
Et je dois dire que, me concernant, c'est assez vrai. Certes ce n'est pas l'unique raison, j'en conviens, mais tenir un blog et l'alimenter suppose un certain travail (oserais-je parler d'effort ?) qu'il est bien commode de régulièrement ranger aux oubliettes car, au fond, rien ne nous oblige à bloguer, sinon - dans mon cas - le plaisir.
En faisant du ménage sur mon blog, je suis retombé sur ce brouillon inachevé. Il remonte à juillet 2013. C'était il y a un an.
Et puis vint cet électrochoc. Que dis-je : cet impact météorotique qui est venu tout faire exploser dans ma vie...
Un an après, hé bien... je ne sais pas trop par quel bout commencer !
Ca me fait drôle de relire cette ébauche. Et la première chose qui m'a frappé, c'est son ton passablement mélancolique, preuve manifeste que je n'allais pas très bien."Je n'aime pas les lendemains de week-end. Ce boisseau d'heures épineuses à l'ambiguité malsaine qui nous partagent entre joie et nostalgie. D'un coté la réminicence moelleuse des moments passés, l'or vibrant des souvenirs amoncelés et l'espoir rayonnant des fois prochaines entourés d'êtres qui nous sont chers. De l'autre, le vide nauséeux de cet après, où les rêves s'arrêtent pour laisser place au quotidien granuleux.
Le week-end, une parenthèse bienfaitrice qu'il est sain de renouveler le plus tôt possible. Au fond, je sais que cela ne tient souvent pas à grand chose. Une pointe de folie sauvage qu'il nous faut renoncer à apprivoiser. Ce sont nos folies qui nous font avancer..."
Je me souviens de ce mois de juillet-là. Professionellement parlant, ce n'était pas vraiment glorieux. Après avoir fui un pervers narcissique qui me traitait comme une sous-merde, je croyais avoir trouvé asile chez quelqu'un de bien. Malheureusement pour moi, nos relations se sont très rapidement dégradées. Je l'ai quitté quelques mois mois plus tard sans regrets aucun. Je suis sorti de ces deux mauvaises expériences plutôt abîmé, au point de me plonger dans d'insondables remises en question. Aujourd'hui encore, je garde certains stigmates de cette époque de grande déprime et de mal-être.
Et puis vint cet électrochoc. Que dis-je : cet impact météorotique qui est venu tout faire exploser dans ma vie...
Un an après, hé bien... je ne sais pas trop par quel bout commencer !
J'ai entrepris un virage interdimensionnel dans ma vie et pour l'instant, je ne regrette rien. Tout n'est pas simple, tout n'est pas rose chaque matin. Le moral oscille souvent entre une forme d'euphorie béate et et un profond découragement doublé d'une envie sanguine de tout foutre en l'air. Mais non...
Et puis certains jours, d'excellentes nouvelles arrivent. Des efforts sont récompensés. Les pièces d'un immenses puzzle prennent leur place et s'ajustent. Lentement mais sûrement. De jolies fondations pour des lendemains meilleurs.
Il me reste encore du chemin à parcourir et je sais que je n'ai pas encore fini d'en découdre avec l'administration, mais je veux y croire, jusqu'au bout.
Il me reste encore du chemin à parcourir et je sais que je n'ai pas encore fini d'en découdre avec l'administration, mais je veux y croire, jusqu'au bout.
Ce sont nos folies qui nous font avancer.