Bonjour tout le monde ! Nous sommes le 15 Août, c'est donc le jour de La photo du mois !
Chaque mois les blogueurs participants publient une photo en fonction d'un thème donné. Toutes les photos sont publiées sur les blogues respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.
Ce mois-ci le thème choisi est : " Soleil ".
L'idée de la photo m'est venue assez rapidement. Ce mot m'évoque en effet de lointains souvenirs d'une chanson de Dalida qu'avec mes cousines nous écoutions gamins en boucle sur le tourne disque de ma grand mère, chanson qui fut notre tube de l'été pendant de nombreuses années et qui s'intitule sobrement Soleil. Vous la connaissez certainement cette ode à l'astre du jour qui la nuit venue cède la place aux "soleils électriques" dont il est question dans la chanson.
Suivant cette idée, je vous présente un soleil électrique, un soleil moderne, artifice génial par lequel l'homme a aboli la nuit, source de ses peurs ancestrales. Si le soleil véritable est irremplaçable, nous sommes envahis de ces soleils électriques qu'ils soient halogènes, néons ou basse consommation. On n'y prête même plus attention tellement ils sont devenus banals dans notre quotidien. Pourrions-nous seulement nous en passer ?
Chaque mois les blogueurs participants publient une photo en fonction d'un thème donné. Toutes les photos sont publiées sur les blogues respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.
Ce mois-ci le thème choisi est : " Soleil ".
L'idée de la photo m'est venue assez rapidement. Ce mot m'évoque en effet de lointains souvenirs d'une chanson de Dalida qu'avec mes cousines nous écoutions gamins en boucle sur le tourne disque de ma grand mère, chanson qui fut notre tube de l'été pendant de nombreuses années et qui s'intitule sobrement Soleil. Vous la connaissez certainement cette ode à l'astre du jour qui la nuit venue cède la place aux "soleils électriques" dont il est question dans la chanson.
Suivant cette idée, je vous présente un soleil électrique, un soleil moderne, artifice génial par lequel l'homme a aboli la nuit, source de ses peurs ancestrales. Si le soleil véritable est irremplaçable, nous sommes envahis de ces soleils électriques qu'ils soient halogènes, néons ou basse consommation. On n'y prête même plus attention tellement ils sont devenus banals dans notre quotidien. Pourrions-nous seulement nous en passer ?
« Une odeur remplaça toutes les autres et persista. Cela sentait le mur de vieilles pierres ensoleillé, où poussent la giroflée et l’œillet du poète. (...)
Et d'un seul coup, comme une pierre, le noir tomba. Le poste, les lumières du plafond, tout, à la fois, s'éteignit.
- Zut, mon disjoncteur a sauté, c'est bien le moment ! jura Legrand.
Il se leva. Il se dirigeait à tâtons, se cognait contre les meubles.
- Tais toi ! dit François. Écoute...
Il y avait quelque chose d'anormal dans l'air. Il semblait que la lumière avait emporté, en disparaissant, tout le monde extérieur. François et son hôte se sentaient comme isolés au sommet de quelque montagne, dans l'immense silence vide du ciel.
- La rue..., souffla François.
Il parvint à la fenêtre, tira les rideau, ouvrit la croisée, se pencha, bientôt rejoint par Legrand. L'obscurité noyait la ville. Et tout le bruit était mort.
(...)
La panique, peu à peu, gagnait tout le monde. Hommes, femmes se mirent à courir dans tous les sens, et chacun murmurait ou criait sans espoir de réponse la question posée quelques instants plus tôt par Legrand :
- Que se passe-t-il ? Qu'est-ce qu'il y a ? Qu'est-ce que c'est ? Qu'est-ce qui nous arrive ?
Les esprits ne pouvaient par comprendre encore, ni même imaginer quel bouleversant changement venait de se produire au sein de la nature, et formulaient en eux-mêmes une réponse rassurante, la seule qui leur semblât logique :
- De toute façon, ça ne peut pas durer. Tout va recommencer comme avant, dans quelques instants, tout de suite...
Mais les instants passaient, et la lumière ne revenait pas.»
[ R. Barjavel, Ravage - La chute des villes ]
Préparez la crème solaire et allez donc bronzer au soleil des autres participants à la photo du mois : 100driiine, A&G, Alice, Anne, Astrid, Babou, blogoth67, CalamityScrap, Carnets d'Images, Caro, Caroline, Cathy Brocard, Celiano, Cécy, Céline, Céline in Paris, Cherrybee, Chouchou, CindyChou, Clara, Claude, Cynthia, Damien, Dicey, Doremi, Doréus, Dorydee, Dr. CaSo, E, Eff'Zee'Bee, Emma, Ennairam, Fabienne, florianL, François, Frankonorsk, Frédéric, Genki, Gilsoub, Gizeh, Grignette, hibiscus, Ines meralda, Isabelle, Jo Ann, Krn, La Madame, La Parigina, L'azimutée, Laure, Le Loutron Glouton, Les Caribous-bou-bou, M, magda627, Mandy, Manola, Marie, Marion, Maureen, M'dame Jo, mel, Nathalie, Nicopompus&SeriesEater, Niwatori, Noelia, Nolwenn, Olivier, Onee-Chan, Où trouver à Montréal ?, Paris by Mag!, Pavot de Lune, 4 petits suisses dans un bol de riz, Sébastien, Stephane08, The Breathless Quills, The Parisienne, Thib, Titem, Un jour-Montreal, Urbamedia, Véronique, Virginie et Viviane.
