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  • 9 septembre 2011

    De tout, de rien et d'autres choses encore

    J'arrive à peine il est 23heures et des poussières. 
    Je rentre du sport, je suis crevé, j'ai pas encore bouffé et j'ai faim. L'envie d'écrire est là qui démange. J'y ai pensé tout le chemin du retour. Toutes ces idées qui se chevauchent dans ma tête et le besoin viscéral de les extirper hors de moi. Pour garder une trace. Pour me rappeler, plus tard. Et oublier, maintenant. Et mieux me focaliser sur l'important.

    Les journées passent et se ressemblent. Se lever, manger, se caféïner copieusement les veines, se doucher, partir à la fac, se recaféïner puis s'installer devant l'ordinateur dont on ne lèvera le nez que vers une heure de l'après midi. Manger, un troisième quatrième café et ça recommencer. Réfléchir, chercher, écrire, justifier, effacer, recommencer, vérifier. Il est déjà tard. Je rentre chez moi épuisé, les neurones à deux cent à l'heure. Pressé comme un citron, voilà. La pulpe m'en sort par les oreilles. Mais c'est là que je donne le meilleur de moi même. Et peu à peu les pièces du puzzle s'ajustent les unes aux autres. Ce qu'il y a de grisant, c'est ce moment où, tout d'un coup, les dents du rouage coïncident à la perfection, et que tout marche comme une belle mécanique. Cela fait partie des jouissances intellectuelles dont je ne me lasse pas.
    Pourquoi ne puis-je travailler efficacement que dans ces conditions ?

    Le réveil est douloureux. Ce matin je me suis réveillé aussi fatigué que lorsque je me suis couché hier soir. Du coup j'ai somnolé une heure de plus sur le canapé. Je crois que dimanche après midi sera consacré à une sieste réparatrice. Ou pas.

    Mes repas sont d'une rusticité à frémir. Depuis une semaine mon midi se compose d'une boite de 800g de raviolis premier prix et d'une cannette de Coca light. Uniquement. Je m'en fous, c'est bon les raviolis en boite. D'ailleurs je les mange à même la boite, directement, à la fourchette, froids. Comme un barbare. Et j'adore ça. Étonnamment les moins chers sont les plus équilibrés, les plus riches en protéines et les plus pauvres en graisses. 800 grammes de bouffe, environ autant de calories dans les artères. Et le soir un repas léger. Je dois tourner à 2500 Kcal par jour. C'est bien. C'est assez pour tenir et me permettre le luxe de perdre quelques kilos, à l'instar de certains ça ne me fera pas de mal.

    Mon travail envahit mon quotidien. Je me lève avec lui, j'y passe ma journée, et je me couche en pensant aux idées que je devrai mettre en œuvre quelques heures plus tard, lorsque je serai de nouveau en tête à tête avec mon écran, l'Ipod rivé sur mes oreilles. La musique m'aide. Elle me booste. Particulièrement la musique baroque, si claire, si logique, son architecture si limpide. C'est à croire qu'elle m'aide à clarifier mes propres idées. Et Gorillaz aussi, même si ça n'a rien de baroque du tout. Pourtant j'éprouve la même sensation de douceur. De la musique qui coule.

    Et puis il y a ce charmant garçon de passage à Toulouse rencontré il y a quelques jours et qui doit revenir me voir bientôt. C'est drôle il est très différent de moi. Il ne ressemble pas aux mecs de mes fantasmes, il n'est ni grand ni baraqué ni bâti comme une force de la nature. Nous ne partageons pas grand chose, à part peut-être une extrême curiosité pour ce tout ce qui nous entoure, la même vivacité d'esprit. Je ne sais pas trop ce qui est possible entre nous, peut-être une amitié transitoire, ou peut être davantage. Mais toujours est-il que nous nous apprécions beaucoup. Laissons cette histoire vivre sa vie, peut-être connaîtra-t-elle quelques développements intéressants ? Il est trop tôt pour le dire. Profitons, et soyons heureux.

    Pour évacuer le stress de la journée, il y a le sport pour décompresser, faire le vide. Miraculeux. Ce soir il y avait deux beaux mecs qui s'entrainaient sur leur tapis roulant. Pendant que je les observais distraitement transpirer, je regardais MasterChef sur l'écran plasma. Faut sûrement être un peu maso pour regarder une émission de cuisine pendant qu'on fait du sport. Ça fait toujours passer le temps. Et puis j'aime bien Karim. Je te trouve plutôt beau gosse et même si les cadreurs n'ont pas les mêmes besoins d'images que moi, ce qu'on nous montre laisse deviner qu'il est carrément bien foutu.
    Et en plus il est Toulousain....

