Nous y sommes. La tempête qui s'annonçait le mois dernier est là. En plein. Un vrai merdier digne des plus grands épisodes de Dallas.
Aller bosser devient un supplice. Tout le monde est rongé par le stress et l'inquiétude du lendemain. Au quotidien c'est une horreur. Et encore, nous n'en sommes qu'aux prémices d'un cataclysme bien plus destructeur.
Dur de supporter tout cela et d'encaisser lorsque l'on est une éponge à émotions.
Dur de supporter tout cela et d'encaisser lorsque l'on est une éponge à émotions.
Des voix autour de moi me conseillent de penser à moi, de prendre la poudre d'escampette et d'aller vite voir ailleurs, là où l'herbe ne pourra pas être moins verte. C'est d'autant plus tentant qu'un poste se libère à quelques rues d'ici et que j'y ai mes entrées... Tout n'y est pas rose non plus et il faudra probablement négocier un peu sur les conditions financières. Toujours est-il qu'une porte est ouverte.
D'un autre côté, j'hésite. J'hésite par couardise de sortir d'une sorte de confort pépère que me procurent mes habitudes et ma connaissance des dossiers. Mais j'hésite peut-être et surtout en raison de la terreur d'avoir à affronter la fureur du Big Boss qui voit ses troupes se décomposer et lui tourner le dos jour après jour. Lui dire que je me casse ne sera pas pour lui plaire, c'est certain.
Que vaut-il mieux : prendre quelques giclées de lisier en pleine face maintenant et pendant le temps de mon préavis ? Ou risquer de peut-être tomber, dans quelques semaines ou quelques mois, à pieds joints dans la fosse à purin ?
Ce n'est pas simple d'affronter la vérité en face et de lire le futur dans un tas de merde.
Le Big Boss mérite t-il le respect que tu lui témoignes ? Ecoute ton mieux-être ? Et courage, c'est pas simple, comme situation...
RépondreSupprimerLa seule fois ou cela m'est arrivé et j' ai saisi la solution qui me permettait de partir
RépondreSupprimerPas la solution optimale mais elle a permis une transition calme pour autre chose
je suis pour fuir le toxique quand on le peut
Apres un préavis cela peut se reduire
Comment te dire, c'est perso, chacun réagit de manières différentes car je ne connaît pas ta réalité . Pour ma part j'ai été confronté deux fois à ce genre de situation et j'ai démissionné deux fois. la première en ayant un autre travail qui m'attendait dans un domaine complètement différent, et l'autre le chômage sans indemnité car la saturation était complète et ma santé mentale et physique en dépendait. Dix mois plus tard, je trouvais un nouveau boulot, mais j'ai super apprécié ces dix mois . Rien n'est simple, bon courage et pense d'abord à toi
RépondreSupprimerRien n'est simple et comment te donner un conseil quand on ne connaît pas parfaitement la situation. Je te souhaite juste d'éviter d'avoir à sauter à pieds joints dans la fosse à purin. Courage. Bises
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