Passage obligé de tous préliminaires dignes de ce nom, premier contact intime avec l'inconnu que l'on convoite, moyen d'expression du désir, il est mille et une façons d'embrasser. Simple bisous sur les lèvres, invitation à faire plus ample connaissance, premiers frôlements ou roulage de pelle langoureux avec la langue, chaque baiser a sa signification, ses codes, ses implications.
Qui trop embrasse mal étreint nous enseigne le proverbe. Mais c'est un fait de l'expérience, avant d'embrasser trop, il convient d'abord d'embrasser bien, tout court !
Or, je tiens à tirer haut et fort la sonnette d'alarme car l'art ancestral du french kiss semble peu à peu se perdre et bien rares sont ceux qui savent encore provoquer le frisson érotique capable de faire brutalement monter la température de plusieurs degrés.
Régulièrement hélas en lieu et place de cet acte de possession charnelle qui, dans les meilleurs cas, augure de quelques instants fort agréables - dont le champ s'étend de la simple séances de câlins plus ou moins coquins à de la baise virile torride - nous subissons des ersatz insipides voire franchement peu ragoûtants à base de lèvres molles engluées de bave.
Aussi, avant de se lancer dans une bonne séance de fricassé de museau, il convient de prendre un certain nombre de précautions fondamentales dont l'inobservation aura tôt fait de produire un drame au moins aussi épouvantable que de lessiver votre moquette à la javel.
Quoiqu'ayant mes préférences, je pense que le présent billet dépassera les clivages mecs / nanas hétéro, gay, bi, trans, ou tout autre chose : nous sommes tous concernés ! Vive l’œcuménisme. Enfin pour ma part, ce sera un œcuménisme monophasé... suivez mon regard.
Pris par l'élan de mon inspiration, j'allais écrire qu'il y en a pour "tous les goûts"... enfin, presque ! Car s'il est un critère à mes yeux fondamental, c'est bien celui là : le goût ! Il n'y a rien de pire que d'embrasser quelqu'un dont l'hygiène buccale n'est pas irréprochable. Trouver entre deux dents un petit lambeau de viande de la veille qui a pris le soin de rancir, sentir un relent de castor faisandé qui remonte de derrière les amygdales et qui vous donne l'impression de galocher un étron, est un cauchemar qui vous met les phéromones (et sûrement autre chose) en berne pour un bon moment !
Combien de fois avez vous dû battre en retraite, alors que le terrain se présentait sous les meilleurs auspices et que votre camarade de jeu faisait preuve de la meilleure volonté du monde, après avoir l'avoir embrassé(e) et que vous ayez eu la fâcheuse impression de mettre le pied dans une merde molle dont les exhalaisons doucereusement incommodantes ont subitement envahi vos sens...?
Le conseil de Tambour Major : si vous ne devez vous brosser les dents qu'une seule fois par semaine, faites le avant de sortir draguer. Et ayez toujours des chewing-gums sur vous, cela peut vous sauver la mise, et la nuit !
Régulièrement hélas en lieu et place de cet acte de possession charnelle qui, dans les meilleurs cas, augure de quelques instants fort agréables - dont le champ s'étend de la simple séances de câlins plus ou moins coquins à de la baise virile torride - nous subissons des ersatz insipides voire franchement peu ragoûtants à base de lèvres molles engluées de bave.
Aussi, avant de se lancer dans une bonne séance de fricassé de museau, il convient de prendre un certain nombre de précautions fondamentales dont l'inobservation aura tôt fait de produire un drame au moins aussi épouvantable que de lessiver votre moquette à la javel.
Quoiqu'ayant mes préférences, je pense que le présent billet dépassera les clivages mecs / nanas hétéro, gay, bi, trans, ou tout autre chose : nous sommes tous concernés ! Vive l’œcuménisme. Enfin pour ma part, ce sera un œcuménisme monophasé... suivez mon regard.
