Le confinement me donne l'impression qu'on nous a volé un morceau de l'année, qu'une saison a été amputée. De fait, nous n'avons pas senti le printemps s'installer, ni su nous adapter aux jours qui rallongent et repousser imperceptiblement l'heure du coucher afin de profiter du soir languissant. Nous voici presque en été, alors que notre corps sortait à peine de l'hiver.
N'en déplaise aux impérieux motifs de relance économique, j'aime les
ponts et les jours fériés que nous offre le mois de mai. Ce mois qui est si doux à mon cœur. Même si je ne fais pas tout à fait le pont et qu'il m'arrive régulièrement de travailler les weekends, j'aime le calme des jours fériés. J'aime le silence du téléphone qui se tait et j'aime la quiétude de mon bureau imprégné de cette ambiance si particulière d'une ville en somnolence.
Pendant ce temps, au dehors, la nature exulte. Ça tombe bien, demain j'ai rendez-vous avec elle. Elle m'a tellement manqué...
"Ces temps ci, je l'avoue, j'ai la gorge un peu âcre
RépondreSupprimerLe Sacre du Printemps sonne comme un massacre
Mais chaque jour qui vient embellira mon cri
Il se peut que je couve un Igor Stravinski"
Serais-tu de cette veine ?
Que la nature te soit belle !
Nous avons lui et moi un terroir en commun. À partir de là tout est possible :)
SupprimerLa nature fut magnifique pour chacun des sens. Je ferai peut être un billet avec des photos.
Bon dimanche à toi.
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