J'avais rencontré ce garçon de passage sur Toulouse par pur hasard il y a de cela trois mois. Une première soirée ensemble, suivie d'une seconde le lendemain ouvrirent le bal à une abondante série de textos. Le premier contact fut excellent, je ne peux pas mieux dire.
C'est une fois retourné à ses pénates que les choses ont commencé à aller trop vite. Il m'écrivait souvent, très souvent, m'appellant par des petits noms sucrés ma fois pas si désagréables auxquels la langue de Cervantès, dans laquelle nous dialoguions, se prête si bien. Quand je dis trop vite, je fais référence par exemple à ce message dans lequel il me disait avoir tant de choses à me dire et qu'il n'osait pas m'écrire, et à la longue réponse par laquelle je le priais de ne pas s'enflammer. Car je le sentais dangereusement et inconsidérément incandescent.
Quoiqu'il en soit, nous avons continué à échanger de nombreux textos, ce qui me fit me rappeler cette époque préhistorique où mon forfait me proposait péniblement son quota de 20 SMS mensuels. Il est même revenu, quelques semaines plus tard, passer un week-end qui fut tout aussi agréable que le premier. Je lui fis découvrir un peu la région, l'emmenais visiter Dame Caracassonne et ses rempars médiévaux dont j'aime toujours autant les vieilles pierres. Ce fut un très joli week-end ensoleillé, passé avec un garçon sympa, pétillant et cultivé, un peu comme un copain qu'on n'aurait pas vu depuis longtemps et que l'on aurait aimé à retrouver. A ceci près que je ne fais pas de galipette avec mes amis. La relation aurait pu en rester là. Et elle était déjà très belle et prometteuse.
Les jours qui suivirent furent égaux aux précédents : des textos, beaucoup de textos. Trop de textos. Et toute la distance que je pouvais mettre dans mes réponses n'y suffisait pas. Entre deux petits mots doux, il me parlait de son pays, de Chiapas et de ses temples, de ce bord de mer magnifique sur la côte ouest où il aurait aimé m'emmener en retour, ou plus simplement des calanques qui l'hébergent encore pour quelques mois. Il était d'ailleurs prévu que je lui rende visite dans son chez-lui fosséen. J'avais même les billets de train.
Je n'y suis pas allé.
Non, je ne suis pas allé le voir. Pour l'excuse, j'étais grippé ce week-end là. Ce qui est à moitié vrai. La véritable raison est un peu ailleurs, qui trouve sa source dans le flots de ses messages et leur non-dit pénible sur la réalité de ses intentions. J'ai eu peur. C'est bête, mais c'est ainsi. J'ai eu peur. Peur de ses sentiments auxquels je ne pouvais pas répondre pour la simple et bonne raison qu'il ne trouvaient pas d'équivalent chez moi. Peur de me faire submerger par des émotions qui ne m'appartiennent pas et dont j'aurais pu sottement parvenir à me convaincre du contraire. Peur qu'il me fasse passer pour celui que je ne suis pas auprès de ses amis qu'il avait prévu de me présenter, et corrélativement peur de nous mettre dans une situation terriblement embarrassante. Peur enfin et surtout que cette visite ne lui donne l'impression que je jouais son jeu et que je cautionnais ainsi ses effusions sentimentales et lui donnais accroire qu'il était sur la bonne voie.
Alors, après l'avoir informé que je ne viendrais pas au motif allégué d'un état grippal exagéré quoique partiellement concordant avec la réalité, je lui ai envoyé un premier message, lui demandant l'état de ses sentiments à mon égard. Pour savoir. Et nous expliquer posément. C'est une chose que d'habitude je ne sais pas faire.