Pris par l'élan de mon inspiration, j'allais écrire qu'il y en a pour "tous les goûts"... enfin, presque ! Car s'il est un critère à mes yeux fondamental, c'est bien celui là : le goût ! Il n'y a rien de pire que d'embrasser quelqu'un dont l'hygiène buccale n'est pas irréprochable. Trouver entre deux dents un petit lambeau de viande de la veille qui a pris le soin de rancir, sentir un relent de castor faisandé qui remonte de derrière les amygdales et qui vous donne l'impression de galocher un étron, est un cauchemar qui vous met les phéromones (et sûrement autre chose) en berne pour un bon moment !
Combien de fois avez vous dû battre en retraite, alors que le terrain se présentait sous les meilleurs auspices et que votre camarade de jeu faisait preuve de la meilleure volonté du monde, après avoir l'avoir embrassé(e) et que vous ayez eu la fâcheuse impression de mettre le pied dans une merde molle dont les exhalaisons doucereusement incommodantes ont subitement envahi vos sens...?
Le conseil de Tambour Major : si vous ne devez vous brosser les dents qu'une seule fois par semaine, faites le avant de sortir draguer. Et ayez toujours des chewing-gums sur vous, cela peut vous sauver la mise, et la nuit !
Il en va de même pour les dépôts de tartre sur le bas des dents et qui confèrent à l'émail une jolie mais horripilante couleur orangée... par pitié faites moi disparaître tout ça !
Une erreur classique - mais au combien épuisante - lorsque l'on roule une pelle est de garder la bouche grande ouverte. Mesdemoiselles, et messieurs, si garder la bouche bien ouverte lorsque l'on taille une pipe est rigoureusement fondamental (oué, le contact du gland avec les dents doublé de la désagréable sensation qu'on va y laisser des copeaux est d'un effet tout à fait moyen) cela n'est en revanche d'aucune utilité lorsque l'on embrasse.
La galoche est d'abord une histoire de lèvres, vous savez ces petites proéminences délicieusement charnues qui délimitent le pourtour de la bouche et dont la fonction est d'éviter au bol alimentaire de ressortir de la cavité buccale durant la mastication ? Celles là même que l'on aime à mordiller, sucer (oui, on commence généralement par là avant de descendre de quelques centimètres, il est bon de ne pas se hâter...), titiller, caresser du bout des siennes puis du bout de la langue et dont les vertus érogènes relèvent de l'extraordinaire... C'est de ça dont il s'agit. Et à moins de vouloir jouer à la sangsue, garder les maxillaires en position de grand écart ne permet pas grand chose, ni d'un coté ni de l'autre, même avec la meilleur volonté du monde.
Faites preuve de pragmatisme, on n'est pas chez l'ORL ! Et personnellement faire mu-muse avec la luette ou les dents du fond n'est pas ce qui m'excite le plus du monde. En revanche un bonne paire de lèvre charnues et le Tambour Major s'envole. Hu hu ^^
Une erreur classique - mais au combien épuisante - lorsque l'on roule une pelle est de garder la bouche grande ouverte. Mesdemoiselles, et messieurs, si garder la bouche bien ouverte lorsque l'on taille une pipe est rigoureusement fondamental (oué, le contact du gland avec les dents doublé de la désagréable sensation qu'on va y laisser des copeaux est d'un effet tout à fait moyen) cela n'est en revanche d'aucune utilité lorsque l'on embrasse.
La galoche est d'abord une histoire de lèvres, vous savez ces petites proéminences délicieusement charnues qui délimitent le pourtour de la bouche et dont la fonction est d'éviter au bol alimentaire de ressortir de la cavité buccale durant la mastication ? Celles là même que l'on aime à mordiller, sucer (oui, on commence généralement par là avant de descendre de quelques centimètres, il est bon de ne pas se hâter...), titiller, caresser du bout des siennes puis du bout de la langue et dont les vertus érogènes relèvent de l'extraordinaire... C'est de ça dont il s'agit. Et à moins de vouloir jouer à la sangsue, garder les maxillaires en position de grand écart ne permet pas grand chose, ni d'un coté ni de l'autre, même avec la meilleur volonté du monde.
