Novembre
Je n'ai pas vu cette année passer
Depuis fin janvier les semaines s'enchaînent
Toutes assez différentes, toutes assez pareilles
Frénétiques
Des journées bien remplies
Des instants fulgurants
Des nuits souvent trop courtes
Entrecoupées de songes étranges
Je n'ai pas vu cette année passer
Depuis fin janvier les semaines s'enchaînent
Toutes assez différentes, toutes assez pareilles
Frénétiques
Des journées bien remplies
Des instants fulgurants
Des nuits souvent trop courtes
Entrecoupées de songes étranges
Le temps qui passe
J'écoute la rue
Le bruit des voitures
Deux jeunes hommes qui discutent
Une porte qui claque
Au loin une meuleuse portée par quelque main caleuse mange du ciment
Le vent emporte la feuille du platane à l'écorce grise
L'eau du canal s'étale avec mollesse le long des roseaux
Un coin de ciel dans une flaque
Et l'ombre longue qui s'allonge sur le granit
Envie de lecture
De canapé au coin du feu
De gâteau au chocolat encore tiède
Un peu de douceur
De tendresse
Cette arrière saison déraisonnable n'encourage pas au labeur
Il faut bien pourtant...
Le rythme lent
Du temps
Qui
Passe.
J'aime ce moment de lecture paisible dans ce monde décadent. ?.
RépondreSupprimerJe te souhaite de bonnes lectures chocolatées. Bises
RépondreSupprimerFrançois
ben ça alors !
RépondreSupprimerdrôlement content de dé couvrir ce blog.
j'aime bien savoir que, queuqu' part, y'a un déluré aussi foutraque que moi...
j'me sens moins seul, pi qu'est-ce que ça fait du bien !
du coup, la bise tout plein partout là où on ne l'a fait jamais !
"Et l'ombre longue qui s'allonge sur le granit"...
RépondreSupprimer;)