Comme je m'y attendais, il a fait mine de ne pas comprendre où je voulais en venir, tournant autour du pot. Alors j'ai précisé ma pensée. Progressivement, il a laché sa garde, a fait allusion à d'autres discussions que nous avions eues sur le même sujet, sans parvenir à être aussi directs que nous ne l'étions à ce moment là. Car ce n'était pas la première fois que je le recadrais un peu. Je ne lui ai dis que la vérité, calmement afin d’apaiser l'incendie irraisonné qui avait pris siège en lui. Au bout de quelques messages échangés très posément, je lui écris :
Un jour qu'il était en déplacement et moi affairé à rédiger ma thèse, il me demandait si je lui manquais. Volontairement ma réponse fut un peu cinglante, mais pourtant très sincère : non, même s'il m'arrivait de penser à lui de temps en temps. Il a mis cela sur le compte de mon travail qui m'occupait beaucoup et le stress de la fin. Je peux vous assurer que, même s'il m'arrive de penser à lui de temps en temps, ne serait-ce que parce que c'est un chouette garçon, il ne me manque toujours pas.
C'est une fois retourné à ses pénates que les choses ont commencé à aller trop vite. Il m'écrivait souvent, très souvent, m'appellant par des petits noms sucrés ma fois pas si désagréables auxquels la langue de Cervantès, dans laquelle nous dialoguions, se prête si bien. Quand je dis trop vite, je fais référence par exemple à ce message dans lequel il me disait avoir tant de choses à me dire et qu'il n'osait pas m'écrire, et à la longue réponse par laquelle je le priais de ne pas s'enflammer. Car je le sentais dangereusement et inconsidérément incandescent.
Quoiqu'il en soit, nous avons continué à échanger de nombreux textos, ce qui me fit me rappeler cette époque préhistorique où mon forfait me proposait péniblement son quota de 20 SMS mensuels. Il est même revenu, quelques semaines plus tard, passer un week-end qui fut tout aussi agréable que le premier. Je lui fis découvrir un peu la région, l'emmenais visiter Dame Caracassonne et ses rempars médiévaux dont j'aime toujours autant les vieilles pierres. Ce fut un très joli week-end ensoleillé, passé avec un garçon sympa, pétillant et cultivé, un peu comme un copain qu'on n'aurait pas vu depuis longtemps et que l'on aurait aimé à retrouver. A ceci près que je ne fais pas de galipette avec mes amis. La relation aurait pu en rester là. Et elle était déjà très belle et prometteuse.
Les jours qui suivirent furent égaux aux précédents : des textos, beaucoup de textos. Trop de textos. Et toute la distance que je pouvais mettre dans mes réponses n'y suffisait pas. Entre deux petits mots doux, il me parlait de son pays, de Chiapas et de ses temples, de ce bord de mer magnifique sur la côte ouest où il aurait aimé m'emmener en retour, ou plus simplement des calanques qui l'hébergent encore pour quelques mois. Il était d'ailleurs prévu que je lui rende visite dans son chez-lui fosséen. J'avais même les billets de train.
Je n'y suis pas allé.
Non, je ne suis pas allé le voir. Pour l'excuse, j'étais grippé ce week-end là. Ce qui est à moitié vrai. La véritable raison est un peu ailleurs, qui trouve sa source dans le flots de ses messages et leur non-dit pénible sur la réalité de ses intentions. J'ai eu peur. C'est bête, mais c'est ainsi. J'ai eu peur. Peur de ses sentiments auxquels je ne pouvais pas répondre pour la simple et bonne raison qu'il ne trouvaient pas d'équivalent chez moi. Peur de me faire submerger par des émotions qui ne m'appartiennent pas et dont j'aurais pu sottement parvenir à me convaincre du contraire. Peur qu'il me fasse passer pour celui que je ne suis pas auprès de ses amis qu'il avait prévu de me présenter, et corrélativement peur de nous mettre dans une situation terriblement embarrassante. Peur enfin et surtout que cette visite ne lui donne l'impression que je jouais son jeu et que je cautionnais ainsi ses effusions sentimentales et lui donnais accroire qu'il était sur la bonne voie.
Alors, après l'avoir informé que je ne viendrais pas au motif allégué d'un état grippal exagéré quoique partiellement concordant avec la réalité, je lui ai envoyé un premier message, lui demandant l'état de ses sentiments à mon égard. Pour savoir. Et nous expliquer posément. C'est une chose que d'habitude je ne sais pas faire.
