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  • 15 septembre 2014

    Chu en criss !

    Depuis que j'habite en ville, je me suis toujours déplacé à vélo. À Toulouse, en particulier, pour qui n'a pas besoin de sortir du petit périmètre du centre étendu, le vélo est idéal, été comme hiver (concept tout relatif tellement il y fait peu froid, hu hu hu). 

    Se déplacer à vélo à Montréal est chose très commune, vraiment aisée, et pas seulement le long du canal de Lachine. Il y a des pistes cyclables un peu partout qui, luxe, sont répertoriées par les navigateurs GPS. Sans parler des Bixi, le Vélib montréalais, dont les stations sont remises en service dès que la neige a fondu. Si l'on ajoute à cela que les automobilistes sont nettement plus respectueux du code de la route qu'en France - et, a fortiori, infiniment plus que ne le sont les Argentins - vous avez tous les ingrédients pour faire de la petite reine un moyen de locomotion (presque) parfait. 

    Oui, presque. Car il est un paramètre à bien prendre en compte, ici en Amérique : les distances. Montréal n'est pas Toulouse, ni Paris... Au Québec, on a de l'espace et on s'en sert ! Du coup, en dépit de son insularité, Montréal prend des proportions démesurées. C'est d'ailleurs un des points négatifs de la ville : sa trop grande taille et la faiblesse relative des moyens de transport en commun, trasforment le moindre déplacement en expédition. 

    Certes il y a le métro. Trois pauvres lignes et demi qui desservent 68 stations, sur une distance linéaire de 76 Km. À titre de comparaison, Paris (105 Km carrés contre 365 pour Montréal) compte 302 stations, réparties sur 16 lignes totalisant 220 Km de rail. Vous voyez un peu la situation ? 

    Heureusement il y a des bus, beaucoup, un peu partout, ponctuels (si si !), à la faune parfois affriolante, dont l'itinéraire ainsi que les différents arrêt sont facilement identifiables (là encore je repense avec force fou-rire à mon expérience portègne !) et consultables sur internet. Le bonheur, à condition de passer outre le prix assez exhorbitant du ticket : 3 Dollars le trajet... Dès lors, pour les petits et moyens trajets du quotidien, du moment que l'on peut aller du point A au point B plus vite qu'avec n'importe quel transport public, à moindre frais, tout en se faisant au passage un petit teint hâlé tout bien comme il faut et qui fait jaser les copines, on va pas se priver.

    Attention cependant, malgré le portrait doré que je suis en train de lui brosser, le vélo à Montréal souffre d'un cruel défaut. Et pas des moindres : sa propention à se faire voler. 

    On m'avait pourtant prévenu, de faire attention, de le couvrir de cadenas, de chaînes et de barbelés, de le tartiner d'urine de grizzly et de l'attacher qu'au centre d'un pentacle tracé en lettres de sang d'orpheline. Ce que j'avais fait, mais qui n'a visiblement pas découragé les OSTIE DE TABARNAK DE MÂRDE de gros cons qui m'ont piqué mon vélo la semaine dernière. Ils ont tout piqué. Tout. Même les cadenas qu'ils ont probablement sectionnés avec des pinces. J'étais vraiment en criss. Surtout que, ce soir-là, je me trouvais beaucoup trop loin de chez moi pour rentrer à pied (non, marcher plus de 2 heures et demi un samedi soir parce que je me suis fait piquer mon vélo, qui plus est en n'ayant pas encore soupé, n'a rien pour me rendre de bonne humeur), et en tout cas suffisamment loin de chez moi pour mettre près d'une heure à rentrer en bus et métro. Contre seulement 25 petites minutes en vélo. Tu la sens la moutarde dans la poutine ?

    Alors, racheter un vélo, au risque de me le refaire piquer ? Mwouais... je suis plutôt tiédasse. Pour le moment je me ruine en tickets de métro. Les forfaits sont tellement bien faits qu'acheter un passe pour le mois n'est rentable qu'à très haute dose : 80 Dollars, tu penses, une paille ! De toute manière, l'hiver arrive. Bientôt il fera |-25°C. Je pense plutôt m'acheter une luge. 

