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  • 25 novembre 2014

    Interstellar

    Interstellar

    Réalisé par : Christopher Nolan

    Avec : Matthew McConaughey, Anne Hathaway, Jessica Chastain, Michael Caine, et un peu de Matt Damon.

    Genre : Film à relativité restreinte

    Durée : 17 ans sur Véga du Centaure, 3 minutes sur Orion IV.

    Synopsis : Espace, frontière de l'infini, vers laquelle voyage notre vaisseau spatial. Sa mission : explorer de nouveaux mondes étranges, découvrir de nouvelles vies, d'autres civilisations, et au mépris du danger avancer vers l'inconnu...

    Un groupe d'intrépides ingénieurs en mal d'aventures est envoyé dans l'epace par la NASA, en direction de Saturne. Leur objectif : traverser un trou de ver apparu dans le coin, pour aller débusquer une planète habitable quelque part dans le néan intergalactique, et sauver l'humanité de son extinction prochaine.

    Car sur notre bonne vieille planète Terre, c'est la panique. Des nuages poussières toxiques s'abattent sans relache sur la population, et le dernier aspirateur Dyson a rendu l'âme. 

    Pendant ce temps, au beau milieu d'un champs de maïs, une fillette discute en morse avec Casper le gentil fantôme...

    Extraits : (attention, spoiler)
    (Kof Kof Kof) (Tousse tousse tousse)
    - Il est beau mon maïs, il est beau !
    - Papa agad le fatôme, il parle en morse.
    - Coucou, c'est bien ici la NASA ?
    (Tousse tousse tousse)
    T'en va pas...
    - C'est encore loin Saturne ?
    Si tu l'aimes, t'en va pas
    (Kof Kof Kof)
    Papa si tu l'aimes dis-lui...
    - C'est long !
    - Il était un petit navire, il était un petit navire...
    - C'est joli chez vous dites donc.
    Qu'elle est la femme de ta vie vie vie...
    - J'ai failli attendre...!
    Papa ne t'en va pas...
    (boum) (badaboum) (crash !)
    - Youhou ! Tournez manège !
    On peut pas vivre sans toi...
    - Ho le joli trou noir !
    T'en va pas au bout d'la nuit...
    - Papa, c'est toi ?
    L'avis de la rédaction J'avais entendu des avis assez divergents, voire contradictoires sur Interstellar. L'un des commentaires qui m'avait le plus marqué était pour le moins lapidaire : "3 heures d'agonie"... N'ayant qu'eu très peu de temps pour m'intéresser aux critiques cinématographiques, c'est l'esprit assez libre de tout préjugé que je me suis assis dimanche soir dans ma salle préférée.

    Hé bien que dire de plus que j'ai littéralement adoré ! Cela fait bien longtemps que je n'avais pas autant aimé un film que cela. Tout, absolument tout, y est remarquable, usiné avec soin. La photographie est splendide, le scénario est développé avec conviction, les acteurs sont crédibles...

    J'ai beaucoup apprécié que que l'histoire, déroulée de bout en bout avec une assez grande rigueur, ne soit en recherche d'effets rétoriques parasitaires. Ainsi je n'ai pas décelé de message philosophique à la mords-moi-le-noeud, ni de pseudo-quête intérieure ridicule qui tente vainement de donner une hauteur intellectuelle au film - ce que j'avais reproché à Gravity, et auquel il est d'ailleurs totalement vain d'essayer de le comparer, à quelque niveau que ce soit.

    On pourra pinailler sur certains éléments, notamment les élucubrations autour de l'amour qui m'ont un peu gonflées (non, l'amour n'est pas scientifiquement quantifiable...). Mais c'est, au final, bien peu pour gâcher tout le plaisir que j'ai eu à voir ce film.

    Enfin, j'accorderai une mention spéciale à la bande son, signéee Hans Zimmer. Certains thèmes musicaux quelque part entre Philip Glass, Arvo Pärt et Ligeti, sont d'une pureté jouissive et donnent aux images spaciales une profondeur en même temps qu'un accent dramatique remaquables. J'ai surkiffé à un point que je ne vous raconte même pas - et pas uniquement parce que c'est joué à l'orgue !

    Bref, je suis sorti de là dans un état d'euphorie rare.

    En guise de conclusion : Avec Interstellar, Nolan réussit la gageure de nous livrer un film intensément contemplatif, mêlant aventure, action et science fiction, avec ce qu'il faut d'humour pour lui donner le relief nécessaire, et intrinsèquement riche, sans qu'il soit besoin de le vernir d'une inutile couche d'ésotérisme vulgaire.

    Plus qu'un film : une véritable expérience. À voir absolument.

    Note de la rédaction : Glory Hole de Platine, avec félicitations du jury.

    7 commentairess:

    1. Bon je n'ai plus qu'à me trouver un créneau de trois heures.

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    2. Le + remarquable est tous ces twittos (et autres) à diplôme scientifique (je reste poli) qui se sont sentis envahis d'une irrépressible envie de se lancer dans une mission ... oups simplifions: de couiner : "irréaliste" , avec force démonstration ou arguments oubliant l'essentiel : il s'agit d'un film, d'une fiction de cinéma et non pas un reportage sur comment voyager tellement vite que normalement tu es encore plus aplatit qu'une feuille de papier (et encore)

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    3. Je ne me lasse jamais de deux choses :
      - d'une de lire les critiques sur Interstellar, tant le film ne laisse pas indifférent. C'est toute la force des évènements cinéma : plus on en parle, plus on en parle. Du coup, j'ai - comme toi - lu tout et son contraire, et reste intensément perplexe sur ce film, mais une chose est sûre : j'ai grand hâte de le voir. D'autant que ça fait longtemps que je n'ai pas été dans l'espace (depuis Gardiens de la Galaxie, en gros).
      - de tes critiques cinéma : sans verser dans le rébarbatif de l'analyse d'image, il y a un juste équilibre entre le concret (disons "objectif") et le sensible ("subjectif"), et c'est bien ça qui persuade.

      Bref : love.

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    4. Méchant Chimiste27 novembre 2014 à 20:41

      là : http://www.npor.org.uk/NPORView.html?RI=G00097

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    5. Un vrai beau grand film d'aventures à l'hollywoodienne comme on n'en avait pas vu depuis longtemps, trois heures de bouche bée et de grand plaisir. Le reste importe peu :-)

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    6. Flavien agayfriday1 décembre 2014 à 08:43

      Voilà qui donne envie.
      D'autant qu'avec des références cachées aussi prestigieuses que Star trek ou 2001, il y a du beau monde qui organise la visite.
      Il est rare de voir mentionné Arvo part dans une critique de blockbuster, mention spéciale au blogueur.
      Et des bises à lui...

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    7. J'y suis allé avec Ditom et sans se concerter on s'est bien fait chier :)

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