Comme je m'y attendais, il a fait mine de ne pas comprendre où je voulais en venir, tournant autour du pot. Alors j'ai précisé ma pensée. Progressivement, il a laché sa garde, a fait allusion à d'autres discussions que nous avions eues sur le même sujet, sans parvenir à être aussi directs que nous ne l'étions à ce moment là. Car ce n'était pas la première fois que je le recadrais un peu. Je ne lui ai dis que la vérité, calmement afin d’apaiser l'incendie irraisonné qui avait pris siège en lui. Au bout de quelques messages échangés très posément, je lui écris :
- Tu sais que je te considère et t'ai toujours considéré comme un pote, et que mes sentiments à ton égard sont avant tout amicaux.Ces mots, teintés d'une pointe d'amertume à peine dissimulée, sont les derniers que j'ai reçus de lui. A ce jour il n'a pas redonné signe de vie, ni moi non plus. Pour le moment. Un silence dont je ne sais s'il a vocation à s'interrompre. En tout cas cette histoire confirme que les mecs trop vite trop démonstratifs me font peur. Il n'est pas le premier à en faire les frais.
- Oui, je le sais. Merci pour ta franchise, me répondit-il.
Un jour qu'il était en déplacement et moi affairé à rédiger ma thèse, il me demandait si je lui manquais. Volontairement ma réponse fut un peu cinglante, mais pourtant très sincère : non, même s'il m'arrivait de penser à lui de temps en temps. Il a mis cela sur le compte de mon travail qui m'occupait beaucoup et le stress de la fin. Je peux vous assurer que, même s'il m'arrive de penser à lui de temps en temps, ne serait-ce que parce que c'est un chouette garçon, il ne me manque toujours pas.
J'ignore si oui ou non je suis passé à coté de quelque chose. Mais je sais qu'il faut être deux pour s'aimer.
Combien de fois dans ma vie ais je eu peur moi aussi. Peur parce que cela allait trop vite enfin... Avons nous tant de temps que cela ?
RépondreSupprimerMoi j'ai dis 3 fois on y vas et au final malgré tout le ne regrette rien bien que... ,
@ Stephan : Aller vite est une chose. Que l'un aille vite alors que l'autre n'a pas encore décollé en est une autre. Je crois...
RépondreSupprimerJe pense qu'il faut écouter ses sentiments et ne pas regretter ses choix... même si un monde de possibles s'ouvre à soi (que se serait-il passé si...?).
RépondreSupprimerLes choses en amour sont toujours délicates. Je n'ai pas eu l'occasion de vivre cette situation! (si on pouvait m'en préserver! ça serait bien!)`
Merci pour ce billet toujours aussi bien écrit! Quel plaisir de te lire en exil! ;-)
Le plus important, ce n'est pas que l'un prenne le TGV et l'autre un TER: c'est d'aller au même endroit.
RépondreSupprimer(Ce commentaire vous est offert par la SNCF...)
Quel écrit ! (c'est chiant à la fin, on le dit tout l'temps :)
RépondreSupprimer...
Tout est dit, que dire de plus ...
Espérons qu'il a bien reçu le message et qu'il connait la force de l'amitié !
C'est obligatoire, tu rencontreras la personne qui te corresponderas. Merci pour cette narration.
RépondreSupprimerQuel billet!! Je ne dirais pas qu'il est joli car une personne doit en souffrir un peu mais en même temps, si ce n'est pas réciproque, faut pas se forcer non plus et éviter les dégâts.
RépondreSupprimerComme dit nicopompus : "les choses en amour sont toujours en délicates" mais comme toi tu n'avais pas de sentiments amoureux,tu as agi de la manière la plus sincère qui soit. Reste à voir s'il restera ton ami.
Sur la forme, je ne noterai qu'une petite incohérence : d'un côté tu nous dis que tu ne fais pas de galipettes avec tes amis, et de l'autre tu lui dis que tu l'as toujours considéré comme un pote. Manque de vocabulaire ou difficulté de positionnement ?
