Pour mémoire, voici la carte avec, à peu, près notre itinéraire :
Les étapes : 1- Passage éclair à Mar de la Plata ; 2 - Puerto Madrin et Peninsula Valdez ;
3 - Esquel ; 4 Retour à Buenos Aires.
Donc nous sommes partis le vendredi dans un énorme
4x4, pour 18 heures de trajet en roulant comme des malades (arrêts compris). 18 heures et pas moins de 2500 Km. Oui, 2500 Km en 18 heures, cela fait une moyenne de presque 139 Km/heure... Je vous laisse relire le Code Abrégé de la Route à l'usage des non-initiés afin que vous comprenez bien ce que j'ai voulu dire par "rouler comme des malades"...
La route traverse d'abord une partie de pampa, c'est à dire de l'herbe et des vaches à perte de vue. Au début c'est jolie mais très vite (au bout d'une heure), la monotonie s'installe car il n'y a rien à voir pendant des centaines de kilomètres...
La pampa, c'est ça...
Une fois passé Mar de la Plata où nous ne ferons qu'un arrêt express pour raisons logistiques, peu peu se dévoile un tout autre genre de paysage, nettement plus aride, assez caractéristique typique des paysages de patagonie. Là non plus il n'y a pas grand chose à voir, sinon la route qui s'étire sur des kilomètres et des kilomètres, et de la steppe à perte de vue.
Fond musical : Horse with no name
Les stations service ne sont pas nombreuses, alors dès qu'on en trouve une, et quel que soit le niveau d'essence dans le réservoir, on fait le plein. La prochaine est peut-être dans 500 Km, mieux-vaut être prudent.
Le trajet est épuisant. 18 heures de route presque d'une traite, c'est horrible. J'ai mal à la tête et la clim a fond dans la voiture est en train de me jouer un mauvais tour.
La route n'en finit pas, monotone. Les secousses du 4x4 qui avale le bitume irrégulierement irrégulier finissent par devenir assomantes. Peu à peu la nuit tombe. A bord tout le monde est épuisé.
On arrive à Puerto Madryn un peu après 22 heures. On file au restaurant manger un bout, puis direction l'auberge où nous logerons pendant 3 nuits. Le confort est un peu spartiate, mais il y a tout ce qu'il faut et surtout c'est au calme. Une bonne nuit de sommeil ne sera pas superflue. Surtout que j'ai le nez qui commence à me gratouiller un peu, très mauvais signe sur l'échelle signalométrique tambourmajoresque.
Le lendemain - samedi - nous nous rendons sur la Peninsule Valdés qui est, comme son nom l'indique une péninsule, mais surtout un immense parc naturel de plusieurs kilomètres carrés, classé patrimoine mondial de l'UNESCO.
Sur cette péninsule il n'y a rien, rien du tout, sauf de la végétation basse à perte de vue et des bestioles en tout genre.
Le lendemain - samedi - nous nous rendons sur la Peninsule Valdés qui est, comme son nom l'indique une péninsule, mais surtout un immense parc naturel de plusieurs kilomètres carrés, classé patrimoine mondial de l'UNESCO.
Sur cette péninsule il n'y a rien, rien du tout, sauf de la végétation basse à perte de vue et des bestioles en tout genre.
Pour vos donner une idée des distances et des dimensions, les chiffres en vert indiquent la distance entre deux points matérialisés par une étoile. Remettez ensuite tout ceci en perspective avec la carte au début de ce billet... C'est grand l'Argentine !
Carte de la Peninsula Valdes
A Puerto Piramides, on peut observer au large les baleines qui viennent se reproduire.
Lorsque nous y sommes allés, c'était plutôt la fin de la saison, car les
petits sont déjà nés et tout le monde regagne le grand large. Des bateaux, permettent d'aller en mer, à quelques petits kilomètres
des rives, à la recherche des baleines, si elles se montrent... Vous pensez bien qu'à y être et malgré le prix du billet (environ 400 pesos), pareille excursion ne se refuse pas.
Maman les p'tits bateaux...
Avons-nous vu des baleines ?
Ou autre chose ?
La suite au prochain épisode.