    18 commentairess:

    1. Un traîneau des des huskys?
      Le forfait du vélib de Montréal est-il abordable?

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      1. Le forfait Bixi est nettement plus cher qu'à Toulouse : 82 Dollars l'année (qui court en réalité du 15 avril au 15 novembre, le service étant indisponible en hiver) contre 25 Euros pour Toulouse, entre 29 et 39 Euros pour Paris...
        C'est abordable, mais pour cette année je passe mon tour.

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    2. le pass navigo ( zone 1-2 Paris ) a 67.10€ fait bien 90$ canadien , non ?
      le ticket 1.70 € donc en gros 40 voyages pour être amorti : 20 A/R dans le mois pour un parisien
      à 3$ en gros 26 voyages pour être amorti donc 13 A/R , c'est jouable encore !
      ou un velo avec des pneux cloutés !

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      1. Oui, c'est à peu près cela. Le passe devient intéressant au-delà du 27e trajet. Et j'en suis loin pour le moment.
        Pour les distances courtes, quelques Km, le vélo permet d'aller beaucoup plus vite, sans non plus être tributaire des fréquences de passage des bus (parfois 1 par 20 minutes le week-end). Utiliser davantage les transports en commun signifie perdre pas mal de temps à attendre pour rien Le vélo, c'est la liberté !

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    3. Donc c'est pas le jour pour me vanter d'avoir ressorti ma monture du placard et remis les fesses sur une selle pour la première fois depuis ouuuuuh... Mais (ça ne te consolera pas) je connais cette haine du voleur, je l'ai vécue aux Pays-Bas avec mon premier cheval adoré, acheté d'occasion - mais cher -dans un vrai magasin et embarqué après à peine un mois de bons et loyaux services. Du coup, pour le suivant j'avais choisi une loque de contrebande qui valait trois fois moins cher que son cadenas, qui m'a duré les 3 ans que j'ai vécu là-bas...
      Ouais, en attendant de redevenir le roi de la petite reine, mise sur la luge ou les skis, mon pauvre !

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      1. Ici, tout se vole, même les vieilles biques rouillées. On m'a raconté des anecdotes assez folles sur le sujet.

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    4. Et le moto-neige ?? Tu y as pensé au moto-neige ???!
      Au moins, ça te sera utile (quand il y aura de la neige hein ^^) et au moins, moins facile à voler, enfin je crois :D

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      1. Tu ne crois pas si bien dire ! En hiver, dès que l'on sort de Montréal, la moto-neige est un moyen de locomotion tout à fait banal (et parfois le seul qui soit vraiment opérationnel). Elles ont même des pistes qui leur sont réservées. Je ferai des photos pour vous montrer.

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    5. Me demande bien ce que tu avais comme antivols pour qu'on te le pique...

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      1. La question n'est pas tant la robustesse des cadenas que la détermination du voleur. Ici, même un gros U ne résiste pas à qui sait ce qu'il veut.

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    6. Et t'as pas pensé à poster quelques écureuils pour le garder??Tu les dresses pour mordre les noisettes et l'affaire est dans le sac! :)

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    7. Se déplacer au Canada à dos d'orignal c'est un peu comme faire l'Australie à dos de kangourou : on évite...

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    8. Te lire est toujours un plaisir qui remonte le moral. A Nancy c'est l'automne pleine de grisaille et de brouillard.

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      1. Et cela fait toujours plaisir de te lire même si tu te fais très rare. J'espère que tu vas bien.

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    9. J'imagine un attelage de kangourous asynchrones tirant une charrette...

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    10. - Hue !
      - Boïng boïng boïng boïng...

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    11. N'oublie pas de prendre des chiens de traineau pour aller plus vite sans te fatiguer et s'ils sont suffisamment féroces personne n'osera te voler ta luge.

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