    Il est une presque deux heures du matin. Un ami m'a appelé, nous avons longuement discuté, languedeputé un peu et ri beaucoup. Comme souvent lorsqu'il m'appelle. 
    J'y vais. Dans cinq heures le réveil sonne. 
    Et le chat a sommeil, lui aussi.

    13 commentairess:

    1. Plus tard et aussi claquée. J'ai un rendez-vous dans 5 heures. Bonne nuit, ou du moins, ce qu'il en reste...

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    2. Ah, les raviolis froids à même la boîte, j'ai commencé comme ça quand j'ai quitté ma mômôn, et parfois, je recommence en période de solitude profonde, c'est grave, docteur ?! Bon, il est 3 h 25 du mat, je n'ai rien écrit, mais beaucoup raturé ce qu'ont écrit les autres, sans souvent justifier mais toujours en vérifant... D'ailleurs, je suis en panne d'inspiration devant tous ces pleins et déliés noirs, non, verts (je corrige en vert, ça fait moins impérialiste que le rouge !) qui ont un peu défiguré la régularité typographique des textes d'origine, qui "caractérise" si bien "le caractère" illusoire de longues phrases non seulement charabiesque mais en outre très creuses, ce qui explique cette petite détente lecture de blogs... A cette heure-ci, ton billet était le premier dans mon "reader", et il y a déjà un com ! Super, la nuit ! C'est toujours un plaisir de te lire, même sans le chat sur le bras, lui, il y a longtemps qu'il zonzonne sur mes feuilles, le lâcheur !

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    3. Je sais que moi je n'aime pas quand le boulot n'envahit pas trop mon quotidien... C'est peut-être parce que mon boulot dépend beaucoup de celui des autres, et que les autres m'offrent trop souvent des problèmes à gérer et beaucoup plus rarement les occasions de jouissances intellectuelles que tu évoques ? En revanche, je comprends très bien que te reposes les neurones devant le sieur Karim... Il est même à tomber sur la première photo ! Alors attention quand tu fais ton sport ;-)

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    4. Erratum : je n'aime pas quand il envahit trop mon quotidien au contraire...
      Voilà ce que ça donne quand je bosse trop : j'écris n'importe quoi !

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    5. HALTE AUX CADENCES INFERNALES ! Comité d'Aide des Chats en Maltraitance.

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    6. Déjà les ravioli, c'est une horreur mais à même la boite, tu as raison t'es un barbare

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    7. Ah, c'est donc pour ça que tu te défoules en m'envoyant des vidédaubes que je retrouve quand je rentre... à minuit...
      Gaffe à ne pas virer neuneu, quand même :-)
      (et pis les raviolis... va falloir que je te sorte de là ! ;-))

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    8. Et dire que moi je me remplis bien trop la panse de bons plats portugais et que même le soir quand il faut sortir elle est bien tendue....
      nigloo en vacances

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    9. Silvano/Gay Cultes10 septembre 2011 à 10:03

      Moooon Dieu, ces ravioli froids, c'est pitié !

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    10. On peut t'appeler aussi tard? C'est bon à savoir :D

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    11. Raviolis, ravi au lit, nul ma mise en boite...mais tu dois décompresser (là c'est en un mot !)

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    12. Je me souviens d'avoir connu des périodes similaires où le travail me galvanisait... et j'espère bien en connaître d'autres !
      Quant aux raviolis il m'est arrivé de les manger crus à même la boîte. Aujourd'hui je crois que je trouverais ça dégueux.

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    13. @ Krn : Sans mes 8 heures de sommeil je suis une loque ...

      @ Colibri : Visiblement tu n'étais pas en panne d'inspiration pour ton commentaire :)

      @ Loup : Malgré son vilain, il faut le voir pendant l'émission le Karim. Il n'a pas qu'une bonne bouille ^^. Quant au boulot, il me tarde que cette phase d'envahissement massif se termine.

      @ Pascal : tsssss tsssss tsssss... Gaudi est une chatte de compétition mon cher, et pas un de ces gros matous poussifs et ballonné.

      @ Corto74 : Et je dois même avouer en retirer une certaine fierté...

      @ Nekkonezumi : Bah quoi, elles sont pas bien mes vidéos ? :D

      @ Nigloo : T'inquiète pas, j'aurai ma revanche !

      @ Silvano : Ha mais c'est très bon les raviolis en boite. Cette semaine je tente les cannellonis !

      @ Seb67 : C'est pas parce qu'on appelle que je décroche ;)

      @ Francis : Hé oui ! Ça ne peut pas faire de mal :)

      @ Ek91 : Ca galvanise, mais ça use aussi. Vivement les vacances !

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