Il faut croire que le manque d’activité intellectuelle de ces derniers temps ne porte pas à l’écriture bloguesque ni aux bouffées délirantes dont je sais me délecter régulièrement et dont je couche ici les plus pétillantes, ou pas. Car mon activité de ces dernières semaines fut entièrement dédiée à la délicieuse corvée de la correction des copies d’examen. Un délice… C’est comme les loukoums : un ou deux en passant ça peut aller, mais passé la dizaine ça devient rapidement insuportable. J’ai dû passer en revue environ 200 copies… Oui, vous pouvez verser une larme de compassion pour moi, je ne le dirai à personne.
J’ai aussi ces derniers jours fait une bêtise inexcusable dont certains d’entre vous se sont déjà aperçus : je me suis créé un profil sur FaceBook. Non pas en tant que Tambour Major : ce blog est son seul repaire, mais sous ma réelle identité « A.A. ». Face à l’inutilité patente de cette chose je ne puis que m’interroger violemment… Volontairement j’ai limité les informations me concernant au strict minimum, ai bloqué presque tous les accès externes, et refuse systématiquement toutes les invitations de jeux/tests à la con qui me sont proposés : test de l'olive, de la tapenade et de la pizza margherita, jeu de la giraphe, de la tête à tonton, application du rouleau à pâtisserie machin chose... j'en passe et des meilleures ! Je réussis déjà très bien à perdre mon temps tout seul sans avoir besoin de vos services. Au risque de passer pour un vieux con qui ne comprend rien à rien - ce dont je me moque éperdument ! – n’attendez pas la moindre amélioration de quoi que ce soit à cette page réduite à l’état de vitrine. Ce qui me dérange le plus dans ce truc là, c'est qui n'importe qui peut accèder à toutes vos informations personnelles... Moi qui ait assuré un cours sur la Loi de 1978 et la CNIL au premier semestre, qui utilise en outre un pseudo pour ce blog dans lequel je ne parle que très peu de moi ouvertement, croyez bien que si j'avais voulu me montrer je l'aurais fait il y a déjà un bout de temps. Et comme me l'a dit une amie un jour : pour vivre heureux, vivons cachés !
Alors, une ou deux questions restent en suspens : pourquoi j'ai créé cette page...? Et combien de temps cette page survivra-t-elle ...? Je ne sais pas trop... Peut être que je vais l'abandonner et la laisser vivre sa vie comme une statue de bronze au mileu d'un parc, les pigeons en moins. Parce que sur le net, le pigeons on peut faire en sorte qu'ils ne se posent pas.
Obiter Dictum :
En même temps que j'écris ce mauvais billet, la chaîne presque à fond, je redécouvre des oeuvres de César Franck que je pensais connaître mais dont je m'aperçois être passé totalement à coté... C'est beau cette mélodie, et ce contre-chant à l'alto en dialogue avec le ténor et la basse... Le velouté d'un hautbois et le moelleux d'une flute harmonique...la profondeur intense d'un fond d'orgue... La superposition des thèmes dans la péroraison. Mais qu'est-ce que c'est pute ce passage sur la voix celeste, et mal écrit cet accord dans le grave...
Maestro, Maestro.... Travaillant dans une école (suis pas prof, mais je comprends mes potes !) je suis de tout coeur avec toi pour les 200 copies que tu as du corriger. Quand à Facebook, maaaaaaalheur !! Mais je n\'irais jamais sur ce site. Je suis bien là, même si pour le moment je suis virtuellement absente. Pas de billet pour le moment. J\'y arrive pas ! Je me contente de mettre quelques comm\'s par ci par là ! Bisous bisous Tambour
RépondreSupprimerDis-moi toi, t\'aurais pas réécouté la Grande Pièce Symphonique, au fait ?
RépondreSupprimer@ Mathieu : tout juste ! En fait je l\'ai réécouté 3 fois d\'affilée, 4 soirs de suite. En fait c\'est vachement beau ce truc là. Mais le Pater Seraphicus a laissé traîner quelques mièvreries. On le lui pardonne, soyons grand Seigneur !
RépondreSupprimerAllez, c\'est décidé, je vais créer un groupe "Les amoureux de la grande pièce syphonique de César Franck qui l\'ont écouté 3 fois d\'affillée 4 soirs de suite" et je t\'inviterais à en être le seul membre :-)Sinon, faut pas oublier l\'hommage à Lefébure Welly, ça explique aussi certaines choses de moins bon goût...
RépondreSupprimer@ Martin : désolé de te contredire mais l\'hommage à Lefébure ne concerne que le Finale... La Grande Pièce Symphonique est dédiée à Charles Valentin Alkan.
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