Faites preuve de pragmatisme, on n'est pas chez l'ORL ! Et personnellement faire mu-muse avec la luette ou les dents du fond n'est pas ce qui m'excite le plus du monde. En revanche un bonne paire de lèvre charnues et le Tambour Major s'envole. Hu hu ^^
Autre désagrément hélas récurrent : la bave... Chez l'escargot, la fine couche de bave qu'il secrète lui sert de tapis lubrifiant pour avancer sur tous les terrains. Chez l'homme, lubrifier le pourtour de la bouche ne présente guère d'intérêt... disons qu'habituellement la question de pose pour d'autres parties du corps qui, à l'instar de la bouche, peuvent, si elles n'ont pas été soigneusement et abondamment nettoyées, dégager des effluves mortels pour la libido (sauf cas particulier bien entendu...). Il n'y a rien de pire que d'avoir l'impression de rouler une pelle à un labrador. Faites un effort, par pitié, évitez de nous dégueulasser la devanture façon éjaculation faciale. Chaque chose en son temps voyons !
Par contre, lorsqu'il s'agit de pratiquer une bonne fellation, les excès salivaires sont souvent bienvenus car mine de rien, le four à pain s'assèche assez vite et la sensation d'avoir le jonc qui chauffe n'est pas des plus formidables.
Enfin, je ne pouvais terminer ce billet sans toucher deux mots rapide sur un sujet auquel on pourrait consacrer des thèses entières : bon usage de la langue. Je limiterai mon propos à celui du jour : la langue et le baiser. On pourrait développer à loisir tant cet organe permet de choses lorsque l'on aborde la question du sexe.
Plus particulièrement, je parlerai de la question "Mettre la langue tout au fond du premier coup ou pas ?". Personnellement je trouve ça nul et apparente cette pratique à du viol. Si se gourmandiser les lèvres s'avère tout à fait délicieux, alors on peut commencer, avec parcimonie, à tâter le terrain pour voir comment l'autre réagit. C'est une règle assez classique en matière "d'introduction" : tout est question de doigté, d'à propos et de douceur ! Inutile donc dès les premières secondes de sortir votre engin et de nous le refourguer bien profond, tournant et retournant votre appendice comme une cuillère dans un pot de nutella !
Allez-y progressivement, jouez de l'érotisme, de l'attente, de la votre et de celle de votre partenaire, faites monter le plaisir, il vous le rendra au centuple. D'abord quelques léchouilles, puis on franchit timidement le seuil de la porte d'entrée, on laisse l'autre faire de même afin de jauger son degré de curiosité et d'envie, puis si l'hôte nous y invite on s'installe progressivement dans le salon avant d'en explorer les moindres recoins... Si je me fais bien comprendre.
Allez-y progressivement, jouez de l'érotisme, de l'attente, de la votre et de celle de votre partenaire, faites monter le plaisir, il vous le rendra au centuple. D'abord quelques léchouilles, puis on franchit timidement le seuil de la porte d'entrée, on laisse l'autre faire de même afin de jauger son degré de curiosité et d'envie, puis si l'hôte nous y invite on s'installe progressivement dans le salon avant d'en explorer les moindres recoins... Si je me fais bien comprendre.
Ah, si, j'allais oublier : la langue, c'est comme les dents, ça se nettoie aussi... A bas les langues couvertes d'une épaisse couche de mucus jaune dans lequel prolifèrent tout un tas de bactéries qui feraient crever un bouc ! Respecter l'autre commence par se respecter soi-même... Entreriez-vous chez un inconnu les chaussures couvertes de boue ?
J'arrive à la fin de ce billet et me rends compte que finalement je n'ai pas abordé la question essentielle : comment embrasser proprement ?
La réponse est simple.
Primo suivre méticuleusement les recommandations de Tambour Major.
Secundo : venez me voir, je vous montrerai ...
héhé tambour s'encanaille
RépondreSupprimerBon sinon un petit avertissement avant lecture serait bien genre ....
"ne pas lire juste avant/juste après ... manger "
parce que c est vrai que je suis gnan gnan mais les histoire de bave et de pourri lol j' ai plus faim jusqu'à demain .... mdr
"...à la terrasse des cafés, des couples faisaient la ventouse."
RépondreSupprimerRaymond Queneau, les Fleurs bleues
Bon, la théorie, c'est bien, mais rien ne vaut la pratique, moi je dis.
RépondreSupprimer