Ding-Dong ! Nous sommes déjà le 15 mars, il est midi et c'est l'heure de notre rendez-vous mensuel avec la photo du mois.
Je vous rappelle le principe du jeu : chaque mois les blogueurs
participants publient une photo en fonction d'un thème donné à l'avance.
Toutes les photos sont publiées sur les blogs respectifs des
participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.
Le thème de ce mois-ci a été choisi par J'habite à Waterford qui nous propose de plancher sur "Ding-Dong" en nous donnant les indications suivantes :
"La petite chose qui vous réveille, vous tire de votre rêverie,
vous annonce qu'il est temps de passer à autre chose,
au sens propre, ou figuré, au passé, ou au présent".
Pour une fois, ce thème fut très simple à traiter dans la mesure où, en effet, mes journées sont rythmées par les cloches de la basilique Saint Sernin située à quelques dizaines de mètres de mon bureau et dont la sonnerie retentit dans tout le vieux centre-ville. La Basilique, qui est aussi essentielle à Toulouse que ne l'est la Garonne et sans laquelle, à l'instar du nez de Cléopâtre, si elle avait été plus courte, la face de Toulouse en aurait été changée.
Ma photo, sortie des archives, fut donc prise en septembre dernier :
Ma photo, sortie des archives, fut donc prise en septembre dernier :
Je ne me lasserai jamais de la somptueuse basilique Saint Sernin et de ses cloches qui sonnent non seulement les heures, mais également tous les quarts d'heure, au son de l'Ave Maria de Lourdes, dont la composition serait attribuée au toulousain Pierre Kunc, frère d'Aimé Kunc.
Le premier quart d'heure entonne les premières mesures de la célèbre mélodie, une grappe de cloches qui tintinnabulent gaiment. Le second y ajoute quelques notes supplémentaires et ainsi de suite, jusqu'à l'heure suivante où l'hymne glorieux reparaît dans sa totalité, suivie d'une série de battements lourds et bas, imprimant l'heure exacte tout le long de la rue du Taur jusqu'à la place du Capitole, et plus loin au Nord jusqu'à la place Arnaud Bernard d'où la flèche émerge au loin en vigile éternelle par dessus les toits.
Le premier quart d'heure entonne les premières mesures de la célèbre mélodie, une grappe de cloches qui tintinnabulent gaiment. Le second y ajoute quelques notes supplémentaires et ainsi de suite, jusqu'à l'heure suivante où l'hymne glorieux reparaît dans sa totalité, suivie d'une série de battements lourds et bas, imprimant l'heure exacte tout le long de la rue du Taur jusqu'à la place du Capitole, et plus loin au Nord jusqu'à la place Arnaud Bernard d'où la flèche émerge au loin en vigile éternelle par dessus les toits.
Et parfois, perdu dans mon travail, certaines des sonneries m'échappent, comme si le temps avait passé trop vite, ce qui me fait toujours penser à ce passage de Proust se souvenant, avec une douce nostalgie, de ses heures de lectures dans le jardin de Combray :
" Et à chaque heure il me semblait que c’étaient quelques instants seulement auparavant que la précédente avait sonné ; la plus récente venait s’inscrire tout près de l’autre dans le ciel et je ne pouvais croire que soixante minutes eussent tenu dans ce petit arc bleu qui était compris entre leurs deux marques d’or. Quelquefois même cette heure prématurée sonnait deux coups de plus que la dernière ; il y en avait donc une que je n’avais pas entendue, quelque chose qui avait eu lieu n’avait pas eu lieu pour moi (...)."
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écri'turbulente.
magnifique basilique visitée quand je faisais mes recherches généalogiques sur mes parents de Toulouse
RépondreSupprimerAh oui, belle basilique, même si je ne me souvient plus si j'ai déjà entendu ses cloches ;-)
RépondreSupprimerÔ mon paîs, ô Toulouse
RépondreSupprimerUn torrent de cailloux roule dans ton accent
Ta violence bouillonne jusque dans tes violettes
On se traite de con à peine qu'on se traite
Il y a de l'orage dans l'air et pourtant
L'église Saint-Sernin illumine le soir
Une fleur de corail que le soleil arrose
Angle très original !
RépondreSupprimerVivre dans le son des cloches semble parfois impossible, mais c'est vrai qu'elles se laissent oublier, si l'on est "pris" par autre chose... La photo est très intéressante et me donne envie d'en savoir plus sur cette église! Merci!
RépondreSupprimerJ'ai connu cela, le fait de ne pas savoir si les cloches ont indiqué ou non l'heure qui vient de passer. Celles de mon quartier ne sonnent plus que pour l'appel à l'office.
RépondreSupprimerCopieur ;-)
RépondreSupprimersuperbe, mon clocher est plus modeste et sonne aussi les heures et demi-heure.
RépondreSupprimerEncore des cloches. Une interprétation à laquelle je n'avais pas pensé et que je vois partout. Nul doute qu'elles doivent être très présentes.
RépondreSupprimerLa photo est jolie et moi qui ne connais pas du tout Toulouse, ça me donne envie d'y venir faire un tour. Merci aussi pour ce beau passage de Proust !
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