Aucune plante ne saurait m'être plus symbolique de l'été que le tournesol. L'été de mon enfance, celui des canicules du midi toulousain, des après-midis blancs où la chaleur s'écrase sur les volets clos et des pies jamais lasses qui bavardent dans les caroubiers.
L'été, la maison est bordée d'un océan de chaumes blonds qui se hérissent sous le bleu du ciel, ponctué par les flots d'or des tournesols qui mûrissent lentement au soleil.
Les lézards jouent sur les murettes, les sauterelles stridulent dans les herbes hautes du pré interdit, le chien dort sous le vieux noyer et des ramequins blancs se garnissent de glace à la pistache avec un verre de lait une fois le quatre heures venu...
Les lézards jouent sur les murettes, les sauterelles stridulent dans les herbes hautes du pré interdit, le chien dort sous le vieux noyer et des ramequins blancs se garnissent de glace à la pistache avec un verre de lait une fois le quatre heures venu...
Tout dans le tournesol m'évoque l'été, le soleil. Rien que de par son nom : tourne-sol... Une invitation quasi mystique. Sa fleur ensuite dont la corole ornée d'une crinière de pétales, imite jusqu'à la forme du soleil. Et il y a surtout son odeur...
La prochaine fois que vous passez à côté d'un champ de tournesols, arrêtez-vous, approchez votre nez, fermez les yeux et laissez-vous séduire par cette force de la nature qui veut rendre au soleil en arômes ce qu'il lui prend en chaleur.
Car ce qu'il y de plus extraordinaire dans le tournesol, c'est certainement son parfum. Brut, fauve, piquant, mat, profondément masculin. Il y a là quelque chose qui relève de la virilité primale, presque animale. Sous ses dehors débonnaires le tournesol répend malgré lui ses puissantes effluences de colosse. J'imagine sans peine que les lutteurs du Bosphore sentent bon le tournesol.
Car ce qu'il y de plus extraordinaire dans le tournesol, c'est certainement son parfum. Brut, fauve, piquant, mat, profondément masculin. Il y a là quelque chose qui relève de la virilité primale, presque animale. Sous ses dehors débonnaires le tournesol répend malgré lui ses puissantes effluences de colosse. J'imagine sans peine que les lutteurs du Bosphore sentent bon le tournesol.
Oui, il est terriblement envoûtant, le parfum fauve des tournesols en fleurs...
Joli billet
RépondreSupprimer(Après le,parfum masculin j'ai jamais fait gaffe, hon hon :-) )
Y prêter attention ne veut pas nécessairement se laisser séduire ;-)
SupprimerA l'ombre des jeunes fauves en fleur..
RépondreSupprimerJe suis aussi très sensible aux fleurs aubépines ;-)
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