Les envahisseurs ont débarqué !
Si ! Je les ai vu ! J'ai même engagé à leur encontre une lutte sans merci à l'aide des armes bactériologiques les plus redoutables que notre chimie moderne ait jamais élaborées.
Tout a commencé il y a 15 jours.
D'abord insidieusement... une petite bébête a priori insignifiante qui court sur le rebord de la fenêtre. C'est joli les bébêtes, c'est rigolo, ça a plein de pattes et des antennes, parfois de gros yeux globuleux qu'on se demande ce bien ce qu'elles peuvent voir avec. Et puis si on les chatouille d'un peu trop près, zioup ! Ca file à toute allure, aussi vite que leurs paires de papattes le leur permettent.
Telle fut mon erreur : croire en l'innocuité de ce visiteur distrayant.
Depuis quelques temps en effet mon bouguinvilier - qui pour l'instant rechigne à produire la moindre fleur malgré tous les petits soins que je puis lui prodiguer, l'ingrat ! - mon bouguinvillier, disais-je, voyait ses feuilles maculées de petites taches brillantes, invisibles au premier coup d'oeuil. Etrange étrange...
Une rapide inspection du feuillage révéla la présence d'une multitude de bestioles verdâtres, solidement rivée aux extrémités bourgeonnantes et accaparées à je ne sais trop quel loisir.
D'un coup d'un seul, je me revis alors jouant de la pointe d'un crayon à papier avec l'étrange bestiole verdâtre.
Tout devint alors clair dans mon esprit : la chtite bébête, elle a littéralement colonisé mon bouguinvillier, s'aggrippant goulûment à ses branches et feuilles gorgées de sève savoureuse, le pompant inlassablement jusqu'à la moelle !! Non seulement elle, mais toute une armada de chtites-bestioles-verdâtres-à papattes de la pire espèce !!
L'ennemi en question ?
Un petit insecte de l'ordre des homoptères, de la famille des aphididés, le "Macrosiphum rosae", plus communément appelé "puceron des rosiers".
Ce matin, la traque a commencé...
Non pas au lance-flammes ou à la mine anti-personnel (bé oui... il ne s'agit que de pucerons... et il y a un bouguinvilier qui ne demande qu'à vivre dessous...), mais par vaporisation généreuse d'un cocktail spécial dédicace "Macrosiphum rosae" savamment concoctée par mon frangin qui s'y connait en matière de bestioles indésirables (et en bien d'autres choses aussi, mais ce n'est pas le lieu d'en parler, une autre fois peut être). Bon, il m'en a fait une quantité telle que je pourrai traiter tout le Jardin des Plantes avec... Mais au moins je suis armé en cas de récidive !
Fort de mon acte héroïque, il ne me reste plus qu'à laisser agir et voir - jubilation - les cadavres, que d'aucuns diraient excquis, verdâdres joncher le sol de mon balcon ; génocide qu'un coup de vent (ou d'aspirateur) aura tôt fait d'effacer la trace.
ASSASSIIIIIIIIIIIN
RépondreSupprimerPense a toutes ces coccinelles que tu as privé d\'un délicieux gavage de puceron ...
EGOIIIIIIIIIIISTE
et en plus, t\'as agit trop vite ...
alors que tu aurais pu les recupérer un a un ces pucerons et te faire un elevage, pour avoir ta propre production de miellat de Macrosiphum rosae... et en faire une variante euphorisante (entre autre) d\'hydromel
vraiment je te jure ... t\'es pas funky sur ce coup là.
Moi j\'ai déjà tué 1 bonsai cette année et le second ne va pas trés bien...
RépondreSupprimerJ\'ai beau cherché: pas de bestioles! Ou alors si un trés grosse qui n\'a pas la main verte.