Les vacances sont souvent l'occasion de faire le vide, de se recentrer sur les choses essentielles et de mieux percevoir tout ce dont on voudrait se délester, comme autant de fardeaux inutiles que l'on s'épuise à porter alors qu'ils ne nous apportent rien. Un travail d'épure, vers davantage de simplicité ou d'efficacité. J'arrive à un âge où je n'ai plus envie de m'emmerder. Surtout, j'avais un immense besoin de prendre du recul sur tout, tant la moindre aspérité du quotidien se muait en un océan de contrariété, me touchant très personnellement et me mettant dans des état de stress absolument insoutenable.
La solution fut drastique : une coupure totale avec le monde professionnel par la désactivation du téléphone et des courriels pro, et une mise sur répondeur quasi permanente du téléphone personnel. Rien, absolument rien, je ne voulais rien savoir du monde extérieur. Je ne voulais rien laisser entrer dans ma petite bulle de bonheur personnel qui puisse altérer mon plaisir quotidien fait de volcans, de soleil et de randonnées en montagne.
Je garderai un joli souvenir de cet été 2020 passé au grand air. Quelques jours en Auvergne que je découvrais, une grosse semaine dans mes Pyrénées chéries, quelques amis. Si j'apprécie la solitude je m'interroge toutefois sur son bienfondé en vacances. Être avec d'autres personnes aide à sortir de son quotidien, à ne pas replonger dans ses petites habitudes un poil pépère. Ce n'est pas toujours facile d'être toujours sur le même rythme ni la même longueur d'ondes. Mais on ose d'avantage, on ri à plusieurs, on se change peut-être un peu plus les idées.
Après quinze jours de repos, je reviens relativement serein et apaisé. J'ai pu cerner un ou deux points qui m'empoisonnent réellement l'existence et dont je veux me débarrasser à tout prix. J'ai pu me conforter dans certains choix et projets tant personnels que professionnels - aspects qui sont trop étroitement imbriqués pour être parfaitement dissociables - et que je sais désormais vouloir mener à bien. Maintenant j'espère bien pouvoir prolonger cet état aussi longtemps que possible et parvenir à cet état d'épure où ne reste que l'essentiel, ce qui compte, en limitant au maximum les sources de perturbation, quitte à faire quelques sacrifices.
Oui, c'était bien les vacances.
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