En l'espace de quelques jours, Toulouse endeuillée est devenue le centre du monde. Ou plutôt devrais-je dire le centre d'un monde : celui des caméras de télévision dans l'expectative, celui des micros en alerte, celui des envoyés spéciaux n'ayant rien à dire et des commentateurs sans information vérifiée ni vraiment vérifiable, celui des dépêches contradictoires et des annonces racoleuses pour attirer le chaland...
L'espace de quelques jours, les médias ont entretenu un suspens cynique autour d'un fait divers sordide. Ce matin encore au boulot, tout ce que la salle de réunion comptait de smartphone vibrait et bruissait au rythme de l'évolution des événements, avant de ne s'apaiser qu'à l'annonce de l'issue fatale, en fin de matinée.
L'espace de quelques heures, j'ai cru que Toulouse était le nouveau Loft Story. En mieux : que du réel, pas de comédiens, pas de tricherie, du suspens à l'état brut, en direct live, grandeur nature. Du grand spectacle !
Et comme si cela ne suffisait pas, en ouvrant à l'instant la page du Monde et de Libé, je découvre le tsunami de joyeuses polémiques à travers lesquelles s'écharpent les candidats à la présidentielle, chacun essayant de ramener à lui une couverture pourrie, puante et mitée. Rien de tel qu'un gros nonosse juteux pour ameuter les chiens... Tout cela est tellement indigne !
Putain, j'ai la gerbe.
L'espace de quelques jours, les médias ont entretenu un suspens cynique autour d'un fait divers sordide. Ce matin encore au boulot, tout ce que la salle de réunion comptait de smartphone vibrait et bruissait au rythme de l'évolution des événements, avant de ne s'apaiser qu'à l'annonce de l'issue fatale, en fin de matinée.
L'espace de quelques heures, j'ai cru que Toulouse était le nouveau Loft Story. En mieux : que du réel, pas de comédiens, pas de tricherie, du suspens à l'état brut, en direct live, grandeur nature. Du grand spectacle !
Et comme si cela ne suffisait pas, en ouvrant à l'instant la page du Monde et de Libé, je découvre le tsunami de joyeuses polémiques à travers lesquelles s'écharpent les candidats à la présidentielle, chacun essayant de ramener à lui une couverture pourrie, puante et mitée. Rien de tel qu'un gros nonosse juteux pour ameuter les chiens... Tout cela est tellement indigne !
Putain, j'ai la gerbe.
pareil ...
RépondreSupprimeridem. Rien à ajouter.
RépondreSupprimerEgalement.
RépondreSupprimerLa présence de Sarko, passe encore, il est président, venu avec un ministre et un représentant du CRIF c'est normal, c'est logiquement sa place, mais les autres, rien à faire là... sauf l'espoir de quelques voix, honteux !
RépondreSupprimerJj
Oui, c'est ce que je pensais aussi... véritable "loft story".
RépondreSupprimerC'est comme le décès de M. Jackson, ça m'avait impressionné... Assoiffés qu'ils étaient de pouvoir le prononcer...
pareil, j'ai arreté de regarder les medias car cela m'insupporte
RépondreSupprimerCette histoire est bien sordide il faut le reconnaitre mais c'est vrai que le traitement qui en est fait par les médias peuvent donner la gerbe. Moi je pense aux morts innocents, aux enfants et aux autres.
RépondreSupprimerMais pour vendre de la lessive et pour nous faire oublier que notre monde n'est pas aussi parfait que dans les pubs qu'est ce qu'on doit supporter ! Triste monde que celui ou la mort devient un spectacle qui vait vendre et que personne ne semble s'en soucier...
Pendant ce temps on oublie le problème gravissime posé par le réacteur N°1 de Fukushima. Personne n'en parle et pour cause le cœur est en cours de fusion, rien ne pourra l'arrêter, mais silence on coule !....
RépondreSupprimerMoi, c'est lorsque j'ai vu les images de badauds à quatre pattes pour ramasser les douilles, tandis que leurs épouses prenaient des photos de l'immeuble, que j'ai eu franchement honte d'appartenir à l'espèce humaine. Et, depuis, ce sentiment a du mal à passer.
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