RépondreSupprimerSur le fond, je ne peux qu'être d'accord : même si ce n'est pas agréable pour l'autre, il faut savoir ne pas se forcer à aller dans une direction où on n'est pas prêt à aller, quoiqu'il est parfois agréable de se laisser entrainer mais encore faut-il en avoir envie.
Le verbe aimer est bien l'un des plus difficiles à conjuguer de la langue française. Aimer d'amour, aimer d'amitié. Je ne parle pas espagnol pour savoir si la difficulté est du même ordre.
RépondreSupprimerC'est un peu triste que l'amour de l'un brise l'amitié de l'autre...
@ Nicopompus : Ben justement : je n'avais pas de sentiments particuliers pour lui. Ou du moins pas ceux qu'il espérait sans oser le dire.
RépondreSupprimer@ GianHoi : C'est un excellent résumé ! :)
@ Gildan : Oui ça devient lassant à la fin. Va falloir te renouveler mon vieux :)
@ Traileurfou : Ça finira bien par arriver... ou pas. Je ne suis pas un affamé du couple, ce n'est pas quelque chose que je recherche à tout prix et qui me rend malheureux. Comme je l'avais dit à plusieurs reprises au garçon de ce billet : laissons les choses se faire d'elles-mêmes.
@ Damien : J'ai un doute sur la fin de ta phrase. Le fait qu'il n'ai pas même pris la peine de savoir si j'allais mieux en atteste...
@ Loup : Effectivement, tu as pointé une certaine difficulté de vocabulaire mais aussi de positionnement. Si je te dis fuck-friend, c'est plus clair ? :)
@ François : Ainsi va la vie...
Conclusion: retourne à ton forfait 20 sms par mois.
RépondreSupprimerCe que je retiens de ton billet Mr TBM, c'est qu'avec une habileté que je te connais, tu essayes de porter le point d'attention sur l'empressement et la vitesse avec laquelle ton amant a tenté d'installer quelque chose entre vous.
RépondreSupprimerBien évidemment, le piège est trop énorme pour que j'accepte de m'y soumettre. Parce qu'en réalité, Mr TBM, tu touches du doigt le véritable souci dans toute cette histoire (et j'avoue avoir partagé à de nombeuses reprises un sentiment comparable voire plus prononcé) : le véritable problème, c'est que tu n'aimais pas ce garçon.
A la lumière de mon humble expérience, je pense que la vitesse est une très mauvaise excuse, un alibi faiblard qui, loin de convaincre, annonce d'emblée l'absence de sentiments.
J'ai longtemps été coutumier du "je ne m'engage pas donc je ne tombe pas", repoussant les ardeurs (très hormonales) de certains. Pratique et surtout efficace.
Sauf qu'un jour, ... allant juste faire une partie de jambes en l'air, j'ai croisé la vie d'un garçon qui a mis beaucoup de coeur à me démontrer qu'il avait des envies de moi, de nous. J'avoue avoir eu ce réflexe pendant les 3 premiers jours et ne lui avoir pas répondu, préférant la facilité et la distance pour me protéger. Et puis, j'ai pris la mesure de l'enjeu et de mes sentiments qui existaient, de cette envie de déflorer une belle histoire ... de mon appétit à me risquer à ce que l'on me proposait ... pour ne pas regretter.
Aujourd'hui, je suis marié avec lui et je ne regrette pas d'avoir laissé tomber ce mécanisme de protection qui se révèle être bien pervers et vain.
Et si on essayé d'analyser la situation du point de vue des relations interculturelles ?
RépondreSupprimer@ Tto : Je porte l'attention sur la vitesse avec laquelle il a essayé d'installer quelque chose entre nous (72 heures, c'est pas mal quand même) alors que de mon coté il n'y avait rien sinon de la sympathie et peut-être quelque chose d'autre qui ne demandait qu'à grandir en toute quiétude. Quand on met trop d'engrais sur une plantule, elle meurt avant qu'on ait pu voir à quoi elle aurait pu ressembler.