Vous désirez participer à La Photo du Mois ? Rien de plus simple : connectez-vous sur Facebook et rejoignez-nous. Une question ? Contactez Olivier.
Vous désirez participer à La Photo du Mois ? Rien de plus simple : connectez-vous sur Facebook et rejoignez-nous. Une question ? Contactez Olivier.
Bonjour Tambour,
RépondreSupprimerMoi aussi c'est une chanson qui m'est venu en tête quand j'ai vu le soleil !
Comment, pas de coucher de soleil impérissable?
RépondreSupprimerBravo, on ne s'attend pas au soleil de minuit de chez Legrand.
En plus la macro est très réussie, il y a donc de la nostalgie dans le filament!
Lumineuse idée :D
RépondreSupprimerC'est un soleil très original ça!!
RépondreSupprimerBravo, je suis admirative. J'en profite d'ailleurs pour le dire, visiter ce blog est un vrai plaisir.
RépondreSupprimerMerveilleuse photo avec un texte qui l'accompagne superbement bien!
RépondreSupprimerQuelle idée originale! J'aime beaucoup la photo (comme toujours!) et le texte.
RépondreSupprimerUne idée brillantissime ;)
RépondreSupprimerAaah ! Ravage de Barjavel ! J'ai adoré lire ce bouquin dans ma jeunesse :) Tiens, tu me donnes furieusement envie de me replonger dedans !!
RépondreSupprimerRoulement de Tambour et...
RépondreSupprimerBravo pour la photo !
Billet tres poetique!
RépondreSupprimerQuand j'ai commence a lire le texte sous la photo j'ai tout de suite reconnu Barjavel, j'aime beaucoup cet auteur. Interessant choix!
Très imagé, poétique ... j'aime !
RépondreSupprimerBravo pour ce billet ! je ne connaissais pas ce bouquin non plus :/
RépondreSupprimerOn est bien dependant de ton soleil aujourd'hui.
RépondreSupprimermes petits poussins sont accros à ton soleil vu que l'"autre" fait défaut!!:)
RépondreSupprimerMoi aussi j'ai beaucoup lu Barjavel pendant une période. Ravage fait partie de mes préférés!
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup et la photo et le texte qui l'accompagne...Quelle participation magnifique ! Bonne journée !
RépondreSupprimerTon idée est très originale Tambour :)
RépondreSupprimerTrès belle idée :)
RépondreSupprimerJ'adore l'idée ! et puis accompagné par Barjavel ... Bravo ;-)
RépondreSupprimerAh ! toi non-plus tu ne l'as pas trouvé hein !!!
RépondreSupprimerBonne idée ! ça me fait songer aux mystérieuses cités d'or :p et l'homme qui veut conquérir le soleil LOL
RépondreSupprimer...grâce à cette photo du mois, je découvre tous pleins de nouveaux blogs... et c'est bien quelque fois d'ailleurs, voir ailleurs : comme par chez vous: découverte de petits billets exquis.. avec ce sujet sur le soleil, ou un filament qui se la joue star...
RépondreSupprimerbelle idée.. et belle soirée à vous avec ce petit filament qui fut si magique à un moment donné dans ce monde..;-))
bonne idée. C'est vrai que dés que le soleil se couche, on appuie sur un bouton et voilà un soleil électrique qui s'allume.
RépondreSupprimerEt je compris pourquoi il s’appelait Tambour "Major"...
RépondreSupprimerBravo pour l'idée, la réalisation, l'habillage... excellent.
Interprétation très originale du thème et surtout magnifique macro! Ca change un peu des couchers de soleils qu'on a vu à la pelle :)
RépondreSupprimerTrès belle phot ! Et merci pour cet extrait de Barjavel !
RépondreSupprimerMa nièce lisait "Ravage" ce weekend dans notre jardin ! Tu le cites aujourd'hui ... Décidément, il faut vraiement que je le ressorte de ma bibliothèque ;-)
Pas grand chose à ajouter aux autres commentaires... On est jamais déçu avec toi... :-)
RépondreSupprimer@ François : On voit les mélomanes ;)
RépondreSupprimer@ Flavien : Figure toi que je n'avais pas du tout fait le lien entre le fabriquant de matériel électrique et le nom (authentique !) du personnage de Barjavel. La rencontre, quoi que fortuite, est tout de même assez cocasse.
