le petit-déjeuner de votre mari est essentiel sil doit faire face au
    monde extérieur de manière positive. Une fois que vous vous êtes tous les deux
    retirés dans la chambre à coucher, préparez-vous à vous mettre au lit aussi
    promptement que possible.


    BIEN QUE L’HYGIÈNE FÉMININE

    Soit d’une grande importance, votre
    mari fatigué ne saurait faire la queue devant la salle de bain, comme il aurait
    à la faire pour prendre son train. Cependant, assurez-vous d’être à votre
    meilleur avantage en allant vous coucher. Essayez d’avoir une apparence qui
    soit avenante sans être aguicheuse. Si vous devez vous appliquer de la crème
    pour le visage ou mettre des bigoudis, attendez son sommeil, car cela pourrait
    le choquer de s’endormir sur un tel spectacle.


    EN CE QUI CONCERNE LES
    RELATIONS INTIMES AVEC VOTRE MARI


    Il est important de vous rappeler vos
    vœux de mariage et en particulier votre obligation de lui obéir. S’il estime
    qu’il a besoin de dormir immédiatement, qu’il en soit ainsi. En toute chose,
    soyez guidée par les désirs de votre mari et ne faites en aucune façon pression
    sur lui pour provoquer ou stimuler une relation intime.


    SI VOTRE MARI SUGGÈRE L’ACCOUPLEMENT

    Acceptez alors avec humilité tout en
    gardant à l’esprit que le plaisir d’un homme est plus important que celui d’une
    femme, lorsqu’il atteint l’orgasme, un petit gémissement de votre part
    l’encouragera et sera tout à fait suffisant pour indiquer toute forme de
    plaisir que vous ayez pu avoir.


    SI VOTRE MARI SUGGÈRE DES
    PRATIQUES MOINS COURANTES


    Montrez-vous obéissante et résignée,
    mais indiquez votre éventuel manque d’enthousiasme en gardant le silence. Il
    est probable que votre mari s’endormira alors rapidement ; ajustez vos
    vêtements, rafraîchissez-vous et appliquez votre crème de nuit et vos produits
    de soin pour les cheveux.


    VOUS POUVEZ ALORS REMONTER LE
    RÉVEIL


    Afin d’être debout peu de temps avant lui le
    matin. Cela vous permettra de tenir sa tasse de thé du matin à sa disposition
    lorsqu’il se réveillera.

    4 janvier 2009

    Résolutions…

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    L’année nouvelle est souvent l’occasion de prendre de bonnes et saines résolutions histoire de se donner bonne conscience et d’essayer de se convaincre que l’on ne retombera pas dans les mêmes écueils de l’an passé, voire de l’année d’avant et de toutes celles les ayant précédées ( car oui, l’homme est faible… argh ! ) et tenter  de faire en sorte que les 365 jours à venir seront fondamentalement différents de ceux écoulés. Si vous êtes attentifs, vous aurez remarqué dans un billet précédent ma brillante démonstration vous prouvant qu’il n’en était évidemment rien, que tout change mais dans la plus stricte continuité…

    Comme tout bon crétin qui se respecte, j’ai moi aussi pris quelques résolutions. Hop ! Attention, 2009 sera placé sous les auspices de la rupture… J’ai renoncé à faire anoblir un caniche, empailler une pieuvre, dompter une poule ou encore ranger ma chambre… A l’impossible nul n’est tenu. Je me suis penché sur des choses qui me correspondent davantage, z’allez voir ça :

    0/ En prélude à ma litanie, j’ai décidé cette année de vraiment prendre soin de moi… et d’envoyer bouler pas mal de choses parasitaires qui encombrent inutilement l’existence. Cette semaine je suis allé voir le film Autralia et une réplique dit grosso modo qu’il ne faut pas un jour se rendre compte qu’on est devenu médiocre… La médiocrité : la moyenne à son plus bas niveau, selon Albert Brie. Et en ce moment j’ai l’impression que rester sur le cap qui est établi me conduit irrépressiblement vers quelque chose de totalement insatisfaisant, une vie maigre et sans relief ni envergure, faite de petitesses et de frustrations. Ma soif d’épanouissement est bien trop intense pour me contenter des miettes d’ersatz dont on m’abreuve. De ceci découle ce qui suit.

    1/ Après mûre réflexion, j’ai décidé de ne pas continuer mon expérience au sein de la Vénérable Institution Toulousaine qui m’exploite honteusement me sous-paye depuis maintenant un an et demi. J’ai malheureusement la chance d’être en CDD et mon contrat s’arrête en juillet. Je ne re-signerai pas pour la rentrée 2009-2010 qui se fera sans moi. J’ai beaucoup hésité, tordu le problème dans tous les sens, pesé le pour et le contre, mais je ne vois pas d’autre solution  : si je veux terminer ma thèse une bonne fois pour toutes, il me faut du temps pour travailler efficacement, beaucoup de temps… TOUT mon temps. Une année sabbatique sera la bienvenue pour remédier à ce fardeau. Car mon Doctorat est la clé qui me manque pour enfin m’évader sur des sentiers qui me tendent les bras depuis un bon moment ; le temps des résolutions radicales a sonné ! Il ne fait guère de doute que ma décision ne va pas plaire à tout le monde, que ça va faire pas mal de remous, mais nul n’est irremplaçable ! Ils se débrouilleront parfaitement. Et bon vent à eux ! D’autres raisons me poussent également vers la porte de sortie, notamment le fait qu’aller bosser là bas me fatigue rien que d’y penser… Si c’est pas un signe de lassitude ça ! Il y a d’autres raisons qui relèvent davantage de la politique menée dans la faculté dont j’ai la charge et avec laquelle je me trouve en désaccord croissant mais qui n’ont pas leur place ici.