RépondreSupprimerLà encore certaines ellipse volontaire du billet ne donnent qu'une vue partielle des choses qu'il serait long et fastidieux de relater par le menu détail. Autour d'un verre ce serait plus facile ;)
@ Mers : Heu... oui oui, vas-y, passe devant, je t'écoute ^^
@ Sukkwan : Comment veux tu que je reste connecté à la moitié de la galaxie avec seulement 20 SMS par mois ? ;)
RépondreSupprimerEffectivement, il faut être deux pour s'aimer. Il faut aussi être deux à le vouloir. La vitesse n'entre pas en ligne de compte, ce n'est qu'une question d'adaptation des deux parties.
RépondreSupprimerTu n'as rien à regretter tant que tu es clair vis-à-vis de toi-même (et donc de lui) et que tu es certain de tes propres sentiments. Tu ne lui a pas fait de promesses que tu ne saurais tenir mais tu ne peux pas l'empêcher de ressentir des choses pour toi que tu ne ressens pas pour lui. That's life... C'est (peut-être) dur, mais il ne s'agit jamais que de deux personnes qui ne sont pas sur la même longueur d'ondes.
Il en eut été autrement si tu avais éprouvé pour lui des sentiments différents (mais ce n'est pas le cas).
On ne peut pas faire le bonheur à la place des gens eux-mêmes... Mais il y a aussi parfois des gens qui t'offrent leur amour, sans demander de contrepartie et je ne vois pas au nom de quoi on devrait s'en priver. J'ai pris ce qu'on m'offrait pendant plus de 2 ans, j'ai été très heureux et j'ai vécu des moments inoubliables. Pourquoi se priver de merveilleux souvenirs ? La disparité de sentiments était tacite mais personne n'a souffert.
RépondreSupprimerMa nouvelle relation a failli se construire sur le modèle inverse. Oui, je me suis enflammé, je ne me pensais même pas capable d'éprouver de tels sentiments pour quelqu'un, il a eu peur, à juste titre. Il se trouve que ce n'était pas un défaut de sentiments de sa part mais une peur de l'inconnu due à sa relative jeunesse. Mais même si cela avait été le cas, je lui offrais mon amour sans contrepartie, peu importe. Cela aurait pu être un bonheur partagé, même bancal.
Je ne comprends pas ton refus de principe, après tout il avait l'air bien ce garçon et tu as semblé passer du bon temps avec. Qui sait ce qui aurait pu advenir ? On ne sait jamais si on s'empêche à l'avance de vivre...
Nous avons toujours peur d'avoir mal, de ne pas réussir à tout contrôler au niveau de nos sentiments. L'important c'est que tu aies été honnête avec lui... mais aussi avec toi ! Ce qui je pense, est aussi important. Car comme tu le dis, il faut être deux pour s'aimer.
RépondreSupprimerDans un couple il y a celui qui souffre et celui qui s'ennuie. Il vaut mieux souffrir car au moins on ne s'ennuie pas. Alors que celui qui s'ennuie en souffre également parfois.
RépondreSupprimer(non je n'ai pas honte de citer Begbeider)
Harry quand même !! Begbeider quoi ! :))
RépondreSupprimerSinon m'sieur Tambour, tu as bien fait. Il faut être à l'écoute de son coeur... Bon moi comme d'hab je pense que j'aurais baisé dès le premier soir, mais je suis une traînée. :))
@ Glimpse : Exactement : il n'y avait aucune promesse de ma part, et ne lui avais rien demandé non plus sinon de laisser faire les choses. Les sentiments ne se commandent pas. En revanche ils peuvent évoluer, si on leur en laisse le temps.
RépondreSupprimer@ Kynseker : Justement, je ne sais pas si ce "don d'amour" était réellement sans contrepartie. Je crois bien, au vu de certaines réactions qu'il a pu avoir, qu'il attendait quelque chose de très précis.
@ JM : Se mentir à soi même, je crois que c'est la meilleure façon faire du mal aux autres et de se faire très mal aussi.
@ Harry : Pourtant c'est bon parfois la honte :)
@ Matoo : Ho, mais... que crois-tu que nous ayons fait chaque fois que nous nous sommes vus ? ^^ #slut
Très joli billet.
