Cela fait maintenant deux mois que je suis en Argentine, déjà. Fichtre, que le temps passe vite ! Je me revois encore à l'aéroport de Toulouse, faussement calme, partagé entre une trouille fabuleuse et une excitation incroyable, dans la file d'attente avant l'embarquement. Je ressens encore la brûlure de mon souffle dans mes poumons après cette course effrénée dans les couloirs de Madrid, et ces premières minutes alors que le taxi me conduisait de Ezeiza à Buenos Aires dans la douceur d'une très belle et douce nuit... C'était hier, c'était il y a deux mois, et ces instants resteront gravés à jamais dans ma mémoire.
Mais voyons le verre du côté plein, car ces deux mois ne sont qu'un tiers du chemin. Il me reste encore du temps pour voir, pour apprendre, pour découvrir encore et encore ce beau pays aux richesses infinies et surtout nettement plus complexe que les apparences le laissent supposer. Oui, l'Argentine est un pays qui se gagne pour en découvrir le coeur. Il faut gratter, un peu, beaucoup. Il faut hésiter, revenir sur ses pas, rebrousser chemin et parfois faire preuve d'une déconcertante audace pour que se dessinent des chemins dont on ignorait jusqu'alors l'existence. Ainsi sont les choses, il faut savoir se plier à elles pour mieux les laisser venir à soi et s'oublier un peu pour mieux s'ouvrir à elles.
Ce soir en contemplant du haut de mon nid d'aigle, le sommet des immeubles qui jalonnent l'avenue 9 de Julio encore bouillonnante d'énergie, je me dis que j'ai de la chance d'être ici et qu'il m'en faut savourer chaque jour, chaque minute, chaque seconde.
Et croyez-moi, c'est plutôt bien parti !
C'est sur, rien avec une vue comme ça, même un suicidaire y renoncerait!:)
RépondreSupprimerOui ! Savoure, croque, délecte-toi... Tu as même le droit de sucer
RépondreSupprimerune bien jolie vue :)
RépondreSupprimermais oui, bonne continuations de découvertes !! bizzz humides de France
RépondreSupprimerVoilà un enthousiasme qui fait plaisir à lire!
RépondreSupprimerEt tu n'as pas le temps gris, le ciel bas et la pluie comme ici...Grrrr..
RépondreSupprimerje vais t'égratigner...mais gentiment..ton "nid d'aigle"...appellation du refuge d'Hitler... quand on sait qu'en Argentine l'allemand est une 2ème langue.... mais la vue est époustouflante !
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