Les réseaux sociaux me fatiguent. Tout y va trot* vite, tout le temps, dans une fuite en avant frénétique. Comme si l'instant présent était trop angoissant pour que l'on s'y arrête un instant, une minute, une heure ou une semaine. Du mouvement, tout le temps, partout, dans toutes les directions, sans aucune logique ni forme de cohérence. Un chaos informationnel constant. Sans oublier du putaclik, du drama, un manque cruel de bienveillance, et beaucoup de vide dans lequel j'ai l'impression de surnager alors que d'autres s'y noient en buvant la tasse à pleins poumons.
J'ai toujours été un contemplatif. Et l'âge n'arrange rien. J'aspire à du calme, du silence, à de la beauté. Je vis en ville mais travaille à la campagne où je finirai de toute évidence par déménager. Fuir mes weekends à la montagne dans une vieille maison de pierres et marcher au milieu des arbres en contemplant un lac ou un coucher de soleil, suffit à mon bonheur.
Ralentir. Revenir à l'essentiel de tout. Et fuir l'agitation.
Je ne suis pas venu ici depuis trop longtemps et je me rends compte d'à quel point cela m'avait manqué.
D'avoir le temps d'écrire en se moquant du temps que l'on prendra à me lire.
En se moquant du temps tout court.
Et en se moquant d'être lu, à tout prix.
Comme je te comprends. Les réseaux sociaux sont devenus des lieux de superficialité, de « je veux dire ça et puis je t’em**rde » ou bien d’autres choses. J’avoue y être encore inscrit mais quasiment plus présent à la lecture des écrits s’y trouvant…
RépondreSupprimerJ'ai de plus en plus de mal également et pourtant je n'arrive pas à décrocher d'un de ces réseaux alors qu'il ne me fait pourtant pas que du bien.
RépondreSupprimerJe ne peux que te comprendre. Cela doit faire bientôt six mois que je me dis « faut que je demande une archive de mon compte et que je le ferme dans la foulée ». J’ai relancé avec plaisir mon lecteur RSS Feedly. Je prends beaucoup plus de plaisir à lire les gens chez eux que sur les Réseaux Sociaux. Tellement plus cosy et sincère je crois. Des bises en passant…
RépondreSupprimerCes réseaux, je les ai nommés de tout temps "asociaux". Vous nous avez manqué. Reprenez-vous et retrouvez le bonheur d'écrire : ce que vous voulez, ce qui vous passe par la tête et par le cœur. Bien à vous. S.
RépondreSupprimerEnfin de retour . Je dois deviens sourd , je n'avais pas entendu la tambourinade
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