Ce mois de mai 2012 est particulièrement riche en ponts : pas moins de trois. Ca en fait du temps libre ! Sauf que, comme c'est la crise, que votre compte en banque est dans le rouge, que votre chat/chien/hamster/panda (rayer les mentions inutiles) a choppé une angine carabinée qui vous a coûté un bras de vétérinaire, vous n'avez ni les moyens de vous payer trois petits séjours de rêve en Indonésie ni d'aller faire les soldes à New York... Du coup, vous restez sagement chez vous, en attendant que le temps passe.
Heureusement, j'ai dégoté pour vous quelques petits chronophages bien comme il faut qui vous occuperont pendant des heures et des heures ! Hop, c'est parti...
Shift
Shift n'est pas tout nouveau (le quatrième volet est déjà sorti !) mais il reste parmi les meilleurs de sa catégorie, ceux des escape games. Ne vous laissez pas berner par l'apparente simplicité du graphisme en noir et blanc de Shift. Tableau après tableau, vous devez guider votre personnage jusqu'à la porte de sortie, en récupérant les clés nécessaires, en activant les interrupteurs qui verrouillent le passage et bien sûr en évitant les pièges mortels. Bon, rien de très affriolant pour me direz vous. Certes... Sauf que, toute l'ingéniosité de Shift réside dans son concept : en appuyant sur la touche "Shift" le tableau de jeu s'inverse : le dessus devient le dessous, la droite la gauche, le haut le bas, etc. De sorte que, tout d'un coup, cet obstacle devient un précipice et cette plateforme inaccessible devient soudainement à portée de main... Renversant !
Starmada
On change complètement de registre avec Starmada, un shoot them up à scrolling vertical complètement disjoncté. Sur une bande son sous amphétamines, vous devez dézinguer tout ce qui bouge et récolter les pièces qui vous permettront d'acheter des options afin de rendre votre vaisseau plus puissant. Si Starmada n'a rien de super original dans son concept, l'animation est hyper fluide et la difficulté réellement présente : Ca tire dans tous les sens, à tel point qu'on est souvent perdu entre les feux ennemis et les options à récupérer. Attention, Starmada est terriblement addictif !
Samorost
Attention chef-d'oeuvre !
Un gentil lecteur m'a fait découvrir Samorost, un jeu de toute beauté. Vous incarnez un petit lutin dont la planète est menacée par une collision avec une autre planète. Aussitôt, il saute dans sa fusée et se rend sur la planète folle pour l'arrêter dans sa course.
Samorost repose sur le principe du "clic to play", c'est à dire que vous devez cliquer, dans un certain ordre, sur divers éléments présents à l'écran pour les faire interagir ou agir tout court et guider le personnage d'un tableau à l'autre.
L'ambiance de Samorost est vraiment réussie, sans compter que, visuellement, c'est un enchantement. A essayer sans tarder !
William and Sly 2
On reste dans la catégorie des jeux très beaux et très agréables à jouer avec William and Sly 2, qui n'est pas sans rappeler Ecco the Dolphin, auquel certains d'entre vous ont peut être joué, naguère, sur Megadrive (c'était en 1992... mon dieu, le méchant coup de vieux !). A vrai dire, j'ignorais qu'il y avait eu un premier volet de William and Sly, et qu'importe, c'est l'opus 2 qui nous intéresse ici.
Vous êtes Sly, un joli petit renard, qui doit parcourir une immense forêt et rassembler 25 fragments du journal éparpillés par votre maître William. Voilà pour les grandes lignes, vous découvrirez le reste par vous même. Tout ça est très beau, très mignon, baigné par une atmosphère absolument fabuleuse, et se laisse agréablement jouer. A découvrir !
Kingdom Rush
Pour finir, changeons totalement de catégorie avec Kingdom Rush, un tower defense bien comme il faut, qui vous tiendra en haleine pendant des heures et des heures ! Au menu, des salves d'affreux à dégommer, des trolls, des yétis (si si !), des boss intermédiaires, et un gros boss de fin. A votre disposition : des magiciens, des archers, des bombardes et des tours défensives, chaque type de tour ayant ses aptitudes, ses up-grades et bottes secrètes, toussa toussa. La durée de vie est relativement importante en raison de la difficulté croissante de tableau en tableau ainsi que des 3 possibilités de jeu de chacun d'eux, les 2e et 3e n'étant accessibles qu'après avoir triomphé vaillamment de tous les ennemis.
Ce qui distingue Kingdom Rush de beaucoup de ses semblables, c'est,
outre sa réalisation sans faille, ce petit quelque chose en plus, ce
brin de folie totalement assumée qui rend le jeu totalement jouissif ! Vous voilà avertis !
Merci pour ces découvertes qui ne sont pas sans rappeler que le jeu vidéo est de plus en plus créatif.
RépondreSupprimerLes trois premiers, on dirait l'histoire des jeux sur écran. Le premier, vers 1985, simplet mais déjà très accrocheur.
RépondreSupprimerLe deuxième, c'est nintendo 95, avec la couleur et ça tire dans tous les sens. Et le troisième voit l'arrivée de la 3D, des paysages, des années 2000.
On vit une époque formidable, avec tous les designs pour tous les goûts.