    2/ Prendre soi de moi donc, à commencer par ce que je peux faire moi même… perdre du poids ! Parce que crénom de nom, en me voyant sur certaines photos récentes je commence à me faire peur. Et mon jean me l’a rappelé encore l’autre jour… ”Aoutch, mais il est où mon jean en taille quarante [tûûûûûût] ? Ha bé non, c’est bien celui là… “ Donc, haro sur la malbouffe, on surveille sa gamelle et on intensifie un peu la muscu ! Objectif : être sec et strié en juin ! Nan je déconne… Heureusement que ma carrure d’armoire à glace me permet d’encaisser sans trop de disgrâce quelques rondeurs superflues. Allez, dans quelques semaines il n’y paraîtra plus !

    3/ Enfin, last but not least, sachez que mon coeur est à prendre, et que toutes les propositions seront étudiées ^^ Ma troisième et dernière grande résolution pour 2009 est donc de ne pas rester célibataire, parce que zut, peste soit de la solitude ! Hé oui, derrière ce grand gaillard aux allures de pilier de rugby, il y a un ptit coeur tendre qui bat qui ne demande qu’à recevoir des câlins et qui et tout disposé en en prodiguer en retour autant que de besoin. Prince charmant si tu m’entends, magne toi, c’est par ici que ça se passe !! Je sais qu’en la matière on ne décide finalement pas de grand chose, mais il faut peut être savoir provoquer les occasions…

    Voili voilou pour mes grandes orientations de l’année. Rien de très original en fait…

    re-argh… je suis déjà médiocre !

    1 janvier 2009

    Edition de la mi journée...

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    N'étant pas à une contradiction prés, et pour estomper un minimum le ton étrangement grisâtre de la première mouture, quoique ne reniant pas une virgule de ce que j'ai écrit ce matin...

     


    Soyons fous : soyons heureux !

    J’ai l’honneur de ne pas…

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    En ce premier jour de l’an, il est de tradition de souhaiter ses voeux de bonheur / santé / réussite / amour / argent / gloire / beauté / trépanation / parallélogramme / autralopithèque / kangourou /  etc ad lib… (rayez les mentions inutiles).

    Hé bien, voyez vous, j’ai décidé cette année de ne pas faire comme tout le monde :

    J’ai l’honneur de ne pas vous adresser mes voeux pour 2009.

    Car, non, le 31 décembre à 23h59, nos  experts sont formels là dessus, aucun vortex spacio-temporel n’engloutit l’année passée dans les limbes d’une dimension parallèle pour faire surgir ex nihilo une nouvelle ligne du temps totalement vierge que l’on mettrait un point d’honneur à saloper comme des gorets tout au long des 365 jours à venir. Il ne s’agit pas d’un bouton “Erase All Data” ou “Boot System” qui remettrait tout à plat… ce serait trop facile !

    Ainsi vos problèmes quotidiens ne s’effaceront pas d’un trait de plume par les seules vertus de l’agencement du calendrier. Vos tracas et soucis d’hier resteront ceux de demain. Si vous cherchez le prince charmant, il ne vous attendra pas avec un bouquet de fleurs devant votre porte demain matin au réveil, ni  après demain, ni la semaine suivante ni… jamais ! Les amours perdues vous feront tout autant souffrir que l’heure d’avant, vos blessures demeureront inchangée… Votre banquier restera aussi con, votre assureur sera toujours un escroc, le chien du voisin viendra encore pisser sur vos plates-bandes, les voisins du dessus demeureront les beaufs insupportables qu’ils ont été tantôt. Quite à me répéter, le passage à l’année N+1 n’est pas de l’ordre de la magie, mais tout simplement une mesure de convenance pour calculer le temps qui passe… Rien ne change : tout continue, comme si de rien n’était.

    Surtout, si vous avez pris de bonnes résolutions, elles ne se réaliseront pas toutes seules ! Hééééééé  non !! Il faudra y payer de votre personne en vous donnant du mal pour réussir, voire – pire ! – que vous mettiez d’autres que vous à contribution… Et l’on sait depuis Sartre que l’enfer c’est l’autre, parce que l’autre n’en a rien à cirer de nous, ou si peu…

    Cependant, pour ne pas donner une couleur trop sombre à ce premier billet de l’année, je voudrais juste vous demander, non : je veux et j’exige (essayez un peu de prononcer ça 10 fois de suite sans fourcher ^^) que vous fassiez en sorte que cette année 2009 qui s’offre à vous soit la meilleure possible ; que vous mobilisiez toutes vos forces et votre tenacité pour réussir une belle et heureuse année, en commençant par prendre soin de vous. Car on l’oublie trop souvent : la personne la plus importante dans sa vie, c’est d’abord soi même…