@ Isabelle, La Parigina, Anne Lise, Celiano : Merci. J'espère que le thème prochain me réussira tout autant !
@ L'habitante de la petite maison, La Madame : J'aime bien verser dans l'originalité :)
@ Krn : Merci, c'est très gentil :)
@ Nicopompus : J'aurais voulu une ampoule plus complexe encore, qui ait un coté "mécanique" ou "machine infernale".
@ E. : Je n'ai aucun mérite, j'avais lu ce livre il y a un an ou deux et l'avais encore bien en tête.
@ Sèv : Une bonne lecture. Quand on prend un peu de recul, la saveur en est quand même fortement amère...
@ Stéphane Danré : Tiens, il y a longtemps qu'on me l'avait pas faite celle là :)
@ Dicey : J'aime bien de temps à autre, illustrer ma photo avec un texte plus ou moins long en rapport avec le sujet, histoire de prolonger un peu l'instant ou d'illustrer ma propre réflexion. J'avais fait de même notamment avec .Mon Trésor.
@ Florian : Merci. ravagefait partie des classiques de Barjavel. Mais, comme beaucoup d'autres, on peut très bien vivre sans l'avoir lu ;)
@ Cecy : Aujourd'hui seulement ? Entre dans n'importe quelle boutique et demande-toi à quoi elle ressemblerait sans tout son système d'éclairage ;)
@ Nigloo : Ha oui, j'imagine bien les pioupiou groupés sous la lampe chauffante !
@ Nathalie : J'avoue, c'est le seul Barjavel que j'ai lu ^^
@ Magda : Hé bien merci beaucoup ! Bonne journée également !
@ Gilsoub : J'ai un peu cherché et puis je me suis rendu compte que j'avais la solution à toutes mes questions sur ma table de nuit. On va parfois chercher très loin ce qu'on a juste sous le nez ^^
@ Onee-Chan : Je crois que ce jour là il faisait un soleil radieux à Toulouse. Tout comme le jour d'avant. Et celui d'après d'ailleurs :D
@ Zoursland : Hé oui, il y a un peu de cela. Sauf que dans les Cités d'Or les peuples ont apprivoisé l’énergie solaire. Pour l'instant nous n'avons fait que le remplacer.
@ Manola : Hé oui, la photo du mois c'est aussi l'occasion de découvrir plein de nouveaux blogs ! La photo n'est qu'un prétexte à une ouverture sur l'autre ;-)
@ Sgiworld : Exactement. Comme Cécy, regarde bien si ces soleils là ne brillent vraiment que la nuit...
@ Niwatori : L'origine de mon pseudo, qui n'a rien à voir avec les majorettes, trouve une explication de ce coté ;-)
@ CindyChou : Je voulais à tout prix éviter une photo de coucher de soleil, même s'il sont magnifiques à Toulouse qui, à ces heures là, porte bien son nom de "ville rose".
@ Thib : Ha oui, là ce sont trop de signes concordants ! Bonne lecture alors ;)
@ L'azimutée : Hé hé :)) Bon, tu me mets la pression là ! Va falloir que je me décarcasse pour le prochain épisode !
Toujours aussi admiratif de tes macros, l'idée est judicieuse.
RépondreSupprimerTu me donnes envie de ce livre, j'avais beaucoup aimé Le Grand Secret, du même auteur.
C'est tellement vrai tout ça... et la citation, Ravage, mon livre culte!
RépondreSupprimerLe soleil le plus original de ce mois-ci. :)
RépondreSupprimerÇa me fait penser que ma grand-mère a des lampes à pétroles dans sa cave. Ça serait amusant de s'en servir de temps en temps. :)
Très belle photo et texte super...j'adore les quelques bouquins que j'ai lu de Barjavel... excellente idée tu as eu !!!
RépondreSupprimerEncore un (chouette) soleil original, halogène qui plus est :)
RépondreSupprimerExtrait du livre "Myst : le livre d'Atrus", page 164.
RépondreSupprimer"Il descendit le pente jusqu’à ce qu'il atteigne un surplomb rocheux qui dominait le lac. Il s'accroupit et contempla les eaux troubles. L'obscurité était trop grande, à présent, pour qu'il en distingue les limites ; il avait l'impression de plonger son regard dans le cratère d'un volcan par une nuit sans lune . On ne voyait rien mais on pouvait tout imaginer. C'était cela, l'obscurité... un état qui se refusait à rester une simple absence. A la différence de la neige, qu'il avait vue dans d'autres mondes de Gehn, l'obscurité revêtait des formes, des millions de formes, car le noir était à la fois la couleur du néant et l'écran de l'imaginaire."