RépondreSupprimersans vouloir te juger puisque nous ne nous connaissons pas, as-tu laissé des attitudes qui ont pu lui faire croire qu'il y aurait peut-être autre chose que de l'amitié ?
Mais es-ce vraiment de l'amitié si quand tu penses à lui il ne te manque pas ?
il m'est plaisant de vous lire régulièrement.Votre style est encore plus affuté quand vous y exposez vos sentiments.Je reviens sur les propos opportun de François le niçois.Dans notre langue aimer a un sens générique, global.Résultat des courses, souvent nous sommes dans la confusion des sentiments.
RépondreSupprimerEnfin l'amour ne se commande pas, même si parfois il est flatteur de se sentir " aimer".
Sincèrement votre
Je me dis qu'effectivement tu as bien fait de mettre les freins et ne pas lui donner plus d'occasions de fantasmer une vie qu'il était seul à désirer à ce point. Il est sans doute plus facile dans les relations à distance d'idéaliser celui que l'on voudrait connaître mieux, de remplacer les traits de caractères peu connus par de si brillantes qualités.
RépondreSupprimerJ'ai rencontré une fois un garçon avec lequel j'avais discuté une dizaine de soirs sur MSN. Avant-même que nous nous rencontrions il m'avait proposé de me présenter ses amis et même de partir en vacances avec lui dans les semaines suivantes, j'étais devenu sa rencontre, son coup de coeur. Je me suis senti un peu coupable de l'avoir laissé spéculer autant alors que de mon côté je m'étais bien gardé d'éprouver quoi que ce soit.
Joli billet... Mais n'avez vous pas au moins une fois ressenti ce sentiment réciproquement? Je veux dire, ne vous êtes vous pas déjà emballé pour un garçon qui lui a eu peur de votre "vitesse"?
RépondreSupprimerOn est tous sujet à un moment ou l'autre à se laisser aller à l'ivresse de ce qu'on pense être l'amour fou...
Pareil que Salve Regina.
RépondreSupprimerElliot3000> Seriez-vous Eliots le moscovite qui fut à Paris il y a quelques années?
RépondreSupprimerSinon ça me rappelle un bon ami qui est avec le même depuis 10 ans. Ils avaient mis dix mois pour sortir ensemble.
Et si aimer c'était s'autoriser à être aimé ?
RépondreSupprimer@ bashô : je ne suis pas moscovite, et certainement pas celui à qui vous pensez !
RépondreSupprimerCeci est sans doute vrai dans tous les couples de tous les sexes. Je me souviens d'un jour où celui qui n'était pas encore mon mari m'avait dit que dans un couple, il y en avait toujours un qui aimait plus que l'autre. Ca m'avait effrayé, mais c'est vrai. Heureusement, dans les couples qui durent, ce déséquilibre bascule parfois, mais est toujours là....
RépondreSupprimerJe ne suis pas trop d'accord pour ma part. Je pense que vous auriez dû clarifier les choses dès le début, parce qu'on ne peut pas faire des choses intimes et après dire "on est juste amis". Les fuck friends, c'est une notion qui correspond à des gens très ouverts (sens figuré et propre): pour ma part, je ne me verrais pas coucher avec mes amis, mais tout dépend des personnes.
RépondreSupprimerEvidemment, je comprends que vous ayez eu peur, mais la façon dont vous avez voulu clarifier les choses est je trouve un peu sèche et surtout tardive.
Bien entendu, ce n'est pas méchant, ça n'aurait aucun intérêt, c'est juste la façon dont je vois les choses !
Pourquoi penser "couple" quand on vit des beaux moments? Bon Noël Tambour Major.
RépondreSupprimerC'est ce qu'il y a de plus difficile, la réciprocité dans les sentiments... Qui a dit que l'amour n'était jamais bien partagé ?^^
RépondreSupprimerPourquoi, dans le mot amour, doit-on entendre le mot couple ? Des expériences de couple, j'en ai eu plusieurs et honnêtement, ça n'a pas été mes meilleurs moments. Le quotidien tasse très vite les plus belles histoires, alors pourquoi ne pas se dire simplement qu'on s'aime, sans obligatoirement tout partager ?
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