Cette année comme rarement, les vacances se font attendre. Mon état d'épuisement est total, depuis maintenant six mois, bientôt sept, passés à travailler d'arrache-pied, sans avoir eu de congés. Certes et fort heureusement il y eut ces quelques salutaires ponts du mois de Mai qui me permirent de reprendre quelques forces, mais j'ai besoin de beaucoup, beaucoup plus qu'un pont pour recharger les batteries à un niveau acceptable
Sept mois... si l'on m'avait dit cela mi-janvier je crois que j'aurais eu peur. Et ils n'ont pas étés de tout repos. Nouveau boulot, nouvel environnement, nouvelles méthodes de travail, nouvelles connaissances, capacités cognitives sollicitées à leur maximum, journées de douze heures régulières... Je ne me suis pas ménagé.
Je passe sur le toxique épisode "colocataire adoré" et son chien qui furent une source additionnelle et parfaitement inutile d'inconfort et de stress quotidien, enfer domestique dont j'ai courageusement pris la fuite voici bientôt deux mois. Ce fut une excellente décision. La prochaine sera de revenir à mes pénates toulousaines. Ici, je suis et me sens véritablement chez moi. Et j'en mesure l'importance chaque week-end lorsque je regagne mes quartiers.
Mes nuits ne suffisent plus à me reposer, mes journées sont globalement insipides, mes soirées sont une porte ouverte sur un océan de déprime... Déprime conjoncturelle seulement, exacerbée par mon état proche de l'anéantissement. Corolairement ma consommation d'alcool a sensiblement augmenté depuis quelques semaines. Non pas que je sois saoul tous les soirs, mais les cadavres de bouteilles qui s'accumulent à force de ne pas être remisés au bac de récupération parlent d'eux-mêmes. Heureusement le sport permet de réguler ces excès.
Aujourd'hui, mon corps m'assaille de messages d'alerte de toutes sortes que je ne peux pas écouter.
Sept mois... si l'on m'avait dit cela mi-janvier je crois que j'aurais eu peur. Et ils n'ont pas étés de tout repos. Nouveau boulot, nouvel environnement, nouvelles méthodes de travail, nouvelles connaissances, capacités cognitives sollicitées à leur maximum, journées de douze heures régulières... Je ne me suis pas ménagé.
Je passe sur le toxique épisode "colocataire adoré" et son chien qui furent une source additionnelle et parfaitement inutile d'inconfort et de stress quotidien, enfer domestique dont j'ai courageusement pris la fuite voici bientôt deux mois. Ce fut une excellente décision. La prochaine sera de revenir à mes pénates toulousaines. Ici, je suis et me sens véritablement chez moi. Et j'en mesure l'importance chaque week-end lorsque je regagne mes quartiers.
Mes nuits ne suffisent plus à me reposer, mes journées sont globalement insipides, mes soirées sont une porte ouverte sur un océan de déprime... Déprime conjoncturelle seulement, exacerbée par mon état proche de l'anéantissement. Corolairement ma consommation d'alcool a sensiblement augmenté depuis quelques semaines. Non pas que je sois saoul tous les soirs, mais les cadavres de bouteilles qui s'accumulent à force de ne pas être remisés au bac de récupération parlent d'eux-mêmes. Heureusement le sport permet de réguler ces excès.
Aujourd'hui, mon corps m'assaille de messages d'alerte de toutes sortes que je ne peux pas écouter.
Du repos, du silence, rien à penser, aucune préoccupation, le vide intersidéral du néant absolu auréolé du silence le plus complet plusieurs jours d'affilée... voilà ce qu'il me faut pour me remettre d'aplomb.
Encore deux semaines à tenir.
Elles vont être longues.